Warner Bros. Actualités Mad Max : Fury Road : Les confidences cannoises du casting

Mad Max : Fury Road : Les confidences cannoises du casting

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Mad Max : Fury Road : Les confidences cannoises du casting

Annoncé comme le premier choc du Festival, Mad Max : Fury Road (actuellement en salles) a tenu ses promesses en bluffant les journalistes au-delà de leurs espérances, avec son déluge de scènes d’action et de personnages badass à souhait. « Ni tout à fait le même, ni tout à fait un autre, Mad Max est toujours le roi de la route », souligne 20 minutes, qui en profite pour louer la « virtuosité de George Miller (…) qui revisite le mythe, le renouvelle et le métamorphose pour le rendre à la fois familier et totalement neuf ». De quoi ravir les fans de la première heure, tout comme les spectateurs qui découvrent son univers post-apocalyptique. Présents à Cannes jeudi dernier pour une conférence de presse riche en révélations, Tom Hardy, Charlize Theron, Nicholas Hoult, George Miller et Margaret Sixel – la monteuse du film – se sont prêtés au jeu des questions / réponses en distillant des anecdotes sur le tournage. Morceaux choisis.

« Pour faire un film comme celui-ci, ce que je voulais vraiment c’était une musique visuelle », a expliqué George Miller, précisant que Mad Max : Fury Road « a été écrit comme un grand roman graphique ».

Un parti pris artistique qui rapproche ce 4e opus frénétique du space opera, un genre cher au cœur des Wachowski (Jupiter : Le destin de l’Univers) ou de Kubrick. Mais c’est auprès d’un cinéaste plus classique que Miller est allé puiser une partie de son inspiration : Alfred Hitchcock, dont il admire la capacité à « faire des films que l’on peut voir n’importe où sans avoir besoin de sous-titres ». À l’instar du Maître du suspense, George Miller partage sa vie avec sa monteuse, Margaret Sixel. Et si, de la bouche du réalisateur : « Le tournage c’est un peu comme se lancer dans des Jeux Olympiques », le montage est une étape toute aussi exigeante, comme l’a expliqué la principale intéressée : « Sur 450 heures d’images enregistrées par les 3 à 12 caméras utilisées pour le tournage, le montage a nécessité 10 heures de travail quotidiennes, 6 jours par semaine ». Et George Miller de conclure : « Le montage était semblable à un Rubik's Cube géant, mais Margaret a veillé à ce qu’il n’y ait pas une répétition, je peux vous le garantir ».

Au vu des critiques dithyrambiques que Mad Max : Fury Road récolte sur La Croisette, nul doute que l’aspect formel du film a galvanisé la presse, autant que la performance des acteurs. Interrogé sur la genèse du projet, Tom Hardy reconnaît toutefois : « Au début j’ai un peu hésité à accepter le rôle parce que, pour moi comme pour tout le monde, Mad Max c’est Mel Gibson », tout en expliquant avoir fait une totale confiance au père de la saga : « Il fallait que je considère George [Miller] comme l’ancre à laquelle je devais m’atteler ». Également très impliquée dans son rôle, Charlize Theron lui donne la réplique en campant la combattive Furiosa, un « personnage sans concession », selon George Miller. L’actrice se souvient : « J’ai tout de suite vu le grand potentiel de ce projet », avant de revenir sur l’aspect féministe que certains journalistes voient dans le film :

« Ce personnage m’a permis de célébrer toute ma féminité, sans mettre les femmes sur un piédestal », précise-t-elle.

« Sur le tournage je me sentais frustré de ne pas comprendre tout ce qu’on me demandait de faire », reconnaît l’interprète de Max Rockatansky qui, époustouflé par le rendu final, nuance : « À ce moment George ne pouvait pas m’expliquer ce qu’il avait en tête, je dois m’en excuser auprès de lui ». Toute aussi impressionnée que son partenaire à l’écran, Charlize Theron ne tarit pas d’éloges sur le film : « J’ai été impressionnée par tous les efforts réalisés par George et le reste de l’équipe durant le temps de la post-production », décrivant cette étape comme « un temps de respiration » après un tournage forcément éprouvant. Un point sur lequel, le réalisateur observe : « L’actorat est parfois athlétique. Les plans étaient très courts et c’était donc difficile pour les acteurs d’entrer d’emblée dans leur rôle ». Conscient du talent de ses comédiens, il poursuit : « Je voudrais vraiment rendre hommage aux acteurs et remercier toute l’équipe technique ».

Rappelant « qu’il n’y a pas vraiment de chronologie entre les différents épisodes de Mad Max », Miller précise : « Nous revisitons à chaque fois un même univers ». Pour autant, impossible de ne pas se demander comment Mel Gibson perçoit ce reboot ; lui qui a initié l’aventure il y a plus de 35 ans. Une question qu’un journaliste de la salle a posée au créateur de Mad Max. « Mel [Gibson] a vu le film lors de la première mondiale à Los Angeles, quelques jours avant Cannes », a raconté George Miller. « On ne s’était pas vu depuis longtemps. (…) Il m’a posé des questions sur les acteurs et, à la fin, il m’a beaucoup félicité. Pour moi c’était un moment empreint d’émotion ».

Pour rappel, Mad Max : Fury Road est actuellement à l’affiche en 2D et 3D. Fort de son triomphe cannois, il a enregistré un record d’affluence en culminant à 270.000 entrées dès son premier jour d’exploitation et continue de tailler la route sous les meilleurs auspices !

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