CREED et Mad Max sur le podium des National Board of Review Awards
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Entamée avec les Hollywood Film Awards – et les Gotham Awards dans la foulée – la saison des récompenses annuelles est désormais lancée outre-Atlantique. S’il faudra encore attendre près de 3 mois avant que les Oscars ne ferment la marche en décernant le trophée suprême que tout acteur ou cinéaste rêve de décrocher, les premières académies cinématographiques à dévoiler leur palmarès rappellent que l’année 2015 a été bonne. Un cru qui oscille entre blockbusters et films indé, chargé d’émotions qui ont touché les votants, comme en témoignent les lauréats des 86e NBR Awards . Une cérémonie presque aussi vieille que les Oscars et qui distingue la panacée du Septième Art. Se partageant le podium, Mad Max : Fury Road, CREED – L’Héritage de Rocky Balboa et Spotlight défendent leur titre de meilleurs films de l’année.
Mad Max, pied au plancher sur la route du succès
Depuis sa sélection cannoise en marge de la Compétition Officielle, le dernier Mad Max a un succès tel que rien ne semble pouvoir freiner sa course folle. Encensé par une presse unanimement ravie de retrouver le personnage culte de George Miller , et de découvrir son nouveau visage sous les traits de Tom Hardy, Mad Max : Fury Road porte fièrement les couleurs de la saga. Film d’action tourné à 12 caméras dans la veine d’un plan séquence dopé à l’adrénaline, il prend pour décor le désertique Wasteland sur lequel Immortan Joe règne d’une main de fer ; tyrannisant ses warboys et les femmes de son harem qui, en s’échappant avec Furiosa ( Charlize Theron ), déclenchent sa colère… Un pitch qui vaut au père de la licence d’aller au-delà de l’intrigue dystopique qui signait son baptême de réalisateur il y a plus de 35 ans, avec Mel Gibson dans le rôle-titre. Reprenant le flambeau, Tom Hardy initie une nouvelle trilogie résolument badass, avec l’audace stylistique qui fait la patte de Miller et le grain de folie qu’on aime retrouver dans ses films.
Sacré de la plus haute distinction, Mad Max : Fury Road repart avec le Prix du Meilleur film aux NBR Awards et confirme être autant plébiscité par le grand public que la critique, après avoir obtenu les faveurs du Jury FIPRESCI en septembre dernier. Pour vous (re)plonger dans son aventure à couper le souffle, rendez-vous avec l’édition Blu-ray 3D collector , disponible ici.
CREED – L’Héritage de Rocky Balboa, double champion
Prolongeant une autre mythique saga, CREED – L’Héritage de Rocky Balboa (13 janvier) se prépare à entraîner les fans de la première heure dans le sillage de la relève, à travers le combat que va mener le jeune Adonis Johnson ( Michael B. Jordan ), fils illégitime d’Apollo Creed. Un nom qui a une résonnance particulière pour les inconditionnels de Rocky ( Stallone ), comme c’est contre Apollo que l’ex-boxeur de Philly avait essuyé une défaite, avant de tenir sa revanche, pour finalement devenir son élève dans le troisième volet de la réconciliation. Septième opus de la franchise, CREED – L’Héritage de Rocky Balboa perpétue, comme son nom l’indique, la tradition du film de boxe teinté d’émotions. Un crédo qui a fait le succès des précédents titres de la saga et qui est une nouvelle fois au cœur de ce spin-off , comme on y découvre un Rocky vieillissant, qui accepte de coacher Adonis en le prenant sous son aile, malgré les nombreux obstacles séparant son protégé de la victoire.
Un rôle empli de nostalgie, qui vaut à Sylvester Stallone de se remémorer son passé, tout en touchant les votants au cœur, puisque CREED – L’Héritage de Rocky Balboa lui a permis de remporter le trophée du Meilleur acteur secondaire . Poids lourd du palmarès, il réalise un doublé en se hissant aussi au classement des Meilleurs films de l’année des NBR Awards. Plus fort démarrage de la saga Rocky aux États-Unis, il est très attendu en France, où il sortira le 13 janvier prochain.
Spotlight étoffe son palmarès
Devenu le chouchou des festivals depuis sa présentation à la Mostra de Venise, Spotlight (27 janvier) n’en finit pas de marquer des points, tant auprès des académies de référence que dans la presse. Justement issue des pages d’un journal, l’intrigue de ce film que réalise Thomas McCarthy (The Visitor) tient à la détermination sans faille d’un groupe de journalistes du Boston Globe pour faire la lumière sur une affaire liant des prêtres américains à une affaire de pédophilie à grande échelle. Un scandale qui a ébranlé l’Église catholique en 2002 et valu à l’équipe Spotlight le Prix Pulitzer . De quoi convaincre un casting de talentueux comédiens de porter cet audacieux projet, puisque s’y côtoient Michael Keaton – sacré Meilleur acteur aux New York Film Critics Circle Awards cette semaine – ainsi que Mark Ruffalo, Rachel McAdams, Liev Schreiber ou encore Stanley Tucci .
Se profilant comme un sérieux compétiteur pour les prochains Oscars , Spotlight rafle tout sur son passage et s’est notamment distingué à Venise, Toronto, Chicago, Mill Valley et Santa Barbara . Déjà assuré de remporter deux prix à Palm Springs et aux Independent Spirit Awards , il figure également au top des Meilleurs films de l’année selon le National Board of Review. Nul doute que ce film qu’on présente comme le successeur des Hommes du Président devrait continuer à faire parler de lui d’ici sa sortie sur les écrans hexagonaux, le 27 janvier .