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Journée Internationale de la danse : En piste avec le Septième Art

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Journée Internationale de la danse : En piste avec le Septième Art

Valse, tango, bachata, salsa, farandole, ballet, claquettes… la danse se décline sous toutes ses formes au cinéma. Du danseur amateur, qui s’essaie à quelques pas maladroits, à la ballerine confirmée pour qui entrechats et pirouettes n’ont aucun secret, les personnages de fiction ne sont pas égaux quand il s’agit de bouger son corps en musique. Drôles ou tragiques, anecdotiques ou intenses, les scènes dansées soulignent les liens ténus qui unissent Sixième et Septième Arts. En cette Journée Internationale de la danse, retour – subjectif – sur ces films où les pieds des acteurs ne semblent plus toucher terre et où la magie du cinéma bat la mesure.

Trouvant son origine dans les traditions ancestrales, la danse a sans cesse évolué au fil des siècles pour se décliner à travers une multitude de variantes éclectiques. Représentant un pan essentiel de la comédie musicale, la danse filmée connaît son apogée dans les années 1930, après avoir été immortalisée sur la pellicule dès les prémices du muet ; à l’image de la fameuse Danse Serpentine de Loie Fuller qui – effectuée en 1896, soit un an après la naissance du cinéma, puis colorisée en 1899 – avait surtout valeur de test chromatique. À cette époque, la musique a beau être jouée simultanément à la projection, au piano, la synchronisation des mouvements sur les notes paraît accessoire.

Ce qui compte, c’est de restituer une émotion (Charlie Chaplin et la danse des petits pains de La Ruée vers l’or) ou de faire avancer la trame narrative du récit (la danse qui scelle la réconciliation du couple de l’Aurore de Murnau). Si les numéros de danse prégnants ne manquent pas, certains ont marqué l’histoire du cinéma en forgeant le premier Âge d’Or du film musical américain. C’est le cas de la quasi-totalité des apparitions de Fred Astaire à l’écran. Danseur hors pair il s’est produit pour la première fois sur les planches à l’âge de 6 ans, aux côtés de sa sœur Adele et, dès lors, le virus de la danse ne l’a plus quitté.

Comptant une cinquantaine de titres à sa filmographie, Fred Astaire s’illustre aussi bien seul qu’en couple, comme en atteste son duo de légende avec Ginger Rogers – 10 collaborations au total – ou avec Cyd Charisse, alias 'The Legs', qui lui donne la réplique dans Tous en scène ! (1953), signé de son réalisateur fétiche Vincente Minnelli. À l’instar d’Astaire, avec qui il partage de nombreux points communs et une scène d’anthologie dans Ziegfeld Follies (1946), The Babbitt and the Bromide, Gene Kelly a également incarné l’archétype du héros de screwball comedy. Dans Un Américain à Paris (1952), il campe un expatrié un brin bohème croisant la route de la belle Lisa (Leslie Caron), devant la caméra de Minnelli ; toujours lui.

Avec Kelly, le music-hall prend une nouvelle dimension et, alors que Chantons sous la pluie (1952) s’impose d’emblée comme un modèle du genre, Michel Hazanavicius ne manquera pas de lui rendre hommage avec The Artist (2011). Pour l’anecdote, Jean Dujardin a poussé le jeu jusqu’au Palais des Festival, en venant chercher son Prix d’Interprétation cannois avec un numéro de claquettes digne de ceux qu’exécute son personnage pour impressionner l’irrésistible Peppy Miller (Bérénice Bejo). Sorti sur les écrans deux ans plus tard et ayant également reçu les honneurs du Festival de Cannes en faisant l’ouverture de la 66e édition, Gatsby le Magnifique (2013) est empreint de la même nostalgie.

Bien que cette adaptation du classique d’F. Scott Fitzgerald par Baz Luhrmann fasse la part belle aux Années Folles, et donc au charleston, les séquences plus intimistes que partagent le milliardaire (Leonardo DiCaprio) et l’envoûtante Daisy (Carey Mulligan) ajoutent un soupçon de valse des plus appréciables. Autre relecture d’une œuvre existante, Fame (2009) montre que la danse est intemporelle et que la troupe amateur des années 2000 n’a rien à envier à celle de 1982. Animés d’une indéfectible passion pour la danse, les élèves de l’emblématique High School of Performing Arts de New York mettent une nouvelle fois leur talent au service de leurs rêves de gloire. Un crédo que Mumble met en pratique, à sa manière, dans le diptyque Happy Feet.

Sortis en 2006 et 2011, ces deux bijoux d’animation signés George Miller (saga Mad Max) prouve qu’à défaut d’être un bon chanteur, on peut toujours tenter de devenir le roi des claquettes ! Sur le petit écran et dans un registre non moins décalé, Friends a aussi dévoilé un sensationnel numéro de danse dans l’épisode 610, Celui qui souhaitait la bonne année, lorsque Ross et Monica entament un revival de la danse qu’ils avaient mise au point à la fac, 'la routine'. Une danse de leur invention, qui leur avait valu « la mention honorable dans la catégorie danse entre frère et sœur », comme le rappelle Ross, pour rassurer Monica qui doute que la routine soit bien comprise par les téléspectateurs de l’émission Le Réveillon Rock de Dick Clark, où ils cherchent désespérément à attirer l’attention du cadreur.

Devenir célèbre en dansant devant un public : un défi que Channing Tatum a lui-même relevé au début de sa carrière et dont Magic Mike (2012) s’inspire fortement. Reprenant du service dans la suite – toute aussi dévêtue – de ce film à succès, l’acteur-danseur ne manquera pas d’éblouir ses fans avec Magic Mike XXL, le 8 juillet au cinéma !

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