HBO : Que nous réserve le cru 2016 ?
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'It’s not TV. It’s HBO'. Un slogan succinct mais qui en dit long sur le style résolument original de la chaîne câblée la plus appréciée des États-Unis. Trustant les audiences, sans avoir à renier ses principes d’exigence, ni à s’interdire un sujet sous prétexte qu’il serait non-télégénique, HBO a imposé sa patte en devenant un outsider de référence outre-Atlantique ; et un modèle de réussite audiovisuelle à l’étranger. Tandis que les inconditionnels attendent 2016 avec impatience pour suivre les nouvelles aventures de Game of Thrones ou Girls et que les fans de The Leftovers se préparent à l’ultime saison, de belles découvertes sont à prévoir. Quels programmes HBO vont vous émerveiller l’an prochain ? On fait le point.
Vinyl
Coproduite par Mick Jagger et Martin Scorsese , Vinyl (14 février) promet d’être rock. Placée, comme son nom l’indique, sous le signe de la musique, elle retracera l’histoire du Quatrième Art depuis les années 1970 jusqu’à aujourd’hui, en faisant le portrait du charismatique producteur de disques : Richie Finestra. Un personnage fictionnel campé par Bobby Cannavale , vu dans Boardwalk Empire, série mafieuse qui marque la précédente collaboration de Scorsese avec HBO. Quarante ans de musique , condensés en un show qui se dote d’un beau casting, aussi bien devant la caméra qu’en coulisses. Développée et scénarisée par Terence Winter – à qui l’on devait déjà Boardwalk Empire – sur une idée originale de Mick Jagger, Vinyl vaut au chanteur des Rolling Stones de renouer avec le réalisateur des Affranchis, 8 ans après le documentaire que Scorsese avait dédié à leur tournée, Shine A Light. Également de la partie, Olivia Wilde et Juno Temple ajoutent une touche féminine des plus appréciables.
The Wizard Of Lies
Si les séries HBO font sa renommée, la chaîne brille également au registre des téléfilms . Après les multiprimés Game Change , sur la politique, et The Normal Heart , sur l’émergence du Sida, c’est un autre thème qui intéresse HBO : celui du scandale financier. Signifiant littéralement 'Le Sorcier des Mensonges', The Wizard Of Lies fait référence à Bernard Madoff . Condamné à 150 ans de prison pour l’escroquerie de près de 65 milliards de dollars (estimés) qu’il a instiguée en dupant ses investisseurs, Bernie – comme le surnomment les Américains – est devenu le symbole de la chute des marchés américains, en signant la plus grosse duperie financière de l’histoire. De quoi inciter Barry Levinson à adapter le brûlot littéraire de Diana B. Henriques à la télévision. Confiant le rôle-titre à Robert De Niro , ce dernier signe un biopic qui démystifie l’homme d’affaires en grattant le vernis de l’imposture. Un téléfilm auquel participe aussi Michelle Pfeiffer dans le rôle de Ruth, l’épouse de Madoff.
Divorce
Reine d’HBO durant les 6 saisons de Sex and the City , Sarah Jessica Parker doit sa célébrité à la chaîne et le lui rend bien. Loin de vouloir mettre fin à ce mariage d’amour, qui l’unit depuis plus de 15 ans aux téléspectateurs qui suivaient déjà ses aventures newyorkaises, la comédienne est de retour avec Divorce . Une série qui met en scène Frances , quinqua en quête d’idéal qui pourrait ressembler à une cousine de Carrie Bradshaw. Cherchant à redonner du sens à sa vie, elle envisage de divorcer pour repartir à zéro mais est loin de se douter de ce que le destin lui réserve... Un pitch qui s’annonce propice aux rebondissements, au vu de la fibre comique dont Sarah Jessica Parker est douée. Une actrice très impliquée dans le projet, puisqu’elle est aussi productrice déléguée du show. Avec Sharon Horgan aux manettes, le girl power est à l’honneur de cette série qu’on a hâte de découvrir !