Warner Bros. Actualités 5 bonnes raisons de devenir addict à Inherent Vice

5 bonnes raisons de devenir addict à Inherent Vice

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5 bonnes raisons de devenir addict à Inherent Vice

Californie, à la veille des années 1970. Contacté par son ancienne petite amie, le détective Larry 'Doc' Sportello (Joaquin Phoenix) se retrouve en charge d’une enquête qui ne s’annonce pas simple. Hippie à la réputation marginale, il va devoir remonter la piste d’un magnat de l’immobilier, disparu dans d’étranges circonstances et qui pourrait avoir été victime de la conspiration de son épouse et de l’amant de celle-ci… Une situation de départ plutôt confuse, qui ne va pas en s’arrangeant pour Doc, qui peine à garder les idées claires à cause des délires paranoïaques auxquels il est sujet et des obstacles qui s’accumulent.

Il y en a des nombreuses mais nous avons choisi 5 bonnes raisons d’aller voir Inherent Vice :

1) Pour le retour de Paul Thomas Anderson à la comédie

Si c’est avec une comédie que Paul Thomas Anderson a fait ses armes à Hollywood, c’est dans le registre dramatique qu’il a gagné ses galons de réalisateur indé de référence. Pour autant, les fans de la première heure attendaient depuis longtemps de le voir renouer avec le style frais et décalé de ses débuts. Présenté comme le digne héritier de Boogie Nights (1997), Inherent Vice est la preuve que PTA a encore de l’humour à revendre et qu’il est loin de se cantonner à un seul genre cinématographique. Fidèle à sa 'patte' léchée et minimaliste, il cultive l’art des cadrages ultra-travaillés et d’une mise en scène qui fait la part belle au jeu des acteurs.

2) Pour l’irrésistible leçon de cinéma de Joaquin Phoenix

Dans une infographie listant les différents clins d’œil d’Inherent Vice, Télérama évoquait un mélange entre Le Grand Sommeil, Las Vegas Parano et The Big Lebowski. Impossible, en effet, de ne pas penser au Dude des frères Coen en découvrant le savoureux outsider-looser qu’incarne Joaquin Phoenix à l’écran. Retrouvant Paul Thomas Anderson pour la seconde fois après The Master (2012), le comédien est, comme à son habitude, magistral. Véritable acteur-caméléon, Phoenix n’a plus à faire ses preuves à Hollywood et confirme, avec ce personnage aussi décalé qu’attachant, qu’un seul regard lui suffit pour provoquer des fous rires parmi les spectateurs.

3) Pour redécouvrir l’œuvre culte de Thomas Pynchon

Longtemps resté incompris du grand public, Thomas Pynchon conserve, aujourd’hui encore, une part d’insaisissable qui alimente son mythe. Décrivant les années 1960-1970 mieux que personne, le romancier est l’un des rares à avoir su poser des mots sur le chaos qui trouve sa source dans cette époque qu’il appelle « petite parenthèse de lumière ». Réputée inadaptable, son œuvre a captivé Paul Thomas Anderson : « Ce que j'aime par-dessus tout dans ma lecture de ses ouvrages, c'est de laisser l'écriture me submerger (…) on s'abandonne et on se laisse porter par les vagues qu'il a inventées », soulignait le réalisateur dans un entretien.

4) Pour le casting cinq étoiles

Aussi prestigieux que méconnaissable, le casting que PTA est parvenu à réunir autour de Joaquin Phoenix a de quoi impressionner. Sous leurs costumes seventies et les volutes de fumée, on devine Owen Wilson, Josh Brolin, Katherine Waterston, Benicio Del Toro et Reese Witherspoon, tous plus dôles les uns que les autres. Pour l’anecdote, les fans de Walk The Line (2005) auront aussi le plaisir de redécouvrir les interprètes de June Carter et Johnny Cash dans une nouvelle aventure très rock’n’roll. Si les intrigues pynchoniennes reposent toujours sur un florilège de personnages hauts en couleurs, la brochette de prestigieux acteurs qui se partagent l’affiche d’Inherent Vice rend un bel hommage à l’œuvre originale. « Tous sans exception sont des comédiens avec qui je souhaitais travailler depuis longtemps et l'occasion s'est enfin présentée », confiait récemment PTA.

5) Pour les critiques dithyrambiques

Accueilli avec enthousiasme par la presse US, Inherent Vice n’a pas eu de mal à convaincre la critique hexagonale, qui rivalise de bons mots pour évoquer le film. « Trip cinématographique aussi fascinant qu'excitant » pour 20 Minutes, « festin en forme de labyrinthe, exigeant mais inépuisable » selon Écran Large, ce septième long métrage de Paul Thomas Anderson tient ses promesses. Faisant faire un grand bond dans le passé au spectateur, le cinéaste l’entraîne au cœur d’un tourbillon d’humour et de suspense dont il ressort le sourire aux lèvres. Un feel good movie qui n’en n’a pas la forme et qui prouve que le cinéma indé peut être aussi drôle que le cinéma de divertissement. Louant le talent de PTA, Première salue un film « à la fois modèle d’adaptation scrupuleuse et réappropriation personnelle, qui déploie un tas de formidables équivalences cinématographiques à la poésie marabout-de-ficelle de Thomas Pynchon ».

Pour rappel, Inherent Vice est actuellement à l’affiche. Pas une minute à perdre !

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