Warner Bros. Actualités Jeremiah Johnson : Le bijou de Sydney Pollack a 45 ans

Jeremiah Johnson : Le bijou de Sydney Pollack a 45 ans

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Jeremiah Johnson : Le bijou de Sydney Pollack a 45 ans

Mésestimé du grand public, Sydney Pollack a tiré sa révérence il y a près de dix ans. En 2006, il faisait l’honneur de sa présence au Festival de Cannes pour une ultime master class retraçant les temps forts de sa carrière de metteur en scène. Parmi les films évoqués, Jeremiah Johnson (sélectionné à Cannes en 1972) tient une place de choix dans le cœur du réalisateur. À présent qu’il souffle sa 45e bougie , retour sur ce western intimiste inspiré du même trappeur que The Revenant . Disponible en DVD en cliquant ici.

Robert Redford le mountain man

Au milieu du XIXe siècle, John « le mangeur-de-foie » Johnson est devenu célèbre en survivant à des conditions extrêmes. Ex-militaire ayant décidé de rompre tout lien avec la civilisation, il n’est pas sans rappeler le baroudeur d’Into the Wild . Blessé, affamé et promis à une mort certaine, ce mountain man a su dompter l’enfer blanc qui aurait dû être son tombeau. La fameuse séquence de son combat avec l’ours n’est pas dotée pas les effets spéciaux d’Iñárritu mais a tout de même valu à cette première mouture seventies de captiver le public.

Troisième collaboration de l’emblématique tandem Pollack / Redford (huit films au total), Jeremiah Johnson se situe à la croisée du conte philosophique et du western. Après que Ford et Hawks ont laissé les rênes du western classique aux pères du western spaghetti, le genre se réinvente devant la caméra du réalisateur d’Out of Africa . Plus contemplatif et sensoriel que les modèles traditionnels, ce film d’aventure joue la carte du cadre naturaliste.

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L’Utah comme toile de fond

On serait tenté de penser qu’incarner cet anti-héros solitaire est synonyme de « rôle à Oscar® », pourtant l’Académie a été sourde à la bluffante prestation de Redford. Tombé dans l’oubli pour une frange de la jeune génération, le film bénéficie néanmoins de 93% de satisfaction critique sur Rotten Tomatoes . « Étrange cas que ce chef-d’œuvre de Sydney Pollack et sans doute l'un des derniers monument(s) du western », peut-on lire sur Critikat.com . Louant la BO de John Rubinstein , le New York Times salue « des moments d’une grande beauté et d’un pathos profondément mérité ».

« Un film (…) immensément attrayant » (Time Out)

Dans le décor hostile des Rocheuses de l’Utah, c’est le thème de la nature impitoyable qu’on retrouve. En filigrane se dessine aussi le symbole de la contestation contre la guerre du Vietnam , qui agitait la jeunesse américaine de l’époque. À travers sa rencontre avec un Indien qui le prend sous son aile, Jeremiah Johnson véhicule un message de tolérance aux autres et au monde. Une ouverture qui a parfois fait défaut aux films de l’âge d’or hollywoodien et qui possède toujours un écho actuel, 45 ans après la sortie du film.

Jeremiah Johnson , disponible en DVD en cliquant ici.

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