Mad Max : Fury Road : Zoë Kravitz se fait un prénom à Hollywood

Depuis l’annonce de sa sélection officielle Hors-Compétition au Festival de Cannes, Mad Max : Fury Road (14 mai) alimente l’effervescence des fans, qui s’impatientent de découvrir la claque visuelle que leur réserve ce reboot évènement. Une trentaine d’années après la fin de la franchise initiale, l’anti-héros culte fait son retour sous les traits d’un Tom Hardy badass à souhait, en offrant un beau cadeau aux fans de la première heure : « Nos vœux cinéphiles sont parfois exaucés » s’enthousiasme Paris Match. À ses côtés, George Miller réunit un casting des plus efficaces, emmené par Charlize Theron, Nicholas Hoult et la jeune Zoë Kravitz, dans le rôle de Toast. Un personnage qui permet à cette « fille de » de prendre définitivement son envol à Hollywood.

Avec un père chanteur et une mère actrice, Zoë Kravitz avait, dès la naissance, de belles prédispositions à une carrière artistique. Pour autant, à Hollywood, le statut de « fille de » peut autant être un coup de pouce qu’un fardeau et c’est ce dont elle prendra conscience en se lançant à son tour dans le métier. Protégée des feux de la rampe par ses parents, elle passe une enfance à l’écart du tumulte du star system mais connaît le premier bouleversement de sa vie à l’âge de 5 ans, lorsque ses parents divorcent.

Élevée par sa mère jusqu’à ses onze ans, Zoë passe le reste de son adolescence auprès de son père, dont elle est très proche et avec qui elle partage le même tempérament rock’n’roll ; un trait de caractère qu’elle insufflera à n’en pas douter à son personnage de Mad Max : Fury Road. Après avoir passé la première partie de sa vie sur la côte Ouest, Zoë Kravitz profite de ses études pour voir du pays et fait escale à Miami avant de poser ses valises à New York, pour devenir actrice comme sa mère.

Au-delà de la mince expérience qu’elle a acquise en 2007, en campant la baby-sitter du Goût de la vie – comédie romantique portée par Catherine Zeta-Jones et Aaron Eckhart – l’aspirante comédienne a encore tout à prouver à cette époque. Après des apparitions dans différents clips musicaux, auxquels elle figure grâce aux contacts de son père, Zoë voit la chance lui sourire lorsqu’elle est retenue au casting de Birds of America (2008), un drame indé où Matthew Perry (Friends) tient un rôle de composition. Poursuivant dans la même veine avec The Greatest (2009), elle décroche l’attention de la critique, qui loue sa performance au Festival de Sundance.

Néanmoins, en dépit de cette prometteuse entame de parcours, la jeune femme peine à exister par elle-même sur la scène hollywoodienne et reste associée au nom de son père dans l’esprit du grand public. Les années 2010 vont lui donner l’occasion d’étendre sa popularité naissante, en rejoignant la distribution d’It's Kind of a Funny Story, un nouveau long métrage indé, où elle donne la réplique à Zach Galifianakis et Emma Roberts. Dans la foulée, Zoë décroche son premier rôle régulier à la télévision en jouant Pearl dans la série Californication.

Sa carrière désormais bien lancée, elle voit les propositions de films affluer et intègre successivement l’équipe d’X-Men: Le commencement (2011) – sa première collaboration avec Nicholas Hoult – puis d’After Earth, Divergente et sera prochainement à l'affiche de Good Kill. Avec trois projets en préparation dont l’époustouflant Mad Max : Fury Road, Zoë Kravitz s’impose à présent comme l’étoile montante du ciné US !

Pour rappel, Mad Max : Fury Road sortira en France le même jour que sa projection cannoise, le 14 mai.