Warner Bros. Actualités Les Miller, une famille en herbe : Les méchants français à Hollywood

Les Miller, une famille en herbe : Les méchants français à Hollywood

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Les Miller, une famille en herbe : Les méchants français à Hollywood

Alors que Les Miller, une famille en herbe galvanise actuellement le public américain en étant la comédie n°1 et qu’il réjouit les premiers chanceux à avoir pu découvrir le film en avant-première, le film de Rawson Marshall Thurber réserve encore de belles surprise aux fans d’humour décalé. Parmi les personnages secondaires à faire sensation, on retrouve le frenchie Tomer Sisley, qui campe un truand sans scrupule. L’occasion de se pencher sur les méchants français à Hollywood !

Personnages aussi importants que les héros de cinéma, les « vilains » – comme sont appelés les méchants outre-Atlantique – apportent un contrepoids non négligeable aux intrigues, en valorisant les traits du héros par leur caractère négatif contrastant. Ne bénéficiant pas de la même reconnaissance que leurs héroïques adverses, les méchants parviennent toutefois à occuper une place de choix dans le cœur des fans, prenant même parfois le pas sur le personnage principal ; à l’image du Joker incarné par Heath Ledger dans The Dark Knight, qui avait transcendé des millions de spectateurs. Si certains acteurs semblent abonnés au rôle du méchant, une tendance aux méchants français se profile depuis un certain temps aux États-Unis.

Initiée par Claude Rains, dont la vaste filmographie compte quasi-exclusivement des titres américains, cette tendance s’appuie sur des traits de caractères récurrents. Ainsi, le méchant français est un personnage vil et sournois, animé par son seul intérêt personnel et prêt à toutes les basses pour atteindre son but. Le comédien, doit ses lettres de noblesses à Casablanca, dans lequel il se situe pourtant du côté des gentils. Pour autant, le public conserve surtout de Claude Rains l’image d’un méchant de haut rang, notamment grâce à ses rôles de Procureur impitoyable dans La Ville gronde (1937) et de Prince Jean dans Les Aventures de Robin des Bois, l’année suivante.

Au début des années 2000, le cinéma fait de plus souvent appel aux acteurs français pour incarner ses méchants. Lambert Wilson se glisse ainsi dans le rôle emblématique du Mérovingien pour Les Wachowski à l’occasion des deux derniers volets de la saga Matrix : Reloaded et Revolutions (2003) avant de retenter l'expérience du « vilain » dans Catwoman (2004). L’élégance qui le caractérise est accentuée pour devenir un snobisme affirmé, qui rend son personnage d’autant plus marquant. En effet, pour laisser son empreinte, le méchant doit être facilement identifiable. Parfois caricaturaux, les méchants se distinguent ainsi souvent par une lubie, une apparence peu ordinaire ou une réplique emblématique. À l’image de son compatriote, Vincent Cassel rejoint également une grande production américaine en décrochant le rôle du redoutable François Toulour dans Ocean’s Twelve (2004), second opus de la franchise éponyme que réalise Steven Soderbergh.

Pour autant, les hommes n’ont pas le monopole du méchant français, qui se décline par exemple en méchante dans The Dark Knight Rises (2012), dans lequel Marion Cotillard fait un volte-face des plus mémorables, devant la caméra de Christopher Nolan. À la différence des méchants conventionnels, la méchante française emploie généralement sa féminité pour duper plus facilement le héros. Son innocente apparence est son principal atout, comme le prouve Eva Green dans Dark Shadows (2012). Dans cette comédie fantastique, Tim Burton fait endosser à la belle le rôle d’une sorcière, qui se situe à n’en pas douter dans la droite ligne de la Vamp hollywoodienne.

Pour rappel, Les Miller, une famille en herbe sort sur les écrans le 18 septembre prochain.

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