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À vos fourneaux avec Inherent Vice

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À vos fourneaux avec Inherent Vice

En salles depuis la semaine dernière, Inherent Vice captive les spectateurs grâce à son mélange d’humour décalé et de suspense prégnant. Grand retour de Paul Thomas Anderson à ses fondamentaux, cette adaptation de l’œuvre culte de Thomas Pynchon permet au 'prodige d’Hollywood' – comme la presse le surnomme – de renouer avec la veine délirante de Boogie Nights (1997). Porté par un Joaquin Phoenix aussi méconnaissable qu’irrésistible, Inherent Vice fait la part belle à un florilège de savoureux personnages, dans la pure tradition andersonienne. Aux côtés d’un Owen Wilson énigmatique, d’une envoûtante Katherine Waterston et d’une Reese Witherspoon ultra-laquée, Josh Brolin se glisse dans la peau d’un inspecteur du LAPD à la délicieuse bougonnerie : Christian 'Bigfoot' Bjornsen. Sans spoiler l’intrigue, Bigfoot s’illustre dans de nombreuses scènes, dont une séquence qui vaut son pesant de popcorns et qui se déroule dans un diner, où il déguste des pancakes. L’occasion de revenir sur ce classique de la cuisine américaine, avec une recette à revisiter selon sa créativité !

Ancrée dans la Californie de la fin des années 1960, l’histoire d’Inherent Vice est impossible à résumer tant les multiples intrigues connexes qui constituent ce long métrage en font un modèle de film ramifié. Décrit comme « un film fait pour être vécu plutôt qu'entièrement compris » par USA Today, Inherent Vice relève davantage de la sensation que de la compréhension exhaustive. Un parti pris auquel les fans de Paul Thomas Anderson seront sensibles, au même titre que les inconditionnels de Thomas Pynchon. Fidèle à l’essence de l’œuvre originale, PTA signe une œuvre chorale où protagonistes et personnages secondaires se croisent et s’entremêlent au rythme de rebondissements en cascade.

On y suit les pérégrinations houleuses et enfumées de Larry 'Doc' Sportello (Joaquin Phoenix) dans le décor fictif de Gordita Beach, lieu de villégiature privilégié de la communauté hippie. Contacté par son ancienne petite amie, cet atypique détective se retrouve en charge d’une enquête qui ne s’annonce pas simple. Malgré sa réputation marginale, il accepte de remonter la piste d’un magnat de l’immobilier, disparu dans d’étranges circonstances et qui pourrait avoir été victime de la conspiration de son épouse et de l’amant de celle-ci… Une situation de départ plutôt confuse, qui ne va pas en s’arrangeant pour Doc, qui peine à garder les idées claires à cause des délires paranoïaques auxquels il est sujet et des obstacles qui s’accumulent.

Fort d’un enthousiasme qui confirme son statut de chouchou de la critique Paul Thomas Anderson fait une nouvelle fois état de son talent aux manettes de ce film, à mi-chemin entre Pulp Fiction (1994) et The Big Lebowski (1998). En s’attelant à un roman réputé inadaptable, auquel il parvient à insuffler son regard de cinéaste indépendant, PTA donne une leçon de cinéma à ses pairs et permet à des personnages de papier de prendre vie sur grand écran. Pour donner la réplique à Joaquin Phoenix, le réalisateur de The Master a choisi de faire appel à un comédien qui n’a cessé de faire ses preuves à Hollywood depuis sa révélation dans Les Goonies (1985) : Josh Brolin.

Décrit par Pynchon comme « un type empreint de mélancolie », Bigfoot n’en demeure pas moins extrêmement drôle lorsqu’il renaît à travers l’objectif de la caméra d’Anderson. Antithèse du hippie décomplexé qu’incarne Joaquin Phoenix, il forme un duo antagoniste avec lui et partage des séquences à haute portée cinéphilique, à l’instar du face-à-face que se livre les deux hommes dans le restaurant qui sert de décor à la fameuse scène des pancakes. Dans un improbable Japonais, Bigfoot prend des airs de petit garçon au bord de la crise de nerfs lorsqu’il réclame ses pancakes. Un décalage qui cristallise à lui seul toute la drôlerie de ce personnage, dont on ne se lasse pas de découvrir les sautes d’humeur à chaque fois qu’il entre dans le champ.

Si, comme lui, vous ne pouvez pas vous passer de pancakes au petit déjeuner, la recette qui suit est faite pour vous !

Très simple et adaptable à l’infini en fonction de vos envie, elle nécessite (pour 4 pers.) :

  • 250 g de farine
  • 30 g de sucre
  • 2 œufs
  • 1 sachet de levure traditionnelle
  • 65 g de beurre
  • 30 cl de lait
  • 1 pincée de sel

Attention, avant de vous lancer, prévoyez de laisser reposer la pâte une heure au minimum.

1) Dans un saladier, versez la farine, la levure et le sucre en formant un puit. Rajoutez ensuite les œufs entiers et mélangez le tout de sorte à former une préparation la plus homogène possible.

2) Incorporez le beurre – que vous aurez préalablement fait fondre – puis délayez progressivement en versant le lait doucement, tout en mélangeant. Il est important de bien mélanger afin d'éviter les grumeaux.

3) Réservez une heure au frigo. Vous pouvez maintenant verser une louche de pâte dans une poêle légèrement huilée, en retournant à mi-cuisson. Petite astuce, pour être sûr de retourner le pancake au moment adéquate, attendez que de petites bulles se forment à la surface : c’est votre signal pour faire cuire l’autre côté.

4) Enfin, servez avec du sirop d’érable pour respecter la recette traditionnelle, ou avec du coulis de fruit rouge, de la pâte à tartiner, du miel, de la glace, des fruits ou, tout simplement, une noisette de beurre.

Pour rappel, Inherent Vice est à déguster actuellement au cinéma !

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