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Mad Max : Fury Road : Nicholas Hoult, l’enfant terrible d’Hollywood

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Mad Max : Fury Road : Nicholas Hoult, l’enfant terrible d’Hollywood

Gravissant les échelons hollywoodiens à grandes enjambées depuis ses premiers pas d’acteurs il y a près de 20 ans, Nicholas Hoult est devenu l’étoile montante à suivre grâce à une filmographie foisonnante et éclectique, déjà riche d’une quarantaine de titres. Avec six projets sur les rails pour l’horizon 2015-2016, le comédien est très demandé et ne démérite pas à sa réputation de caméléon de la nouvelle scène US. Révélé à l’âge de 12 ans dans le rôle d’un pré-ado à problème avec Pour un garçon (2002), il cultive une image badass cristallisée par le personnage d’insoumis qu’il campait dans la série Skins, aujourd’hui poussée à son paroxysme par Mad Max : Fury Road (14 mai), où son personnage de tête brûlée rebat une nouvelle fois les cartes, en lui permettant de montrer un visage inédit, celui de Nux, l’un des protégés de l’incendiaire Furiosa (Charlize Theron). Portrait.

Du haut de ses 25 ans, Nicholas Hoult n’a rien à envier à ses pairs et peut se féliciter d’être dans les petits papiers de la critique, ainsi que dans ceux des BAFTA, qui l’avaient cité au Prix du Meilleur espoir en 2010. S’il n’était pas né en 1985, quand le premier Mad Max est sorti sur les écrans, l’interprète de Nux a pourtant toute légitimité à figurer au casting du reboot de la franchise, aux côtés d’un Tom Hardy plus musclé que jamais et d’une Charlize Theron méconnaissable. Enfant terrible d’Hollywood, il a conquis un public international sans tomber dans les pièges du star system et en restant intègre à sa cinéphilie innée.

Originaire de Wokingham, dans le sud-est de l'Angleterre, Nicholas Hoult grandit au sein d’une fratrie de quatre enfants et se passionne très tôt pour le théâtre. Un moyen de se faire remarquer dans cette famille nombreuse où il peut être difficile de se faire entendre mais, surtout, une véritable vocation ; à laquelle sa tante, la comédienne Anna Neagle, n’est pas étrangère. Il touche son rêve du doigt lorsque ses parents – une professeure de piano et un pilote de la British Airways – l’inscrivent à la prestigieuse Sylvia Young Theatre School de Londres. Porté par les encouragements des siens et les compliments du corps enseignant, qui décèle d’emblée son potentiel, le garçon devient un élève modèle.

Déjà, son aisance et son jeu instinctif impressionnent et le petit Nicholas ne tarde pas à décrocher son premier rôle en intégrant la distribution de la comédie dramatique Intimate Relations. Nous sommes en 1996 et, bien que l’enfant n’est que 6 ans, il fait preuve d’une prédisposition à l’actorat qui ne trompe pas. Au cours des années 1990, à l’exception de ce baptême cinématographique, il tourne cependant exclusivement pour la télévision, multipliant les apparitions dans des téléfilms et des épisodes ponctuels de feuilletons. Malgré le manque de visibilité de cette entame de parcours sur petit écran, Nicholas Hoult acquiert une belle expérience à travers ces projets de moindre importance, qui lui permettent d’aborder les années 2000 avec confiance.

2002 marque un premier tournant dans sa jeune carrière, puisque Nicholas est choisi pour incarner le rôle-titre de la comédie touchante et nuancée des frères Weitz, Pour un garçon. Donnant la réplique à Hugh Grant et Toni Collette, il est conforté dans son envie de faire du cinéma et met les bouchées doubles pour donner un nouvel élan à sa carrière, mais devra toutefois attendre d’avoir quelques années supplémentaires au compteur pour percer véritablement. Le rôle de Tony Stonem sera celui de la révélation. À 17 ans, Nicholas Hoult prouve qu’il a bien grandi en devenant la tête d’affiche de Skins, série britannique corrosive à souhait. Ultra-suivi en Grande-Bretagne comme à l’étranger, ce show lui vaut une belle renommée grâce à deux saisons chocs, diffusées entre 2007 et 2009.

Donnant un joli coup de pouce à sa carrière sur grand écran, Skins permet à l’adolescent de plonger dans la décennie suivante avec panache, d’autant que Tom Ford contribue à ce que la transition se passe en douceur en lui réservant un rôle dans son premier long métrage, A Single Man (2009), tout en le gardant sous son aile comme égérie de sa marque. Très vite, les choses s’accélèrent. Après un premier film d’action – Le Choc des Titans (2010) – un premier X-Men, et un passage par la 'case' comédie horrifique avec Warm Bodies, il obtient le rôle-titre de Jack le chasseur de géant (2013) dans une ambitieuse relecture du célèbre conte, signée Bryan Singer.

S’imposant comme le film de la maturité, Mad Max : Fury Road permet à présent au comédien d’achever sa mue et de frapper fort en se glissant dans la peau d’un réfugié du désert qui ne craint pas de se mesure aux obstacles qui le guettent... Un rôle sans concession, qui rend un bel hommage à la brutalité léchée de la saga culte de George Miller. Grâce à la sélection cannoise (Hors Compétition) dont le film vient d’être auréolé, nul doute qu’il s’agit du film évènement du printemps !

Pour rappel, Mad Max : Fury Road sortira dans toute la France le même jour que sa projection sur La Croisette, le 14 mai. Le 68e Festival de Cannes se déroule quant à lui du 13 au 24 mai prochains.

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