Warner Bros. Actualités Coup de projecteur sur le Home Cinema de La Villette

Coup de projecteur sur le Home Cinema de La Villette

Publié

Coup de projecteur sur le Home Cinema de La Villette

Chaque année depuis son lancement en 1990, le Parc de La Villette (19e) accueille mordus de Septième Art, curieux de tous âges et amateurs de pique-nique sous les étoiles, pour des projections estivales qui mêlent éclectisme et qualité de programmation hautement appréciée. Soufflant sa 25e bougie cette année, ce festival de cinéma en plein air est devenu une référence dans la capitale et attire, d’édition en édition, un public toujours plus large, composé de Parisiens, Franciliens et de touristes de passage dans la ville lumière. À l’instar des volets précédents, le cru 2015 tient ses promesses en proposant une sélection de 25 films dédiés au Home Cinema , le thème qui donne son nom à la manifestation. Une sélection dont se détachent deux pépites à (re)découvrir au mois d’août : Beetlejuice (samedi 8 août) et Shining (samedi 22 août).

L’été, saison de la cinéphilie

En juillet-août, tandis que les terrasses de café se remplissent et que la douceur de vivre gagne Paris, les cinémas de plein air fleurissent dans les parcs, sur les péniches ou les rooftops de spots éphémères qui rivalisent d’audace et d’inventivité pour mettre le Septième Art à l’honneur. En marge des festivals qui rythment la saison estivale – Cinéma au Clair de Lune dans une veine itinérante, La Chaise et L’Écran pour les spectateurs prévoyants ou Silhouette pour les aficionados du format court – le Home Cinema de La Villette s’impose comme un incontournable. Bien installé, avec ses 32 m de toile gonflable au cœur du Parc de La Villette, l’écran géant offre, dès la tombée de la nuit, une fenêtre sur des trésors d’hier et d’aujourd’hui. Le tout gratuitement et avec le ciel au-dessus de soi. Une belle façon de passer une soirée entre amis ou en famille, tout en révisant ses classiques.

Beetlejuice4

Beetlejuice, le 8 août

« Beetlejuice ! Beetlejuice ! Beetlejuice ! »

Si l’invocation du plus célèbre des 'bio-exorcistes' n’a pas de secret pour vous, c’est que vous faites partie des adeptes de Tim Burton qui ont frémi d’horreur, de dégoût et de plaisir devant l’ovni cinématographique qui a lancé sa carrière en 1988. Véritable concentré d’humour noir, ce film l’a imposé sur la scène internationale, tout en définissant son style unique et fascinant. On y croise des créatures venues de l’au-delà, des personnages hauts en couleurs et… des gambas pas si inoffensives qu’il n’y paraît ! Le tout dans un joyeux chaos, porté par un Michael Keaton plus déjanté que jamais et une Winona Ryder devenue la mascotte de toute une génération d’adolescents. Avec ses tenues noires et sa coupe ébouriffée, qui lui donnent des allures de petite punkette, elle cultive l’art de la désillusion ordinaire : « Ma vie est une grande chambre noire... ». À contrario de sa jeune partenaire, qui est alors encore à l’aube de sa carrière, Michael Keaton est déjà un acteur confirmé lorsqu’il endosse le rôle-titre de Beetlejuice , première de ses trois collaborations avec Burton avant son diptyque pour la saga Batman . Un pur régal.

Shining1

Shining, le 22 août

« On attendait, du grand cinéaste doublé d'un mégalomane, un monument ou un monstre. On a tout cela », résume Positif en décernant cinq étoiles à Shining (1980).

Un sans-faute critique, pour un film toujours labélisé 92% 'Fresh' par Rotten Tomatoes . Véritable objet de fascination pour les fans de la première heure, le mystère qui entoure l’intrigue a contribué à forger le mythe Shining et vaut au film d’être, encore aujourd’hui, au cœur de nombreux débats. Fidèle à sa réputation de réalisateur visionnaire, Stanley Kubrick revisite le best-seller de Stephen KingShining, l’enfant lumière – à travers une adaptation aussi glaçante que déroutante, où Jack Torrance ( Nicholson ) bascule dans la folie en entraînant le spectateur au cœur de l’angoisse. Dans le décor enneigé d’un hôtel de montagne qui deviendra le huis clos d’un cauchemar sous haute tension, Kubrick déroule le fil d’une intrigue implacable, en n’hésitant pas à pousser ses comédiens à bout ; l’internement de Shelley Duvall à l’issue du tournage pour preuve. Devenu un modèle de thriller d’épouvante, Shining continue de transcender les puristes, qui seront ravis d’entendre à nouveau toner la fameuse réplique « Wendy, I’m home » au Home Cinema de La Villette !

Attention

 
 
Your browser is out-of-date!

Update your browser to view this website correctly.

Produit ajouté au panier