À vos fourneaux avec Gravity
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Depuis Galilée, les hommes sont fascinés par l’infinité du cosmos. Un rêve qui ne tient parfois qu’à une corde, vouant celui qui la lâche à une cauchemardesque dérive. « À 600 km au-dessus de la Terre, il n’existe ni pression atmosphérique, ni oxygène… Toute vie est impossible », annonçait le trailer de Gravity en 2013. Consacré par 7 Oscars® , ce film a permis à Alfonso Cuarón d’inscrire son nom dans l’histoire hollywoodienne, en devenant le premier réalisateur latino-américain oscarisé®. Également entré dans l’histoire, l'astronaute Thomas Pesquet régale ses fans restés sur Terre de ses péripéties à bord de la Station spatiale internationale (ISS). Mais que mange-t-on dans l’espace ? Réponse avec la recette de la tortilla.
Alfonso Cuarón aux commandes
Pour sa première expédition spatiale, l’experte en ingénierie médicale Ryan Stone ( Sandra Bullock ) va devoir s’accrocher, au sens propre. Aux côtés d’un astronaute au seuil de la retraite (Matt Kowalsky, alias George Clooney ) elle devra affronter une pluie de débris spatiaux et tenter de survivre, dérivant seule dans un no man’s land oppressant... Avec ses plans-séquences tourbillonnants et sa 3D relief, Gravity a bluffé tout le monde. Aboutissement de plus de quatre ans de travail préparatoire, il est le film le plus personnel d’Alfonso Cuarón.
Pour l’anecdote, le Mexicain hésitait, étant enfant, entre une carrière d’astronaute ou de cinéaste. Aujourd’hui, le grand public peut lui être reconnaissant d’avoir choisi la seconde option. Une dizaine d’années après avoir fait ses armes avec Harry Potter et le Prisonnier d’Azkaban (2004), troisième volet de la saga, Cuarón donne une leçon de cinéma à ses pairs en jouant d’égal à égal avec Kubrick , comme la presse aime présenter Gravity comme le digne héritier de 2001 : L’odyssée de l’espace (1968).
Chef-d’œuvre spatial
Projeté en en ouverture de la 70e Mostra de Venise et totalisant 223 prix , ce long métrage à couper le souffle prouve que le huis-clos est l’un des registres les plus puissants du septième art quand il est maîtrisé. Ajoutant sa maestria à la sensationnelle performance d’actrice d’une Sandra Bullock au sommet de son art, Alfonso Cuarón soigne les détails. Salué par le spationaute Jean-François Clervoy , qui s’était dit « très surpris par l’hyperréalisme de tout ce qui est sensoriel», il a aussi reçu les louanges de la profession, à l’instar du réalisateur de Titanic :
« Gravity est le meilleur film sur l’espace jamais réalisé » (James Cameron)
« Un juste équilibre entre réalisme, réflexion et divertissement », observe La Croix , tandis que Le Parisien résume : « 90 minutes de bonheur dans l’espace ». Avec Gravity , les étoiles ne sont pas simplement dans le décor, mais sont aussi celles que la presse a distribuées à foison, si bien que le film culmine à 4.6/5 sur Allociné . Tandis qu’Ouest-France explique que « ce qui épate (...) c'est la fabuleuse maîtrise de l'image et de ses techniques les plus sophistiquées », le mot de la fin revient au Journal du Dimanche :
« Houston, on a un chef d'œuvre »
Embarquement immédiat à bord de la navette Gravity avec la recette de la tortilla , un des plats typiques servis aux travailleurs de l'ISS. Garantie non-thermostabilisée et non-irradiée !
Les ingrédients (pour 4 personnes)
- 4 pommes de terre
- 5 œufs
- 1/2 oignon
- 1/2 poivron vert
- huile d'olive
- sel, poivre du moulin
La préparation
- Commencez par éplucher les légumes et coupez-les en morceaux. Salez et réservez. Dans une poêle à bords hauts versez un généreux filet d’huile et, lorsqu’elle est chaude, versez les pommes de terre, oignon et poivron détaillés, après les avoir préalablement égouttés.
- Baissez le feu sur niveau intermédiaire et laissez cuire une dizaine de minutes. Battez les œufs dans un récipient, incorporez-y les légumes cuits, mélangez et replacez la poêle sur le feu. Versez-y l’ensemble de la préparation en veillant à remettre de l’huile pour éviter qu’elle n’attache. Faites cuire 5 min de chaque côté.
Astuce : La tortilla peut se manger chaude ou froide selon le goût.
C’est prêt !
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