Night Run : Liam Neeson poursuit sa course en Blu-ray et DVD

Thriller dopé à l’adrénaline signé Jaume Collet-Serra , Night Run offre une leçon de cinéma punchy. La soixantaine passée, Liam Neeson y livre une performance aussi rafraichissante qu’efficace. Devenu l’homme fort du cinéma hollywoodien grâce à la saga Taken, il retrouve le réalisateur qui l’avait confirmé au registre de l’action avec Sans Identité (2011), la première de leurs trois collaborations. Bouclant la boucle de cette trilogie non-officielle, Night Run permet au duo d’entraîner une nouvelle fois les mordus du genre au cœur d’une intrigue prégnante, où la tension est omniprésente et le suspense haletant. À l’occasion de son édition Blu-ray et DVD , focus sur un film à (re)voir d’urgence !

Tension maximale

Rompus à l’exercice de la course-poursuite, Jaume Collet-Serra et Liam Neeson ont tous deux l’habitude de mener leurs intrigues tambour battant, le premier aux manettes de sa caméra, le second à l’écran. Un duo de choc qui fonctionne à merveille, comme l’avait souligné Direct Matin , évoquant un « polar musclé (…) qui déploie une mise en scène sombre et nerveuse reposant sur des scènes d’action - poursuite en voiture, combats dans un HLM en flammes... - bien menées ». Une tension maximale qui tient autant à la direction d’acteurs qu’à l’interprétation des deux têtes d’affiche : Neeson et Ed Harris , qui décroche également les lauriers de la presse avec son incarnation d’un caïd prêt à tout pour venger la mort de son fils.

« Ed Harris, épatant comme toujours (...) apporte une dimension tragique à un face-à-face de vieux de la vieille contraints de se déchirer par amour paternel », salue 20 Minutes, détaillant : « La force de ce comédien formidable se communique à cette histoire d'hommes menée pied au plancher ».

Des nuits sous haute tension, Jimmy Conlon (Liam Neeson) en a vécues des centaines dans les ruelles sombres de Brooklyn. Mais celle-ci est différente… Surnommé le 'fossoyeur', ce tueur à gages en quête de repentance va être confronté à son pire cauchemar, lorsque la tête de son fils – Mike, alias Joel Kinnaman – est mise à prix par Shawn Maguire, un redoutable gangster résolu à venger la mort de son fils. Alors qu’un face-à-face musclé s’engage entre Shawn et Jimmy, ce dernier va tenter de se rapprocher de Mike, ce fils qu’il connaît mal mais pour qui il est prêt à prendre tous les risques, jusqu’aux premières lueurs du jour.

Hommage aux classiques

Un scénario fidèle aux modèles du genre, qui parvient néanmoins à tenir le spectateur en haleine de la première minute à la dernière. Marchant dans les pas du Fugitif d’Andrew Davis et empruntant aussi au registre du film noir en s’inscrivant dans la lignée de Gangster Squad , Night Run tient ses promesses. Pour autant, l’action pure et dure n’est pas le seul moteur de l’intrigue, puisque la relation père-fils houleuse qu’entretiennent Jimmy et Mike tient, elle aussi, une place centrale dans ce film. Un savant mélange de séquences coup de poing et de moments d’émotions qui permettent à Night Run du toucher un large public, sans s’adresser uniquement aux puristes des films badass.

Servi par des musiques électrisantes, Night Run séduit aussi par sa BO, grâce aux musiques que signe Junkie XL (de son vrai nom Tom Holkenborg) référence de la new wave néerlandaise et de la progressive house. Un artiste urbain, qui figure également aux BO de Mad Max : Fury Road – toujours à l’affiche d’une sélection de salles – et de Batman v Superman : L'Aube de la Justice (mars 2016), pour lequel il assiste le grand Hans Zimmer. Enfin, côté bonus , des scènes coupées, le making-of de la scène de fusillade nocturne, ainsi qu’un portrait de Neeson intitulé « Liam Neeson : De l’action jusqu’au bout de la nuit » permettent de découvrir l’envers du décor et de prolonger l’expérience encore plus loin.

Pour suivre Liam Neeson dans sa nuit blanche enfiévrée, c'est ici :

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