Saga Harry Potter : Le jeu d'échec... qui a failli mettre Harry en échec

Dès sa première année dans les murs de Poudlard, Harry Potter va être confronté à de nombreux dangers. Lorsqu’il se lance en quête de la Pierre philosophale aux côtés de ses acolytes Ron et Hermione , l’apprenti sorcier doit faire face à plusieurs épreuves toutes plus coriaces les unes que les autres : Touffu, le chien à trois têtes protégeant la trappe, des clefs volantes et insolentes, et le meilleur pour la fin, un jeu d’échec grandeur nature . Ce dernier a une particularité : en plus d’être animé, il s’avère mortel pour qui tombe sous les coups d’un pion mal placé. Le plateau de jeu donne du fil à retordre aux trois comparses, qui devront allier prudence et prises de risque, stratégie et rapidité, amitié et concessions.

Echecs : mode d’emploi

32 cases noires, 32 cases blanches, 16 pions blancs, 16 pions noirs… l’Échiquier géant du premier épisode de la saga, Harry Potter à l’école des sorciers , n’est pas là pour divertir les trois amis, qui avaient l’habitude de s’affronter avec bienveillance en dehors de leurs heures de cours. C’est Ron qui a initié son meilleur ami Harry à ce jeu adulé par les fins stratèges. Détenteur d’un ancien jeu d’échec ayant appartenu à son grand-père, il lui apprend les ficelles qui lui serviront plus qu’il ne le pense dans les jours à venir.

Le jeu d’échec de Ron n’est pas un jeu classique. En effet, à la différence du jeu traditionnel, les pions sont dotés de pouvoirs magiques et se déplacent uniquement au son de la voix du joueur qui les a en sa possession. Seulement, les pions sont parfois capricieux et susceptibles de jouer des tours à celui qui les déplace, surtout quand ils ne lui appartiennent pas. C’est le cas lorsque les deux amis jouent ensemble pour la première fois pendant les vacances de Noël de leur première année à Poudlard, et que les pions dirigés par Harry appartiennent à un autre élève de Gryffondor répondant au nom de Seamus Finnigan.

Échec et mat

J.K. Rowling décrit pour la première fois le jeu d’échec magique dans le chapitre 12 du Tome 1 : « Ron apprit également à Harry le jeu d'échec, version sorcier. Les règles étaient les mêmes que chez les Moldus, sauf que les pièces étaient vivantes, ce qui leur donnait l'air d'une armée partant à la bataille. L'échiquier de Ron était vieux et tout abîmé. Comme toutes ses affaires, il avait appartenu un autre membre de la famille - son grand-père en l'occurrence. L'âge des pièces, cependant, constituait plutôt un avantage, car depuis le temps qu'il les fréquentait, Ron les connaissait si bien qu'il n'avait aucun mal à leur faire faire ce qu'il voulait. »

Le jour de Noël, c’est au tour d’Harry de recevoir son propre plateau de jeu version sorcier. Emballé dans un pétard surprise, il y joue dans la foulée, tentant en vain de battre Ron. Sans nul doute le meilleur joueur d’échecs de Poudlard, Ron – qui ne remporte pas autant de succès dans les autres domaines ! – va redoubler d’efforts sur le terrain de jeu meurtrier, dernière épreuve du trio avant d’accéder au miroir du Riséd , ultime protection de la Pierre philosophale .

Jeu dangereux

Dès leur arrivée devant le jeu d’échec géant, Harry, Ron et Hermione réalisent que la partie va être corsée. Juché sur un cavalier, Ron mène immédiatement la danse, maîtrisant d’une main de fer la partie, tandis que les deux autres fixent les miettes de pions tombées pendant la bataille. Le feu jaillit de part et d’autre du plateau de jeu, les esprits s’échauffent et les fous dégainent leur épée. La tension est à son comble et n’est pas prête de redescendre lorsque Ron confie à ses compagnons de route que leur seule chance pour gagner la partie n’est autre que de sacrifier un pion , le cavalier, celui sur lequel est perché Ronald.

Pour rappel, Harry Potter : L’Exposition vous attend à la Cité du Cinéma de Paris jusqu’au 6 septembre , pour passer un moment magique en famille ou entre amis. Infos pratiques et réservations :