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Mr Wolff : Les confidences du casting

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Mr Wolff : Les confidences du casting

« Votre fils est plus proche d’Einstein ou de Mozart que de nous », explique le neurologue au père du jeune Christian dans la bande annonce de Mr Wolff (2 novembre) . Difficile d’imaginer que ce garçon souffrant du syndrome d’Asperger puisse devenir un tueur sans scrupule à l’âge adulte. Et pourtant, c’est l’intrigue que Gavin O’Connor met en scène dans ce film, dont 'le héros' prétend être un simple comptable. Incarnant le rôle-titre, Ben Affleck enfile sa casquette d’acteur avant qu’on ne le retrouve à la réalisation d’Ils Vivent la Nuit (18 janvier 2017). « Une performance bluffante » selon Cinemania . Comment s’est-il plongé dans ce rôle surprenant et comment s’est déroulé le tournage jusqu’au clap final ? Éléments de réponses avec les confidences du casting.

Ben Affleck, anti-héros inattendu

« Dans cette histoire, il est question de cette dualité que l'on porte tous en nous », synthétise le principal intéressé. Habité par son personnage, le comédien le décrit en ces termes : « D'un côté, c'est un homme entraîné au combat et, de l'autre, c'est un génie des mathématiques », indiquant : « ces facettes de sa personnalité, en apparence aux antipodes, ne correspondaient à aucun rôle que j'ai pu jouer jusqu'à présent et ça rendait ce projet d'autant plus enthousiasmant et stimulant ». Si on a peu l’habitude de voir Ben Affleck dans ce registre, son réalisateur est, lui, dans son élément.

« Le film repose sur ce personnage fascinant que j'ai adoré et que j'ai voulu creuser (…) Le résultat est d'une grande originalité car il n’est pas conventionnel et qu'il est inclassable : c'est tout à la fois un thriller, un film à suspense, un drame, un film d'action et le portrait d'un homme » (Gavin O’Connor)

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Comme il l’a démontré avec Le Prix de la loyauté (2008) et Warrior (2011), O’Connor aime interroger la part d’ombre de ses protagonistes. Doublement oscarisé , Affleck s’est prêté au jeu de l’anti-héros en effectuant un travail préparatoire abouti . Conjointement à son metteur en scène, il a visité plusieurs foyers et écoles, puis s’est entretenu avec d’éminents spécialistes, dont les Dr. Neelkamal Soares, Laurie Stephens, Cheryl Klaiman, Christine Hall et Shelley Carnes. Riches d’enseignements, les travaux de cette batterie d’experts éclairent l’argument du film. « On a appris que le terme 'spectre' est la dénomination adéquate, car il existe en réalité plusieurs types d'autisme et chaque personne se situe différemment sur ce spectre », souligne le cinéaste.

Somme de talents

Tourné en Géorgie , dans la ville d'Atlanta et ses environs, Mr Wolff fait la part belle à des décors naturels. Concernant la caravane Airstream du protagoniste, la tâche a été plus ardue : « Ce décor a été compliqué à construire, car on devait faire l'intérieur à l'échelle réelle (…) mais tout devait y être amovible pour permettre l'installation des caméras et des éclairages », confie le chef décorateur Keith P. Cunningham . Côté écriture, le script est signé su scénariste du Juge (2014). Mais, à l'origine du projet, on trouve le producteur Mark Williams . Ce dernier raconte : « Une fois les grandes lignes du projet en tête, j'en ai parlé à Bill Dubuque, un auteur avec lequel j'ai déjà collaboré et qui est tout simplement génial ». Des louanges qu’on lit également dans les critiques, à l’instar de ReelViews , qui note que « Mr Wolff a été réalisé avec suffisamment de compétence et d’énergie pour capter l’attention du spectateur et la garder au-delà du générique de fin ».

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Avant d’incarner le Commissaire Gordon dans Justice League (15 novembre 2017) – et de retrouver Ben Affleck en Batman – J.K. Simmons s’essaie à l’uniforme en prêtant ses traits à un ambivalent inspecteur du Trésor. « Bill Dubuque a su mettre au point un scénario très riche avec des personnages tout en nuances et il a allié une intrigue complexe à un éventail fascinant d'individus », salue-t-il. Anna Kendrick , qui campe Dana, loue quant à elle « les séquences plus intimes et sentimentales » que contient le film. Pour Williams, qui ne tarit pas d’éloges sur la mise en scène, « Gavin O’Connor possède un sens aigu du détail et a su garder à l'esprit les différentes pièces du puzzle de façon à pouvoir les assembler à la fin ». Enfin, l’interprète de Christian Wolff conclut :

« Grâce à lui, il n'y a pas seulement des scènes d'action trépidantes mais de l'authenticité, de l'originalité, de l'humanité et de l'émotion » (Ben Affleck)

Pour découvrir Mr Wolff , rendez-vous au cinéma le 2 novembre .

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