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Inherent Vice: Owen Wilson, la légèreté du rire

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Inherent Vice: Owen Wilson, la légèreté du rire

Abonné aux comédies, Owen Wilson cultive l’art de l’autodérision avec talent. Parmi la soixantaine de rôles qui figurent à sa filmographie, c’est le looser charismatique qui se profile comme son personnage de prédilection. À mi-chemin entre l’humour de Robin Williams et le sourire désarmant de Matthew McConaughey, il a su imposer son style à Hollywood et peut aujourd’hui se prévaloir d’une belle notoriété internationale. En 20 ans de carrière, Owen Wilson s’est fait un nom, mais conserve toujours une part de mystère. Campant un mouchard empli de remords à l’affiche d’Inherent Vice (4 mars), le comédien poursuit son parcours sous les meilleurs auspices. Portrait d’un acteur tout en nuances.

Originaire de Dallas, Owen Wilson est le cadet d’une fratrie de trois enfants. Élevé par une mère photographe et un père publicitaire auprès d’une chaîne de télévision, le jeune Owen développe très tôt une fascination pour les arts visuels. Si son tempérament entier et tumultueux conduit ses parents à l’inscrire à l’Institut Militaire du Nouveau Mexique pour lui insuffler davantage de discipline, l’adolescent aspire quant à lui à une vie d’artiste. Conscient de sa vocation d’acteur, Owen Wilson reste néanmoins pragmatique et choisit d’aller au bout de ses études de Littérature anglaise avant de donner une chance à ses rêves de cinéma.

Une décision bien inspirée puisque c’est sur les bancs de la fac d’Austin qu’il va faire une rencontre capitale pour sa carrière, celle de Wes Anderson. Se liant d’amitié en cours d’Écriture scénaristique, les deux hommes partagent la même cinéphilie et décident d’allier leurs forces pour percer au Septième Art. Leur collaboration aboutit à un court métrage plein de charme dès 1994, Bottle Rocket. Annonciateur du style andersonien, le court est sélectionné au Festival de Sundance et permet à Owen de faire doublement ses preuves en tant que coscénariste et interprète principal.

Une entrée en matière qui présage d’un avenir prometteur et qui donne aussi le coup d’envoi de six autres projets communs, dont La Famille Tenenbaum – qui lui vaut d’être nommé à l’Oscar du Meilleur scénario original – La Vie aquatique, À bord du Darjeeling Limited et, plus récemment, The Grand Budapest Hotel. Peu de temps après avoir fait la connaissance du futur réalisateur, Owen Wilson rencontre Ben Stiller, son autre complice de longue date. Ensemble, les deux trublions du cinéma US se donneront la réplique à 12 reprises depuis leur première collaboration dans Disjoncté (1996).

Globalement, le parcours d’Owen Wilson s’est écrit au pluriel, plutôt qu’au singulier, comme c’est aussi aux côtés de son frère Luke qu’il a fait ses premiers pas de comédien, suggérant sa présence aux castings des films dans lesquels il jouait. Une association qui a valu au tandem de frères de gravir les échelons, bien qu’Owen soit aujourd’hui plus célèbre que son benjamin. Son atout est de ne pas se cantonner à un registre cinématographique, tout en conservant une préférence pour la veine humoristique, de sorte qu’il est aussi à l’aise dans un film indépendant que dans un blockbuster.

Parmi les films grand public auxquels on le retrouve, on peut citer Armageddon, Shanghai Kid, la trilogie Mon beau-père et moi, Starsky et Hutch ou encore Serial Noceurs, une comédie délirante signée David Dobkin (Le Juge), qui le propulse au rang des rois de l’humour outre-Atlantique. À partir de la moitié des années 2000, le comédien s’essaie au cinéma pour enfants, son autre genre de prédilection, en prêtant sa voix à Flash McQueen de Cars et en prêtant ses traits à Jedediah pour la franchise La Nuit au musée. Entre temps, il se distingue dans un thème plus dramatique qu’à l’accoutumée avec Marley et Moi, un film touchant dans lequel il partage l’affiche avec la pétillante Jennifer Aniston et chez Woody Allen pour Minuit à Paris, avant de revenir à un genre qui lui ressemble davantage avec B.A.T (bon à tirer), comédie loufoque que l’on doit aux frères Farrelly.

Grâce à Inherent Vice, Owen Wilson renoue avec le cinéma indé de ses débuts, tout en donnant la réplique à une impressionnante brochette d’acteurs, à l’instar de Joaquin Phoenix, Josh Brolin, Reese Witherspoon, Benicio Del Toro, Jena Malone ou encore Katherine Waterston. Du beau monde, réuni dans une intrigue pleine d’humour et de suspense, à découvrir sur les écrans français le 4 mars !

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