Jon Bernthal, acteur coup de poing de Mr Wolff

Avec son physique de boxeur et sa prédilection pour les rôles sans concession, Jon Bernthal s’est imposé comme l’un des gros bras d’Hollywood ces dernières années. Comédien prolifique, il compte déjà 53 titres à sa filmographie, dont 10 en préparation à l’horizon 2017. Dans Mr Wolff (2 novembre) , celui qui fait les comptes, c’est Ben Affleck , en se glissant dans la peau de cet homme énigmatique, comptable le jour, tueur la nuit. La matière idéale pour un film noir comme Jon Bernthal les aime ! Portrait de cet acteur coup de poing.

De la théorie à la pratique

Sur les plateaux de tournage depuis 14 ans, Jon Bernthal voit sa carrière décoller en 2012 lorsqu’il campe Shane Walsh dans la série The Walking Dead . Dans la foulée, ce sont Peter Segal ( Match Retour ), Martin Scorsese ( Le Loup de Wall Street ) et David Ayer ( Fury ) qui lui font confiance, en lui offrant de partager l’affiche avec des cadors de la trempe de Nicholson, DiCaprio, De Niro, Stallone et Brad Pitt. Autant de collaborations qui témoignent de l’envergure dont il jouit désormais. Pour se hisser sur la scène internationale , l’aspirant acteur a travaillé dur.

Né à Washington , il aurait pu choisir le droit pour suivre les traces de son père avocat, mais c’est la voie des arts qui a eu sa préférence, peut-être exhortée par le modèle de son grand-père, musicien et producteur. Pour acquérir les ficelles du métier, le jeune homme se forme auprès de la compagnie théâtrale locale . Quand il ne foule pas les planches, il entretient sa forme. D’un naturel sportif, Jon Bernthal passe son temps libre sur les terrains de baseball et ira jusqu’à atteindre un niveau semi-professionnel au poste de receveur. Le septième art en ligne de mire, Bernthal fait une rencontre déterminante : le directeur de la section théâtrale d’Harvard, qui le repère et le prend sous son aile.

L’action comme fil conducteur

Fort du diplôme universitaire qui complète sa formation et d’une mise en jambe off-Broadway , il décide de passer à la vitesse supérieure. Il décroche sa première apparition sur le petit écran dans la série policière New York - Section criminelle , passage obligé de nombre de ses pairs qui ont percé par la suite. Il enchaîne les rôles ponctuels dans des shows du même acabit ( FBI - Portés disparus, Boston Justice, Les experts: Miami, New York - Unité spéciale ) jusqu’à la moitié des années 2000. L’année 2006 marque un tournant avec son premier rôle régulier dans The Class , du créateur de Friends , et sa première participation à une grosse production cinématographique, World Trade Center sous la houlette d’Oliver Stone .

Dans La Nuit au musée 2 , il revêt le borsalino d’Al Capone pour une interprétation qui préfigure un autre rôle de mafieux, l’ambivalent Joe Teague de Mob City (2013). Entre-temps, deux autres séries lui permettent de devenir un visage familier des téléspectateurs, Band of Brothers: L'enfer du Pacifique sur HBO et The Walking Dead . Si les fans du Loup de Wall Street ont retenu le singulier monologue de Matthew McConaughey, la désopilante scène de recrutement de Jon Bernthal vaut le détour et prouve qu’il a de l’humour. Cité aux Gold Derby Awards et aux Seattle Film Critics Awards pour ce film, le comédien rejoint l’armée de David Ayer ( Suicide Squad ) dans Fury en 2014, puis poursuit dans la veine de l’action avec Sicario , sélectionné au Festival de Cannes. À présent indissociable du Punisher , qu'il incarne dans la série Daredevil , Jon Bernthal devrait livrer une nouvelle performance glaçante dont il a le secret à l’affiche de Mr Wolff sous la direction de Gavin O’Connor .

Pour découvrir ce film, rendez-vous au cinéma le 2 novembre !