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À vos fourneaux avec La Prisonnière du désert

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À vos fourneaux avec La Prisonnière du désert

Décrit par les puristes comme un western crépusculaire, à la forme poétique et à l’intrigue intense, La Prisonnière du désert (1956) est l’un des films les plus représentatifs du tournant que John Ford a opéré, au seuil de l’ultime chapitre de sa carrière. Dans ce film, où il dirige son tandem d’acteurs fétiches – John Wayne (le plus connu, 18 collaborations) et Ward Bond (plus confidentiel mais 19 collaborations), le maître du classicisme américain donne une leçon de cinéma. Parmi son impressionnante filmographie de 145 titres – mêlant courts métrages, longs et documentaires – nombreux sont les chefs-d’œuvre qui portent son nom. Mais, ce qui différencie La Prisonnière du désert, c’est sa patte. Au-delà de son ancrage dans les codes du genre, ce drame filial âpre est peut-être l’un de ses plus personnels. À l’occasion de sa projection spéciale en version restaurée sous l’égide de La Septième Obsession , décryptage, autour d’une recette au goût amer : le porridge aux flocons d’avoine .

Un western singulier

Au registre du western, chevaux, bandanas négligemment noués autour du cou et virevoltants, sont légion et, comme souvent, c’est dans un décor rural et austère que se déroule l’intrigue. Si la 'prisonnière du désert' évoque la petite Debbie, incarnée par une Natalie Wood en pleine ascension depuis La Fureur de vivre (1955), le titre VO est plus parlant : The Searchers (les chercheurs). Adapté du roman éponyme d'Alan Le May , il relate la quête désespérée d’un vétéran de la Guerre de Sécession (Wayne) et de son neveu adoptif ( Jeffrey Hunter ) pour retrouver la trace de la benjamine de la famille, enlevée par les Comanches. Une tragédie qui sert de matière à John Ford pour tisser la fresque dramatique qui lui tient à cœur. Avec un étalonnage des couleurs teinté des tons ocres du Canyon de Palo Duro, La Prisonnière du désert revêt toute l’intensité propre au cinéma de Ford.

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Loin de l’archétypal cowboy valeureux et sans faille, l’anti-héros que campe John Wayne est sensiblement éloigné du leitmotiv auquel The Duke a habitué son public. Au regard de l’arc narratif et de la psychologie de son personnage, l’ancien Confédéré Ethan Edwards est rongé par une vengeance aveugle , de sorte que le moteur de l’action n’est ni d’ordre patriotique, ni d’ordre familial. À ses côtés, son neveu a des motivations fraternelles (Debbie étant sa petite sœur adoptive), qui constatent avec la violence de celui qui le guide, à reculons, dans les paysages désertiques du Texas . D’emblée, leur relation est marquée par une vive animosité, jusqu’à ce qu’elle se change en une relation filiale , qui ne dit pas son nom, et qui insuffle une émotion supplémentaire au film.

La complicité des deux John et de Ward Bond

Avec son double niveau de lecture et sa maturité de ton, La Prisonnière du désert est l’un des films les plus aboutis que le tandem Ford / Wayne ait co-signé. 12e de leurs 18 projets communs , il témoigne du rapport de confiance qui unissait les deux hommes. Les inconditionnels apprécieront également de voir Ward Bond se glisser dans le costume d’un révérend – qui se trouve aussi être Capitaine de bataillon – semblant avoir été taillé pour lui. Éternel complice des deux John , cet abonné des seconds rôles parvient, une fois de plus, à apposer sa marque en livrant une performance tout en nuances et en drôlerie. Lorsqu’on le voit poser son chapeau haut-de-forme pour s’attabler avec les Edwards dans le ranch familial, impossible de ne pas penser à Buster Keaton . C’est toutefois une autre séquence de repas qu’on retiendra, celle d’un jour en apparence ordinaire, préfigurant le drame d’une attaque indienne imminente. Une séquence où la famille Edwards apprécie un bol de porridge, sans se douter qu’il sera le dernier de ce foyer voué à disparaître…

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Sans plus attendre, place à la recette du porridge aux flocons d’avoine !

Les ingrédients (pour 4 personnes) :

  • 1 paquet de de fruits secs
  • 50 g de sucre roux
  • 16 pistaches
  • 8 pruneaux secs
  • 1 tasse de flocons d'avoine (de préférence bio)
  • 20 cl de lait
  • 1 cuillère à soupe de sucre vanillé

La préparation

1.Dans une petite casserole, commencez par chauffer le lait jusqu’à le faire bouillir. Versez progressivement les flocons d’avoine, tout en mélangeant à l’aide d’une spatule en bois pendant 5 minutes.

2.À feu doux, remuez sans discontinuer en attendant que l’ébullition reprenne : c’est le signal qui vous indique qu’il faut alors couvrir la préparation et la laisser mijoter pendant une vingtaine de minutes.

3.En fin de cuisson, quelques minutes avant de servir, ajoutez les fruits secs et les pistaches, puis mélangez une dernière fois, de façon à obtenir un rendu le plus homogène qui soit.

Astuce : Servez tiède et avec un filet de sirop d’érable ou de miel pour les gourmands.

C’est prêt !

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