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À vos fourneaux avec Le Pôle Express

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À vos fourneaux avec Le Pôle Express

Parmi les innombrables films de Noël, certains tirent leur épingle du jeu. Mêlant histoire traditionnelle et révolution stylistique, Le Pôle Express (2004) fait souffler un vent de féérie sur ce genre. Sorti au cinéma il y a plus de dix ans, il a permis à Robert Zemeckis de se positionner comme l’un des pionniers de la motion capture. Un procédé à mi-chemin entre live action et images de synthèse, qui rend les personnages plus vrais que nature. Retour sur ce bijou d’enchantement pour enfant (dès 6 ans) avec la recette des sucres d’orge !

Départ au pays du Père Noël

Aussi rapide que le Poudlard Express de J.K. Rowling, le Pôle Express qui donne son titre au film ne fait pas route vers l’école de Dumbledore – bien qu’il en possède la magie – mais vers le Grand Nord. Un paysage enneigé qui sert de décor au livre dont s’inspire le scénario : Boréal-express ( The Polar Express ), que Chris Van Allsburg publie en 1985 sous forme d’album illustré. Fin connaisseur de la littérature enfantine, l’auteur de Jumanji possède une écriture visuelle qui se prête aux adaptations cinématographiques. Professeur de design à l’Université de Rhodes Island quand il ne prend pas la plume pour imaginer ses époustouflantes aventures, Van Allsburg trouve un digne héritier en Robert Zemeckis, pour qui le projet de film appelle un esthétisme singulier .

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Faisant le pari de la motion capture , le réalisateur de Qui veut la peau de Roger Rabbit ? – qui mêlait déjà prises de vue réelles et animation – relève un beau défi. Devant sa caméra, des acteurs en chair et en os munis de capteurs campent des personnages qui sont ensuite « habillés » d’images de synthèse. Un procédé que Zemeckis mettra à profit du long métrage qui constitue le versant plus adulte de ce diptyque en motion capture, La Légende de Beowulf (2007). La scène de nu d’Angelina Jolie aura d’ailleurs conduit la critique à souligner l’impression de réalisme de la motion capture. Ici, c’est Tom Hanks qui se hisse en haut de l’affiche, en renouant pour la quatrième fois avec celui qui lui a valu de décrocher l’Oscar pour Forrest Gump et le Golden Globe pour Seul au monde . Jamais à un challenge près, celui qui interprètera six rôles dans Cloud Altlas , s’entraîne en incarnant cinq avatars dans Le Pôle Express .

Conte révolutionnaire

Avec son épaisse moustache (pas aussi blanche que celle de Sully ) et sa grosse casquette, le personnage d’Hanks passerait presque pour un conducteur de train ordinaire. Mais cet homme aux mille visages n’est pas exactement celui que l’on croit et, derrière les apparences, il renferme un secret extraordinaire … C’est ce que son jeune passager va découvrir, au fil d’un voyage onirique . On ignore son nom, toutefois son doubleur est bien connu, puisque celui qui apparaît au générique comme « le garçon » n’est autre que Josh Hutcherson , futur Peeta de la saga Hunger Games . Dans cette fable initiatique où se croisent de légendaires icônes de Noël – Scrooge, les elfes et même la Mère Noël – impossible de ne pas se laisser cueillir par la nostalgie de l’enfance.

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« Zemeckis vient de faire entrer le conte de Noël dans le XXIe siècle » (Score)

Évoquant un « bonheur visuel », Le Figaroscope salue « un conte de Noël numérique et féerique signé Robert Zemeckis qui a le sens du merveilleux ». « C'est comme si on entrait dans un livre d'enfant ancien, au charme désuet, au graphisme rêveur », observe Le Figaro Magazine , tandis que Paris Match loue « une pure merveille graphique ». Au-delà de son aspect formel – dont Peter Jackson sera le successeur avec sa double trilogie en Terre du Milieu – Le Pôle Express invite au dépaysement. Une question taraude le petit héros : le Père Noël existe-t-il vraiment ? Réponse à l’arrivée en gare même si plus encore que la destination c’est le voyage qui compte, comme tendent à le suggérer Zemeckis et William Broyles Jr. à travers leur scénario adapté.

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Sans plus attendre, place à une recette de Noël pour petits et grands : les sucres d’orge !

Les ingrédients (pour 20 sucres d’orge)

  • 250 g de sucre semoule
  • 200 g de glucose
  • 10 cl d’eau
  • 1 cuillère à café de jus de citron
  • 3 gouttes d’extrait de vanille, de colorant rouge et d’arôme naturel de framboise

La préparation

  1. Dans une casserole, versez le sucre, le glucose, l’eau et le jus de citron. Mélangez à l’aide d’un fouet. Chauffez à feu moyen et couvrez pour laisser mijoter jusqu’à ébullition. Retirez alors le couvercle et plongez un thermomètre adapté dans le mélange. À 140 °C, ajoutez la vanille liquide et continuez la cuisson jusqu’à 150 °C.
  2. Pour ne pas vous tacher avec le colorant, munissez-vous de gants de cuisine spécifiques. Séparez votre préparation en deux, en versant la moitié sur un tapis antiadhésif. Dans la casserole, ajoutez le colorant et l’arôme de framboise, mélangez, puis portez à ébullition un bref instant. Versez cette seconde moitié colorée sur le tapis, à côté de la première.
  3. Travaillez le sucre à la main pour qu’il soit suffisamment ferme, en l’étalant et le repliant sur lui-même à la manière des machines à guimauve. Lorsqu’il prend une consistance satinée, confectionnez des cylindres : 20 blancs et 20 rouges, d’une trentaine de cm. Il ne vous reste plus qu’à entrelacer les sucres blancs et rouges en torsade.

C’est prêt, bonnes fêtes !

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L’accompagnement idéal pour savourer Le Pôle Express . Disponible en Blu-ray 2D et 3D en cliquant ici.

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