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Saga Harry Potter : Focus sur Alexandre Desplat, le compositeur des 2 opus finaux

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Saga Harry Potter : Focus sur Alexandre Desplat, le compositeur des 2 opus finaux

Mélomane émérite révélé par Jacques Audiard – dont il a signé l’ensemble des BO –Alexandre Desplat est devenu le chouchou d’Hollywood en une dizaine d’années, grâce à la french touch qui caractérise son style unique. Comptant plus de 150 titres à sa filmographie, dont plusieurs en préparation pour le courant 2015, il est plus que jamais sous le feu des projecteurs. Enfin oscarisé après 7 nominations infructueuses, ce virtuose des orchestrations aux influences multiples complète son impressionnant tableau de chasse avec la seule récompense qui lui manquait, puisqu’il est déjà auréolé d’un Golden Globe, 2 BAFTA, 3 César, 2 Grammys, 8 Étoiles de la Presse et d’un Ours d’Argent de la Berlinale. Si le thème musical culte de la saga Harry Potter est signé John Williams, qui compte quant à lui 5 Oscars à son palmarès, Alexandre Desplat est l’auteur de la composition des deux ultimes volets : Harry Potter et les reliques de la mort - parties 1 et 2. Marchant sur les traces de Williams, il gravit les marches du succès à grandes enjambées, en s’imposant comme le compositeur de référence de la nouvelle scène hollywoodienne. Retour sur son parcours sans fausse note.

Si le triomphe d’Alexandre Desplat au registre de la composition musicale s’explique d’abord par le talent inné dont il est doué, le Frenchie est surtout un véritable bourreau de travail. Passionné et regorgeant d’idées inspirantes, il séduit les réalisateurs chevronnés, qui se disputent ses faveurs en raison de la dimension européenne qu’il insuffle aux blockbusters américains auxquels il participe. À mi-chemin entre Hollywood et le vieux continent, sa 'patte' est reconnaissable dès la première écoute, à l’instar des grands compositeurs qu’il admire et qui ont l’encouragé à faire de sa vocation un métier à part entière.

Né à Paris, Alexandre Desplat est initié très tôt à la musique, par des parents soucieux de faire de lui un pianiste accompli. Jouant du piano dès l’âge de cinq ans, il cherche rapidement à explorer d’autres horizons, en s’intéressant aux instruments à vent et en particulier à la trompette et à la flûte. Après un passage réussi par le Conservatoire de Paris, il quitte la France et s’installe pour la première fois aux États-Unis afin de suivre une formation de chef d’orchestre. Déjà porté par l’envie de faire carrière dans cet univers qui le passionne, il n’en oublie pas son autre passion : le Septième Art.

De retour en France, Alexandre Desplat choisit de s’orienter vers le cinéma. Pour autant, ce n’est pas comme musicien qu’il connaît sa première expérience cinématographique, mais en tant qu’acteur, en apparaissant dans la comédie décalée de Josiane Balasko, Ma Vie est un Enfer (1991). Fort de ce long métrage qui lui met le pied à l’étrier, il se recentre sur l’essentiel et décide de redoubler d’efforts pour percer comme compositeur, afin de concrétiser le rêve qui l’a toujours animé. La chance lui sourit dès le début des années 1990, grâce au film de Serge Meynard, Sexes faibles (1992), qui sera sa première BO.

C’est néanmoins Jacques Audiard qui lance véritablement sa carrière, deux ans plus tard, en entamant avec Alexandre Desplat une prolifique collaboration qui n’est pas sans rappeler celle qu’Alfred Hitchcock a longtemps entretenue avec Bernard Herrmann. Ayant gagné en confiance et en expérience, le compositeur prend ses marques et enchaîne les projets alléchants durant la première moitié des années 2000, inscrivant notamment son nom aux génériques de Mauvais genres, des Corps impatients et de L’Enquête Corse. Mais ce sont les projets de calibre international qu’il signe qui vont lui valoir d’acquérir la renommée dont il bénéficie aujourd’hui.

Se faisant entendre dès 2004 avec Birth et Syriana, les sirènes d’Hollywood poussent Alexandre Desplat à partager son temps entre la France et les États-Unis. Dès lors, le succès est au rendez-vous. Parmi ses compositions les plus emblématiques, on peut citer L’étrange histoire de Benjamin Button (2008), The Ghost Writer (2009), Le discours d'un roi (2010) Argo (2013) ou, plus récemment, Godzilla (2014), le titanesque reboot que Gareth Edwards a consacré au Roi des Monstres et au sujet duquel Desplat expliquait :

« J’ai toujours essayé de maintenir la tension, mais il était important de savoir quand relâcher un peu la pression ».

Un crédo qui a guidé son travail de mise en musique des opus 7 et 8 de l’octalogie Harry Potter. Faisant la balance entre mouvements piano et crescendo, Alexandre Desplat entraîne le spectateur au cœur d’un tourbillon musical plein d’émotions et prouve qu’il manie aussi bien la baguette de chef d’orchestre qu’Harry manie bien sa baguette magique ! Une approche toute en nuances, qui permet au compositeur de donner une dynamique prégnante à ces deux BO sans que celles-ci n’empiètent sur les autres composantes de ces œuvres. Un travail de haute précision, qui fait tout l’enjeu de son métier et pour lequel il n’a plus besoin de faire ses preuves.

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