Warner Bros. Actualités Inherent Vice: PTA propulse la critique dans les seventies

Inherent Vice: PTA propulse la critique dans les seventies

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Inherent Vice: PTA propulse la critique dans les seventies

Considéré comme le prodige du cinéma américain depuis que Boogie Nights (1997) a bousculé les codes de la comédie en lui valant sa première citation aux Oscars, Paul Thomas Anderson – PTA pour ses fans – enchaîne les succès. Devenu le chouchou des festivals internationaux en 20 ans de carrière, Anderson n’a aucun mal à convaincre la crème des acteurs US de le suivre dans ses projets, à l’instar de Joaquin Phoenix, qu’il retrouve trois ans après l’avoir dirigé dans The Master et de Reese Witherspoon ; avec qui ce dernier formait le tandem Cash / Carter de Walk The Line (2005). Réputé inadaptable, le roman de Thomas Pynchon, dont s’inspire Inherent Vice, prend une nouvelle dimension à travers l’objectif de Paul Thomas Anderson, comme l’a loué la critique en évoquant une « réussite cinématographique » (Parade Magazine). À J-1 de la sa sortie en France, revue de presse sélective des meilleures réactions.

Doublement nommé aux Oscars, Inherent Vice a déjà un beau palmarès derrière lui. Lauréat d’une vingtaine de récompenses, glanées au fil de ses sélections en festivals, il enchante la presse spécialisée depuis sa projection en avant-première mondiale, dans le cadre de la 52e édition du NYFF. Retenue à la programmation du Festival de l’AFI un mois plus tard, cette comédie décalée plonge le spectateur dans l’atmosphère enfumée et planante de la Californie des seventies. Un 'trip' drôle et jouissif, servi par une impressionnante brochette d’acteurs, tous aussi méconnaissables qu’irrésistibles.

Contacté par son ancienne petite amie – Shasta, alias Katherine Waterston – Larry 'Doc' Sportello (Joaquin Phoenix) va accepter de l’aider à se sortir du mauvais pas dans lequel elle se trouve, sans se douter du nid de problèmes où il vient de mettre les pieds. Détective hippie à la réputation marginale, Doc va tenter, tant bien que mal, de mener l’enquête sur l’étrange affaire dans laquelle Shasta est impliquée : désormais en couple avec un magnat de l’immobilier, elle craint que l'épouse de ce dernier et son amant ne conspirent pour le faire interner dans un asile… Mais pas facile pour le détective de garder les idées claires, entre ses délires paranoïaques et les nombreux obstacles qui s’accumulent sur sa route.

Saluant le formidable travail d’adaptation de PTA, la presse française qualifie Inherent Vice de « film noir, drôle et Kafkaïen, tout en hallucinations et en digressions » (MYTF1), avant de détailler : « [Paul Thomas Anderson] rend hommage au Nouvel Hollywood, citant Robert Altman et Arthur Penn, privilégiant l'errance des personnages aux rebondissements de l'intrigue pour que le spectateur partage leur mélancolie existentielle ».

Même son de cloche outre-Manche, dans le papier du Daily Mail, qui parle d’une « adaptation fidèle du roman de Thomas Pynchon, à mi-chemin entre Raymond Chandler et Alice au pays des merveilles ».

Aux États-Unis, où le film obtient 72% de satisfaction selon le site de référence Rotten Tomatoes, USA Today explique : « Il faut le voir comme un film fait pour être vécu plutôt qu'entièrement compris », insistant sur l’aspect sensoriel auquel renvoie Inherent Vice. Loin de se cantonner au genre du polar dont il est empreint, ce septième long métrage de PTA explore de nombreux registres, allant de la comédie noire au film choral. Une dynamique qui n’est pas sans rappeler celle de Magnolia (1999) et qui a conquis Rolling Stone :

« Vous ne doutez pas un instant d'être entre les mains d'un génie », annonce le magazine.

« Comme la plupart des films de Paul Thomas Anderson, Inherent Vice est fait pour être impénétrable », renchérit le Wall Street Journal, qui conseille : « La meilleure approche (…) est de savourer les images qui font rêver ». Un cocktail détonnant, résumé en quelques lignes par le New York Times : « Anderson a condensé le livre avec une précision chirurgicale, abandonnant des intrigues secondaires, des personnages et des lieux tout en conservant le fil rouge sociopolitique de l'histoire ainsi que des détails terriblement drôles ».

Le mot de la fin revient à Écran Large, qui conclut : « Paul Thomas Anderson vous convie à un trip hallucinogène profond et entêtant ».

Pour rappel, Inherent Vice sort sur les écrans français dès demain !

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