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Les effrayantes créatures du septième art

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Les effrayantes créatures du septième art

De tous temps, le cinéma a fait frissonner son public. De L'Arrivée d'un train en gare de La Ciotat (1895) – qui provoquait une peur panique chez les premiers spectateurs – aux technologies d’aujourd’hui, l’angoisse est la même. En ce 31 octobre, Halloween est à la fête et les films d’horreur aussi. Focus sur l’ingrédient essentiel d’un bon classique d’épouvante : le monstre cauchemardesque .

Dracula et les femmes (1968)

Roi parmi les comtes, Dracula est le vampire par excellence. À l’instant où Bram Stoker lui donne naissance, en faisant de lui la star de son roman épistolaire de 1897, la légende de l’immortel suceur de sang commence. Tandis que Roman Polanski détourne cet archétype du registre fantastique dans l’irrésistible Bal des Vampires (1967), dernière danse de sa muse Sharon Tate , Christopher Lee revêt le costume dudit vampire un an plus tard. Il l’incarnera avec une classe sans pareille à de nombreuses reprises, à tel point qu’il est impossible d’oublier ses canines proéminentes et son regard injecté d’hémoglobine.

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Signé Freddie Francis , Dracula et les femmes reprend tous les codes de l’épouvante, la touche Hammer en plus. Le cinéaste britannique, maître du clair-obscur comme il le prouvera à la photographie d’Elephant Man , met en scène l’effroyable retour de Dracula. Un comeback d’outre-tombe pour le sanguinaire meurtrier, qui ne perd pas de temps et tue à nouveau. Toutes ses victimes sont des femmes et, rapidement, la psychose s’installe dans son village des Carpates… Dans la même veine, Une Messe pour Dracula (1970), réalisé par Peter Sasdy, clôt l’âge d’or de la Hammer en confirmant le statut de monstre sacré du regretté Christopher Lee.

Disponible dans un coffret Hammer Blu-ray comprenant Dracula et les femmes et Une Messe pour Dracula , en cliquant ici.

Beetlejuice (1988)

N’ayant jamais caché son admiration pour Lee, Tim Burton a été biberonné aux séries B du petit écran, qu’il revisite avec le non moins vampirique Dark Shadows (2012). Un quart de siècle auparavant, il signait son œuvre de la révélation, Beetlejuice (1988). Parodiquement inspiré de L’Exorciste de William Friedkin , ce 'jus de scarabée' sera son premier succès public. Cité à l’Oscar du meilleur maquillage, le film rappelle qu’on peut rire de la mort, surtout quand elle est plus loufoque que jamais. Le réalisateur aux lunettes bleues trouve en Michael Keaton ( Spotlight ) son premier acteur fétiche – comme Johnny Depp fait encore ses classes à l’école de police de 21 Jump Street – et introduit l’irrésistible Winona Ryder .

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En emménageant dans leur nouvelle maison, les Deetz étaient loin de se douter qu’elle était encore habitée par ses anciens occupants, Adam et Barbara Maitland . On ne peut pas les voir mais on sent leur fantomatique présence… Résolu à protéger son bien contre ces envahisseurs, le couple de revenants décide de leur faire peur au point qu’ils n’aient d’autre choix que de quitter les lieux. Il use d’objets volant et de mystérieux souffles d’air, mais force est de constater que ses efforts sont vains. Adam et Barbara tentent alors le tout pour le tout en contactant un 'bio-exorciste' et invoque son nom trois fois de suite : « Beetlejuice, Beetlejuice, Beetlejuice ! ». Vraiment une bonne idée ?

Alors qu’une suite devrait le faire ressusciter au cinéma, on ne se lasse pas de replonger dans le Beetlejuice original, grâce au coffret Blu-ray DVD Tim Burton , disponible en cliquant ici.

Mars Attacks ! (1996)

Autre pépite burtonienne et autre cuvée d’obscures créatures avec un Mars Attacks ! « à l’ironie féroce » ( Le Figaro ). Cette fois, il n’est pas question de fantômes ni de bio-exorcistes, mais de petits bonshommes venus d’ailleurs avec des intentions peu louables. À travers une aventure déjantée dont il a le secret, Burton rend à la fois hommage à la littérature SF des années 1950 et aux réalisateurs qu’il tient pour modèles, Orson Welles et Stanley Kubrick . Libre adaptation de La Guerre des mondes , cette comédie haute en couleur tourne le roman culte d’H. G. Wells en dérision pour mettre le spectateur face à sa peur la plus profonde : une invasion extraterrestre . En adoptant le ton de l’absurde, Tim Burton mêle, comme à son habitude, imaginaire et réalisme.

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Alors que tous les signes d’une arrivée massive de Martiens sont en alerte, la population terrestre hésite entre se réjouir ou céder à la panique la plus totale. Si chacun réagit à sa manière, le Président des États-Unis souhaite tendre les bras à ces visiteurs du troisième type. Persuadé qu’ils viennent en paix, il leur réserve un accueil digne de chefs d’état. Mais sera-t-il si facile d’établir un contact avec ces lointains voisins ? Marquant la troisième collaboration du cinéaste avec Jack Nicholson et Danny DeVito , le film est doté d’un impressionnant casting, au sein duquel on retrouve Glenn Close, Pierce Brosnan, Annette Benning, Michael J. Fox, Sarah Jessica Parker ou encore la jeune Natalie Portman , fraîchement révélée par Léon . Pour l’anecdote, une soucoupe volante se cache dans le logo d’ouverture Warner Bros.

Également disponible dans le coffret Blu-ray DVD Tim Burton, en cliquant ici ou en édition unitaire Steelbook en cliquant ici.

Planète interdite (1957)

Classique SF de la fin des années 1950, Planète interdite a ouvert la voie du space opera, en s’imposant comme un film précurseur . Premier de ce genre à avoir été tourné à la fois en couleur et au format CinemaScope , il reste le projet le plus audacieux de Fred M. Wilcox , que le grand public connaît surtout pour l’emblématique saga Lassie . Référence du genre aux yeux des puristes, Planète interdite a marqué sa génération, de la même façon que 2001 : l’Odyssée de l’espace une dizaine d’années plus tard. Singulier et onirique, il possède une étonnante modernité. Film d’anticipation aux multiples influences, Planète interdite réussit à combiner tragédie shakespearienne – La Tempête – et audace artistique grâce à une BO dont les sonorités électro avant-gardistes ont permis à ce genre musical de transcendé les domaines artistiques.

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XXIIe siècle, planète imaginaire d’Altair 4. Aux manettes du croiseur spatial C-57-D, le Commandant Adams – Leslie Nielsen , encore à l’aube de sa carrière – vient en aide au Bellérophon , une navette dont l'équipage est porté disparu depuis l’échec de sa mission d’exploration… survenue 19 ans plus tôt. Seuls le Dr. Morbius ( Walter Pidgeon ) et sa fille Altaïra ( Anne Francis ) ont survécu et tentent de survivre au désert galactique qui les entoure, assistés de Robby, leur précieux allié robotisé. En faisant leur connaissance, Adams découvre un univers insoupçonné : celui des Krells . Mais qui sont ces extraterrestres hautement évolués et, surtout, quelle est la force mystérieuse qui a décimé les spationautes du Bellérophon ? Près de 60 ans se sont écoulés depuis la sortie de Planète interdite . Nommé à l’Oscar des meilleurs effets spéciaux à l’époque, il demeure « le classique des classiques de la science-fiction » pour Les Inrockuptibles . Les fans de Robby le robot ont d’ailleurs eu le plaisir de retrouver leur mascotte dans Gremlins (1984) et Les Looney Tunes passent à l'action (2002), via deux caméos empreints de nostalgie.

Disponible en Blu-ray en cliquant ici.

Joyeux Halloween !

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