Warner Bros. Actualités Gallows : Plongez au cœur de l’angoisse

Gallows : Plongez au cœur de l’angoisse

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Gallows : Plongez au cœur de l’angoisse

Depuis toujours, le cinéma d’épouvante fait rimer angoisse et mystère, en orchestrant un savant mélange entre nos peurs les plus profondes et la crainte de les voir se produire. Sur grand écran, la peur d’avoir peur devient ainsi plus prégnante que le vecteur de l’effroi, de sorte qu’un grincement de porte a souvent plus d’effets sur le spectateur que le monstre qui se cache derrière cette porte. Ne dérogeant pas à la règle, Gallows (22 juillet) entretient le secret quant à son synopsis, en ne dévoilant, pour l’instant, qu’un inquiétant teaser… Une mise en bouche qui intrigue et laisse déjà présager de belles sueurs froides pour les mordus du genre. Âmes sensibles s’abstenir.

Ayant posé les jalons du cinéma horrifique dès le début des années 1930, Frankenstein (1931) a prouvé que la peur n’avait pas besoin de couleur pour s’exprimer et que le montage sonore en décuple l’impact. À cette époque où le cinéma parlant prend ses marques, les réalisateurs s’aperçoivent de la force subjective du hors-champ. Ainsi, au lieu de montrer d’emblée la créature de plain-pied, James Whale préfère suggérer sa présence grâce au bruit de ses pas se rapprochant. Avec Nosferatu le Vampire, sorti une dizaine d’années auparavant, Murnau avait procédé de même en représentant l’ombre menaçante de son personnage plutôt que de le filmer directement.

En 2015, les ressorts de l’angoisse restent les mêmes, comme le montre l’inquiétant teaser de Gallows ; qu’on peut littéralement traduire par « la potence ». Dans le décor sombre d’une pièce baignée de lumière rouge sang, dont on perçoit mal les contours, une silhouette apeurée se détache. Visiblement terrassée par la peur, la jeune fille qu’on découvre à l’écran paraît aussi seule qu’effrayée. Le souffle court, résignée à des pleurs laconiques et portant la marque de cicatrices à la gorge, elle cherche du regard une hypothétique issue à son cauchemar. Et si elle n’était pas seule ? À mesure qu’une seconde silhouette se profile derrière elle, la tension monte d’un cran, jusqu’à bondir à la façon d’un jump scare lorsqu’elle est soudain tirée en arrière par une corde passée à son cou.

Des premières images qui font froid dans le dos et qui donnent le ton de ce thriller horrifique que l’on doit au producteur de Paranormal Activity et Insidious, Jason Blum. Dans la veine des 'ingrédients' qui ont fait leurs preuves à travers ces deux sagas de référence, on retrouve une astucieuse utilisation du found footage – procédé de caméra subjective rendu célèbre par Le Projet Blair Witch et récemment employé par Black Storm – ainsi qu’une montée en puissance du suspense qui génère un climat oppressant à souhait. De quoi ravir les puristes comme les spectateurs en mal de sensations fortes.

Rompu à l’exercice, Blum a fait appel à un tandem prometteur pour coscénariser et coréaliser The Gallows : Travis Cluff et Chris Lofing. Ayant déjà collaboré sur Gold Fools (2012), les deux hommes s’attèlent cette fois à un projet d’envergure. À l’instar de la franchise Destination Finale, le casting s’axe autour de jeunes comédiens encore peu connus de ce côté de l’Atlantique – Cassidy Gifford, Pfeifer Brown, Ryan Shoos, Reese Mishler – mais dont les noms devraient vite devenir célèbres au vu de la performance qu’ils livrent à l’affiche de ce film d’épouvante, qui suscite déjà la curiosité de la presse.

Pour rappel, Gallows hantera les salles françaises dès le 22 juillet.

D’ici-là, tremblez avec le teaser en cliquant ici.

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