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À vos fourneaux avec Il était une fois en Amérique

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À vos fourneaux avec Il était une fois en Amérique

Considéré comme le « rêve inachevé » de Sergio Leone (Les Echos), Il était une fois en Amérique (1984) est une œuvre à connaître. Classé au 76e rang des 250 meilleurs films de tous les temps selon IMDb, il concentre le talent du mythique réalisateur et fait perdurer sa légende, plus de 30 ans après sa sortie au cinéma. Régulièrement à l’honneur, il figurait à la programmation de Cannes Classics en 2012 ; dans une version restaurée 4k director’s cut, impulsée par la double dynamique de la Cinémathèque de Bologne et de la Film Foundation, sous l’égide de Martin Scorsese. Fan de la première heure, ce dernier n’a jamais caché l’influence que ce film a eu sur Les Affranchis, réalisé six ans plus tard et porté par un autre 'disciple' de Leone : Robert De Niro, qui joue Noodles adulte.

Emblème du film de gangsters, Il était une fois en Amérique est surtout une ode à la ville de cœur du cinéaste italien – New York – laquelle lui rendait hommage l’an dernier en faisant figurer le long métrage dans la section Revivals du NYFF pour un retour aux sources chargé d’émotions. N’ayant jamais cessé de faire battre le cœur des cinéphiles, Il était une fois en Amérique revient à présent dans certaines salles, en version longue. L’occasion de découvrir ce chef-d’œuvre du Septième Art comme vous ne l’avez jamais vu et de saliver avec le jeune Patsy devant la charlotte russe qu’il achète pour Peggy, dans l’espoir qu’elle succombe à ses avances. Un dessert qu’il ne résistera finalement pas à manger lui-même et dont nous vous proposons la recette !

Troisième volet de la saga américaine que Sergio Leone consacre au pays de tous les possibles et de toutes les contradictions, Il était une fois en Amérique est lepoint d’orgue d’une fresque cinématographique initiée par Il était une fois dans l'Ouest (1969) et Il était une fois la Révolution (1972). Film épitaphe de Sergio Leone, il s’agit aussi de son plus personnel, comme le rappelle Critikat.com, en évoquant une « fresque crépusculaire et testamentaire qui condense tout le savoir-faire du grand metteur en scène, ses thèmes et ses obsessions, mais également ses ambiguïtés et ses zones d'ombre ». Au milieu des années 1980, 25 ans après s’être imposé comme le fer de lance du western spaghetti – révélant une nouvelle génération d’acteurs emmenée par Clint Eastwood – le cinéaste italien met ainsi en scène le parcours houleux de jeunes immigrés vivant dans le New York du siècle dernier.

Brooklyn, 1922. Jeune adolescent issu de la communauté juive newyorkaise, David Aaronson occupe son temps à faire les 400 coups avec sa bande de copains – qui l’ont surnommé Noodles – tout en cherchant à conquérir le cœur de Deborah (Jennifer Connelly), son amour d’enfance. Aux côtés de Max (James Woods), il apprend à devenir une graine de gangster en espérant rejoindre la pègre locale dès qu’il sera plus âgé. Liés à jamais par un terrible drame qui change leur vie à jamais, Max et Noodles vont toutefois progressivement basculer dans une spirale criminelle infernale. Des petites combines de leurs débuts aux actes de trahison de l’âge adulte, leur amitié sera mise à rude épreuve…

Aussi magistral que titanesque, Il était une fois en Amérique a connu une sortie en salles semée d’embûches, si bien qu’au total près d’une dizaine de versions différentes ont été montées. Raccourci à un format de 2h20 aux États-Unis, le film a ainsi perdu près de la moitié de sa version director’s cut initiale (4h25), tandis qu’il était projeté dans une version de 3h40 sur les écrans français. En 1984, ces versions morcelées ne permettent pas au film de rencontrer son public et Sergio Leone doit se résoudre à un succès d’estime pour son dernier passage derrière la caméra. Accompagné d’une envoûtante BO signée Ennio Morricone – l’éternel complice musical de Sergio Leone – Il était une fois en Amérique a depuis regagné ses scènes perdues. Librement adapté du roman d’Harry Grey À mains armées, il a nécessité un tournage record d’un an et a obtenu deux nominations aux Golden Globes. Pour l’anecdote, les plus attentifs d’entre vous reconnaîtront peut-être Sergio Leone dans un discret caméo. Petit indice : il porte un costume de guichetier.

Si Patsy signifie 'pigeon' dans la bouche des mafieux, c’est une recette plus sucrée que le pigeon en croûte qu’on vous propose cette semaine : la charlotte russe !

Pour cette recette, il vous faut (6 personnes) :

  • 15 cl de crème liquide
  • 24 biscuits à la cuillère
  • 50 cl de crème anglaise vanillée
  • 10 cl de rhum brun
  • 1 cuillère à café de cannelle en poudre
  • 80 g de fruits confits hachés
  • 50 g de raisins secs macérés au rhum
  • 10 g de gélatine

1) Placez la gélatine dans un bol rempli d’eau froide pour la faire ramollir. Dans un verre, versez 5 cl de rhum afin d’y faire macérer les fruits confits (30 minutes environ) et émiettez un biscuit dedans. Dans un moule à charlotte, disposez les biscuits à la cuillère dans le fond et le long des bords.

2) Chauffez la crème anglaise à feu très doux et, lorsqu’elle est tiède placez-y la gélatine molle et égouttée, de façon à ce qu’elle se dissolve dans la crème. Coupez ensuite le feu et remuez à mesure que la préparation refroidit. Une fois la crème épaissie, ajoutez les fruits préalablement égouttés.

3) Incorporez la crème liquide montée en chantilly, la cannelle en poudre et les morceaux de biscuits imbibés de rhum. Versez ensuite la moitié de la crème dans le moule à charlotte, ajoutez une couche de biscuits et, enfin, nappez du reste de crème. Réservez 3 heures au frigo en couvrant avec un torchon.

C’est prêt !

Astuce : Pour servir, démoulez délicatement votre charlotte et, selon votre goût, agrémentez-la d’une cerise confite ou d’un coulis de fruits rouges.

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