Warner Bros. Actualités À la découverte d’Hollywood avec les classiques Warner

À la découverte d’Hollywood avec les classiques Warner

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À la découverte d’Hollywood avec les classiques Warner

Veillant sur les collines de Los Angeles comme sur les cinéphiles, Hollywood ne se résume pas à un panneau (d’ailleurs, récemment détourné en « Hollyweed » !). Considérée comme l’Eldorado du septième art, cette oasis baignée de la lumière californienne si chère aux cinéastes des premiers temps demeure mythique. Avec respectivement 121 ans et 106 ans d’existence, le cinéma et Hollywood font bon ménage. Damien Chazelle le rappelle dans son dernier film, avec un hommage appuyé aux classiques Warner . Tour d’horizon sélectif.

Warner Bros., studio de légende

Sur fond de Conquête de l’Ouest et de chercheurs d’or, la Californie a toujours attiré. Avant même que la Grande Dépression ne jette un nouveau flot d’exilés vers cette terre d’abondance où le rêve américain semble plus accessible qu’ailleurs, comme évoqué dans Les Raisins de la colère , le cinéma y avait pris ses quartiers. Des quartiers d’été qui durent toute l’année grâce à la météo clémente : ce qui a décidé les premiers studios à s’y implanter. Au début du siècle dernier, la pellicule utilisée nécessitait un éclairage intense. Pour trouver le soleil, il a donc fallu faire cap vers l’ouest et construire des plateaux aux murs de verre, semblables à des serres . En France, le seul équivalent serait l’exemple depuis avorté des studios de la Victorine, basés sur les hauteurs de Nice.

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La première pierre de l’édifice hollywoodien a été posée par Nestor Studios en 1911 . Pionnier à présent tombé dans l’oubli, qui a ouvert la voie aux grandes majors subsistant aujourd’hui. À près de 94 ans, Warner Bros. est l’une de ces firmes historiques. Dans la veine des frères Lumière, elle a été bâtie par une fratrie, de quatre membres cette fois : Harry, Albert, Sam et Jack , le pilier de la bande. C’est notamment lui qui a fait de la regrettée Debbie Reynolds sa protégée, quand elle n’était encore qu’aux prémices de sa carrière. Les spectateurs de Lego® Batman, Le Film (en salles ce 8 février) verront justement le justicier se demander : « Pourquoi Warner Bros. et pas Warner Brothers ? ».

Visite révérencielle

Troisième plus vieux studio américain, la Warner a produit nombre de chefs-d’œuvre. En se rendant à Burbank , on peut apercevoir les décors de films qui ont marqué l’imaginaire collectif et qui continuent d’influencer les metteurs en scène d’aujourd’hui, comme le Casablanca (1942) de Michael Curtiz. Triplement oscarisé®, ce drame sentimental a inscrit le couple Humphrey Bogart / Ingrid Bergman à la postérité et, rendu au passage les aéroports brumeux à jamais mélancoliques. Autre incontournable, la comédie musique Chantons sous la pluie (1952) et sa fameuse scène de danse de rue sur des pavés façon carton-pâte.

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Une autre séquence de Chantons sous la pluie que l’œil du spectateur averti saura repérer est celle dans laquelle Gene Kelly et Debbie Reynolds entrent dans l’un des studios alors désert. Enfin, une ultime référence au film de Donen et Kelly renvoie au moment où ce dernier parle avec Donald O'Connor devant un plateau tandis qu’un film est tourné à l’arrière-plan. Le cinéma n’est pas avare de mise en abyme. Dans un autre registre, Hitchcock et ses décors en huis clos font aussi partie des lieux sur lesquels on ne peut pas faire l’impasse quand on visite les studios Warner. De même avec La Fureur de vivre (1955), avant-dernier film de James Dean qui l’a consacré au rang de rebelle éternel, que Ryan Gosling mentionne en reprenant la réplique culte : « I’ve got the bullets » ( J’ai les balles ).

Pas de doute, les classiques Warner ont encore de beaux jours devant eux ! Retrouvez-les dans le coffret DVD des comédies musicales en cliquant ici.

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