Warner Bros. Actualités Magic Mike XXL : Gabriel Iglesias, le boute-en-train d’Hollywood

Magic Mike XXL : Gabriel Iglesias, le boute-en-train d’Hollywood

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Magic Mike XXL : Gabriel Iglesias, le boute-en-train d’Hollywood

Lorsqu’on pense à Magic Mike, on pense avant tout à Channing Tatum et à ses amis danseurs à la carrure athlétique et au corps dévêtu. La suite n’échappe pas à la règle et Magic Mike XXL (8 juillet) réservera à n’en pas douter une nouvelle plongée testostéronée dans le monde des strip-teaseurs. Pour autant, la brochette de séduisants comédiens qui partagent l’affiche de ce nouvel opus très attendu fait aussi la part belle à un outsider dont on ne saurait se passer : Gabriel Iglesias. Si son nom fat écho aux Iglesias père et fils, la ressemblance s’arrête là puisque Gabriel Iglesias n’a aucun lien de parenté avec Julio et Enrique et qu’il n’est ni un crooner, ni un tombeur du Septième Art. Retrouvant le rôle de Tobias qu’il campait dans le volet précédent, Gabriel Iglesias rappelle au tout Hollywood qu’échapper aux canons de beauté en vigueur n’est pas nécessairement un frein à une carrière sous le feu des projecteurs. Portrait.

Ayant fait de son talent comique et de son charisme naturel ses principaux atouts, Gabriel Iglesias est parvenu à se constituer une filmographie qu’il étoffe d’année en année, en rejoignant des projets de plus en plus alléchants. Le dernier en date, Magic Mike XXL, montre que sa popularité est désormais internationale et que, si le grand public ne connaît pas forcément son nom, il est néanmoins familier de son visage : une bouille qui lui vaut d’être abonné aux personnages sympathiques et espiègles. Cette prédilection à l’humour c’est dès la prime enfance qu’il faut la chercher.

Animé d’un penchant pour la comédie destiné à conjurer la dureté de son quotidien, le jeune Gabriel est à mille lieues d’imaginer l’avenir cinématographique qui se profile pour lui. Cadet d’une fratrie de six frères et sœurs, il naît à San Diego en Californie, mais grandit dans les quartiers populaires de Los Angeles (Riverside, Corona et Compton). Uniquement élevé par sa mère, il comprend vite que la vie ne fait pas de cadeau et prend le contre-pied de l’absence de son père, en décidant d’avoir sa revanche.

C’est à travers l’actorat que cette revanche sur la vie prend forme, malgré d’importantes difficultés financières, qui lui mettent des bâtons dans les roues au moment de se lancer dans le grand bain du Septième Art. Des difficultés qui ne le font toutefois pas renoncer à ses rêves de cinéma, en dépit des nombreuses mises en garde de sa mère, inquiète de le voir abandonner son poste de vendeur en téléphonie pour ce saut dans l’inconnu. Faisant fi des réticences de ses proches et croyant en sa bonne étoile, Gabriel Iglesias redouble d’efforts pour multiplier les castings.

Se décrivant lui-même comme « fluffy » (moelleux), il joue la carte de l’autodérision, ce qui lui réussit puisqu’il décroche son premier rôle en 1993 en apparaissant dans la série Lleno, por favor, une telenovela qui lui met le pied à l’étrier. Jusque dans les années 2010, le comédien enchaîne ainsi les rôles du même acabit, en s’illustrant essentiellement à la télévision tout en espérant conquérir le grand écran dès que l’occasion se présentera. Steven Soderbergh et son enfiévré Magic Mike (2012) exaucent son vœu puisque Gabriel Iglesias rejoint l’équipe de ce blockbuster en se glissant dans la peau du drolatique Tobias.

Ce personnage donne un bel élan à son parcours et c’est avec un plaisir non-dissimulé qu’il renoue avec ce rôle de la consécration pour Magic Mike XXL, à découvrir dans les salles françaises le 8 juillet prochain !

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