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Astrid Bergès-Frisbey, une frenchie au royaume d’Arthur

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Astrid Bergès-Frisbey, une frenchie au royaume d’Arthur

Si l’annonce de Charlie Hunnam en roi Arthur dans le nouveau film de Guy Ritchie a ravi les fans, on connaît moins sa reine, la jolie et mystérieuse Guenièvre. Dans la légende arthurienne, elle vole le cœur du détenteur d’Excalibur. S’il faudra attendre le 17 mai pour savoir comment le réalisateur de Sherlock Holmes intègre cette protagoniste féminine à sa version modernisée, on sait déjà qui se glisse dans sa robe à corset : Astrid Bergès-Frisbey . Mais qui est cette frenchie qui a un pied à Hollywood ? Portrait.

Formée au Cours Simon

Bien souvent, les Français sont abonnés aux rôles de méchants dès qu’ils franchissent l’Atlantique. Vincent Cassel en François Toulour de la saga Ocean’s , Lambert Wilson en Mérovingien des Wachowski et Claude Rains en Prince Jean des Aventures de Robin des Bois (1938) en sont la preuve. Avec son sourire ravageur, Astrid Bergès-Frisbey fait désormais mentir cette tradition et ce n’est pas une première : certains se souviennent qu’elle campait une envoûtante sirène dans Pirates des Caraïbes : La Fontaine de jouvence (2011), le film qui lui a ouvert les portes du cinéma américain.

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Francisé, son prénom s’écrit normalement « Àstrid » comme la jeune femme est catalane par son père. D’origine franco-américaine par sa mère, elle passe sa prime enfance à Barcelone avant que sa famille ne s’installe à Paris quand elle a 5 ans. Suite au divorce de ses parents, l’adolescente déménage ensuite à Royan , où elle connaît ses premiers émois théâtraux, sur les planches d’Antigone , pièce classique qui lui donne goût à la scène. À l’âge de 17 ans, Astrid Bergès-Frisbey monte à Paris et entre au Cours Simon , après avoir un temps songé à devenir ostéopathe.

Éclectique et polyglotte

C’est en 2007 et à la télévision qu’elle débute sa carrière d’actrice. Astrid Bergès-Frisbey fait coup double en apparaissant dans deux fictions cette année-là : la série Sur le fil et le téléfilm Divine Émilie , qui lui vaut déjà de porter un costume d’époque. Dans la foulée, la comédienne débutante fait un bond dans le passé de la Seconde Guerre mondiale pour Elles et moi , puis décroche son premier rôle au cinéma : Suzanne dans Un barrage contre le Pacifique (2008) de Rithy Panh, face à Isabelle Huppert et Gaspard Ulliel. L’année suivante, elle est Juliette dans la comédie familiale de Lucien Jean-Baptiste La Première étoile .

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Doublement primé au Festival de l’Alpe d’Huez et acclamé par le public, ce long métrage donne de l’élan à son parcours et Astrid Bergès-Frisbey est choisie pour figurer au générique du quatrième opus de Pirates des Caraïbes . Présenté hors compétition au Festival de Cannes, ce film vaut à la comédienne de recevoir le trophée de la révélation féminine Chopard . Parallèlement, elle incarne le rôle-titre de La Fille du puisatier pour Daniel Auteuil et celui de Juliette dans le drame éponyme de Pierre Godeau. Oscillant entre films grand public, cinéma d’auteur et grosses productions, la jeune femme montre son penchant à l’éclectisme. Après un détour SF par I Origins (2014) et un crochet par la romance franco-italienne Alaska , Astrid Bergès-Frisbey retrouve la langue de Shakespeare et le registre historique dans Le Roi Arthur .

Dans le métier depuis 10 ans seulement, elle peut déjà se féliciter d’une belle filmographie. Retrouvez-la dans le dernier film de Guy Ritchie le 17 mai !

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