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Quels films regarder pour une soirée Halloween glaçante ?

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Quels films regarder pour une soirée Halloween glaçante ?

Moment privilégié des mordus d’angoisse, Halloween fait la part belle au monde de l’au-delà, en plongeant les spectateurs au cœur de la peur avec une soirée délicieusement cauchemardesque. Rivalisant d’imagination pour faire frissonner les plus téméraires, les films d’horreur sont à l’honneur ce soir-là. Si les traditionnelles tournées costumées et chasses aux friandises sont de mise, Halloween ne serait pas ce qu’elle est sans une séance horrifique à la maison. Pour être sûr de faire trembler vos convives avec une sélection de films effrayants à souhait, suivez le guide ! Un conseil : accrochez-vous à vos popcorns .

LExorciste1

Âmes sensibles s’abstenir

Depuis que le cinéma existe, il véhicule des émotions et la peur en fait partie. Si le public de 1895 était terrifié de voir L'Arrivée d'un train en gare de La Ciotat des frères Lumière, craignant que la locomotive ne sorte de l’écran en fonçant sur eux, les spectateurs d’aujourd’hui sont moins facilement impressionnables. De l’Âge d’Or du cinéma fantastique, aux classiques de l’épouvante, en passant par le thriller horrifique et autres huis-clos, la peur est partout sur grand écran et les spécialistes du genre ne manquent pas d’arguments pour donner des sueurs froides à ceux qui ont le courage de se confronter à leurs films, au risque de ne pas en fermer l’œil. Cultivant un style dérangeant à souhait, William Friedkin a acquis ses galons de réalisateur horrifique avec L’Exorciste (1973). Doublement oscarisé, quatre fois primé aux Golden Globes et classé 3e au top des meilleurs thrillers de l’histoire selon l’AFI, ce film a marqué son époque et reste culte, comme le souligne Télérama en observant :

« Aujourd'hui comme hier, le réalisme quasi documentaire de cette histoire de possession saisit à la gorge »

Fer de lance des intrigues mettant en scène une jeune fille diabolique, L’Exorciste a posé les jalons d’un registre qui n’est pas près de se tarir. Adapté du best-seller éponyme de William Peter Blatty – lui-même inspiré de l’exorcisme qui aurait été pratiqué sur un jeune garçon du Maryland à la fin des années 1940 – il est ancré dans la culture populaire, au même titre que son thème musical, le fameux ' Tubular Bells ' de Mike Oldfield. Sept ans plus tard, deux films lui emboîtent le pas au rang des références de l’angoisse : Vendredi 13 de Sean S. Cunningham, qui introduit le légendaire Jason Voorhees , et l’incontournable Shining de Kubrick, tous deux sortis en 1980. « On attendait, du grand cinéaste doublé d'un mégalomane, un monument ou un monstre. On a tout cela », résume Positif , en décernant cinq étoiles à ce film qui fascine les cinéphiles au point que, 35 ans après sa sortie, ils sont encore nombreux à vouloir percer les secrets qui l’entourent.

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Fidèle à sa réputation de réalisateur visionnaire, Stanley Kubrick porte le best-seller de Stephen KingShining, l’enfant lumière – à travers une adaptation aussi glaçante que déroutante. Si la légende veut que Shelley Duvall ait été internée en psychiatrie à la suite de son rôle, nul doute que le « Wendy, I’m Home » que lui lance Jack Nicholson dans le film est gravé dans les esprits. Friedkin, Cunningham, Kubick : une génération de réalisateurs qui a inspiré celle d’aujourd’hui, comme le confiait James Wan lors de la sortie du premier Conjuring : « J’ai vraiment voulu revenir au genre de l’épouvante, avec un film qui ne contienne ni sang, ni entrailles (…) mais qui soit très effrayant (…), en profitant plutôt de la chance que j’avais de pouvoir raconter une histoire vraie ». Pari gagné pour ce nouveau maître du suspense, dont le bijou d’angoisse a battu tous les records, devenant le film d’horreur de sa catégorie le plus vu en France depuis 14 ans. « Le film est fidèle à la réalité », avait prévenu Lorraine Warren et les fans ne s’y sont pas trompés. Après un spin-off centré sur la poupée maléfique Annabelle , Conjuring s’offre un retour qui promet d’être glaçant, avec un deuxième opus toujours porté par le trio Wan-Farmiga-Wilson. Actuellement en tournage et prévu pour l’été 2016, Conjuring 2 : The Enfield Poltergeist fait d’ores et déjà froid dans le dos. À nouveau située dans les années 1970, l’intrigue se déroulera dans le Nord de Londres, où une mère et ses quatre enfants auront besoin de l’aide des Warren…

Conjuring2

Les visages de la peur

Si les classiques restent des modèles, le cinéma d’épouvante est l’un des genres qui se prêtent le mieux à l’exercice de la parodie et ce n’est pas Roman Polanski qui dira le contraire. En 1967, il est encore à l’aube de sa carrière et c’est la veine de la Hammer qu’il choisit d’explorer avec Le Bal des vampires . Alors en plein Âge d’Or au Royaume-Uni, cette société de production spécialisée dans les séries B horrifiques inspire Polanski, qui signe sa dernière réalisation européenne avant de partir pour Hollywood. Une comédie jubilatoire qui tourne en dérision les codes de la peur avec un plaisir non dissimulé, en faisant un joli clin d’œil aux films de vampires. Pour l’anecdote, Polanski y donne la réplique à un acteur de L’Exorciste, Jack McGowran . Expert du détournement cinématographique, Tim Burton a lui aussi livré sa parodie vampirique avec Dark Shadows (2012), librement adaptée de la série télévisée éponyme de Dan Curtis, diffusée de 1966 à 1971 sur la BBC. Entre ail et patchouli, ce film marque la septième collaboration de Tim Burton avec son acteur fétiche, Johnny Depp , tout en faisant la part belle à une Eva Green (300 : La naissance d’un Empire) plus envoûtante que jamais.

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Lugubre à souhait, la filmographie de Tim Burton est largement dédiée à l’au-delà, comme en témoigne Beetlejuice , son premier succès. Si la rumeur veut qu’il soit une parodie de L’Exorciste – décidément très inspirant – ce film est aussi celui qui a valu au réalisateur le plus loufoque d’Hollywood d’être dans les petits papiers de la presse. « Subversif, intelligemment conçu, tout en demeurant un sommet de baroque délirant, Beetlejuice est donc une œuvre à ranger aux côtés des plus subtils des films de Burton », résume Critikat.com . Déclinant son mortel thème de prédilection en version animée dans Les Noces funèbres , le réalisateur joue sur les peurs de ses fans en montrant qu’un film stop-motion est tout aussi efficace que le live-action pour donner des sueurs froides. Dans un autre genre, George Miller (Mad Max) s’est intéressé au thème de la sorcellerie avec Les Sorcières d'Eastwick , Renny Harlin aux requins mutants avec Peur bleue (2000) et Ellory Elkayem aux araignées géantes avec Arac attack, les monstres à huit pattes (2002). Pour autant, que les âmes sensibles se rassurent, il est toujours possible de se faire peur en douceur, avec les sorciers – les stars d’Halloween – grâce à la saga Harry Potter .

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Happy Halloween !

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