Mad Max : Fury Road : Un succès sans borne

Avalant les kilomètres d’asphalte aussi vite que la critique l’encense, Mad Max a fait forte impression au 68e Festival de Cannes, où il était projeté la semaine dernière, Hors-Compétition. Très attendu, il est également en pole position des meilleures sorties ciné, fort d’un déluge de compliments et de réactions enthousiastes de la part de la presse internationale, visiblement bluffée par cette « baffe cosmique » (Écran Large). Porté par un Tom Hardy qui s’impose comme la meilleure relève de Mel Gibson et une Chralize Theron qui n’a aucune difficulté à envoûter le public en dépit de son crâne rasé et de son bras manquant, ce 4e opus frappe un grand coup. Marquant les esprits comme le premier volet l’avait fait en son temps, il prouve que le Guerrier de la route n’a rien perdu de sa puissance destructrice et qu’il fascine toujours autant les spectateurs d’aujourd’hui. Chronique d’un succès, à 100 à l’heure.

« Fantasme de cinéphile depuis son annonce, phénomène en devenir suite à une promotion hallucinogène, Mad Max : Fury Road vient d’exploser les rétines des festivaliers cannois. George Miller est de retour et il vient de mettre tout le monde d’accord », déclarait Écran Large au sortir de la projection du premier choc de ce 68e Festival de Cannes.

« Mad Max : Fury Road est bien la claque annoncée », confirme À voir à lire, détaillant : « Cette déflagration est telle qu’il pourrait bien s’agir du blockbuster cérébral le plus brillant de la décennie. Un trip postmoderne sous acide ». Un enthousiasme qui n’est pas démesuré, au vu de la cascade de superlatifs qu’on trouve dans les pages des articles qui tentent de mettre des mots sur l’expérience hallucinante de ce film à l’univers si particulier et si intense. « Attachez vos ceintures ! », préviens Le Dauphiné Libéré, tandis que Le Point évoque une œuvre « résolument contemporaine (et diablement féministe !) », à l’instar des Inrocks, qui résume : « À la fois raccord avec les premiers films de la saga et hyper contemporain, le nouveau Mad Max impressionne ».

Même son de cloche auprès la critique US, dont une partie des journalistes avait pu voir le film dès sa première mondiale, à Los Angeles. Certifié 99% 'fresh' par l’agrégateur référence Rotten Tomatoes, le dernier-né de George Miller confirme le talent inégalé du maître du thriller dystopique. « La franchise Mad Max n'a jamais été destinée au grand public, mais le devient en se renouvelant », note le Washington Post, tandis que ses confrères du Wall Street Journal saluent « une fantasmagorie qui transforme l’épique rage au volant (…) pour faire tourner de l’œil un public ravi ».

Également conquis, le Los Angeles Times ajoute simplement : « Ça valait le coup d’attendre ».

Ayant enregistré un record d’affluence dès sa sortie nationale, Mad Max : Fury Road culminait 270.000 entrées pour son premier jour d’exploitation. Pour rappel, ce quatrième volet – narrativement indépendant du reste de la saga – suit l’épopée chaotique et au combien périlleuse dans laquelle se lance 'Mad' Max Rockatansky à travers le désert. Sur sa route, il croise des personnages à l’apparence inquiétante, qui seront dans son camp, à l’instar de la pugnace Furiosa, ou contre lui… Mais, tandis que l’étau se resserre et que les ressources en eau et en essence s’amenuisent de plus en plus, parviendra-t-il à échapper au sombre avenir qui le guette ?

Pour le savoir, découvrez sans plus attendre Mad Max : Fury Road en salles (2D ou 3D), comme le préconise Écran Large : « Faites-vous porter pâle, abandonnez vos enfants, quittez le bureau, annulez vos rendez-vous et filez dans le cinéma le plus proche » !