Mad Max : Fury Road : Josh Helman parmi les fous
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Fort d’un casting aussi prestigieux que détonant, le quatrième opus de la saga Mad Max a de quoi impressionner. Réunissant le crème hollywoodienne dans des rôles de composition enfiévrés, ce nouvel opus ne fait pas dans la demi-mesure et rend un bel hommage au titre qui initiait la franchise il y a plus de 35 ans. Emmené par un Tom Hardy testostéroné à souhait et une Charlize Theron méconnaissable, ce nouveau bijou signé George Miller fait aussi la part belle à une nouvelle génération de comédiens à suivre de près : Nicholas Hoult, l'enfant terrible d'Hollywood, Zoë Kravitz et Riley Keough – respectivement 'fille de' et 'petite-fille de' – ou encore la top Rosie Huntington-Whiteley, qui se glissera dans un rôle taillé pour elle en campant l’envoûtante Splendid. À cette alléchante distribution s’ajoute un autre talent prometteur, Josh Helman. Avant de le découvrir sous les traits du redoutable Slit le 14 mai – avec la sortie en salles de Mad Max : Fury Road et la projection Hors-Compétition du Festival de Cannes – retour sur son entame de parcours.
Si les fans de Josh Helman connaissent surtout ce jeune comédien comme le Jeb Oliver de Jack Reacher, ils auront du mal à le discerner à l’affiche de Mad Max : Fury Road. À l’instar de ses pairs, Josh a dû passer par la case 'relooking badass' pour intégrer l’équipe de fous qui s’affrontent dans le désert dystopique de ce quatrième opus survolté. Crâne rasé, cicatrices apparentes et regard charbonneux : Slit fait froid dans le dos. Tandis qu’au royaume des vilains Immortan Joe est souverain, Slit n’a pas non plus le profil de l’homme qu’on voudrait croiser sur une route déserte, comme Max s’en apercevra à ses dépens…
Originaire d’Adélaïde, au Sud de l’Australie, Josh Helman n’était pas né quand le premier Mad Max s’est emparé des écrans, mais il a grandi en étant marqué par ce film qui est longtemps resté au sommet du box-office, faisant la fierté nationale des cinéphiles des années 1980. Après une adolescence sans encombre, il décide de se jeter dans le grand bain du Septième Art, pour concrétiser un rêve qui l’habite depuis de nombreuses années : devenir acteur.
Pour autant, c’est par échelons successifs qu’il fait son entame de carrière, en débutant dans le film romantique All My Friends Are Leaving Brisbane (2007). Josh est alors âgé de 21 ans et, bien que ce rôle de figuration ne corresponde pas encore à ses attentes, ce premier projet lui permet de découvrir l’envers du décor et d’acquérir une bribe d’expérience cinématographique. La même année, il décroche le rôle régulier de Denni Maitland dans la série à succès Summer Bay, qui met en scène de jeunes Australiens férus de surf.
Ce rôle de la révélation lui permet de conquérir le cœur des téléspectateurs, toutefois Josh Helman rêve de faire ses preuves sur grand écran et c’est le thriller dramatique Animal Kingdom (2010) qui va lui en donner l’occasion. Après plusieurs années en creux, où il était simplement apparu dans une série et un court métrage, Josh saisit cette opportunité de renouer avec les plateaux de cinéma, tout en côtoyant des acteurs de renom, à l’image de Guy Pearce, Joel Edgerton (Gatsby le Magnifique) et Ben Mendelsohn.
Salué dans nombre de festivals, cet ovni signé David Michôd vaut à Josh Helman une notoriété internationale naissante, qu’il entretient dans la foulée avec un nouveau rôle à la télévision : le 1ere Classe Lew "Chuckler" Juergens dans la mini-série Band of Brothers: L'enfer du Pacifique. Auréolé du label HBO, il voit les portes d’Hollywood s’ouvrir et tourne successivement Jack Reacher (2012), Blinder (2013) et X-Men: Days of Future Past (2014). Avec trois longs métrages et une série en perspective pour l’année en cours, Josh Helman a désormais les projecteurs braqués sur lui et ne devrait pas manquer de faire forte impression dans Mad Max : Fury Road.
Pour rappel, le quatrième opus de la saga Mad Max sera présenté sur La Croisette le 14 mai prochain, le même jour que sa sortie officielle dans les salles françaises !