Warner Bros. Actualités Gallows : Jason Blum, l’expert du film d’horreur

Gallows : Jason Blum, l’expert du film d’horreur

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Gallows : Jason Blum, l’expert du film d’horreur

Alors que les bacheliers viennent de mettre un coup final aux dernières épreuves et options qui les séparaient des vacances d’été tant espérées, il n’y a pas que l’attente des résultats du Bac qui risque de les faire frémir. Se profilant comme un film d’horreur angoissant à souhait, Gallows (22 juillet) promet de donner des sueurs froides aux spectateurs les plus aguerris. Si on n’a, pour l’instant, que peu d’éléments quant à l’intrigue de ce film dont l’histoire se déroule entre les murs d’un lycée hanté , l’affiche annonce la couleur – rouge sang – en mettant en garde le spectateur avec une prédiction qui fait froid dans le dos : « Certaines choses devraient rester cachées »… L’homme qui se cache derrière la production de ce thriller horrifique, Jason Blum, est aussi mystérieux que Gallows. À un mois de la sortie du film, focus sur cet expert du film d’horreur.

Âmes sensibles s’abstenir

Tourné en found footage – procédé de caméra subjective, popularisé par Le Projet Blair Witch (1999) et récemment à l’honneur dans Black Storm (2014) – Gallows repousse les limites de l’identification du spectateur aux personnages. Grâce à cette technique de réalisation immersive, qui gagne de plus en plus le cinéma de genre à Hollywood, le spectateur a l’impression de vivre le film aux côtés des protagonistes, retenant sa respiration au même moment qu’eux et sursautant lorsqu’ils sont attaqués. Jouant beaucoup sur l’alternance de tension extrême et de jumping effect, ce registre minimalisme, mais au combien efficace, a fait ses preuves avec la saga Paranormal Activity, Insidious ou encore Ouija. Autant de films dont la simple évocation fera frissonner les âmes sensibles, mais qui ont surtout un dénominateur commun : Jason Blum, leur producteur.

La peur comme registre de prédilection

Comptant près de 80 titres à sa filmographie, Jason Blum est un producteur particulièrement prolifique , au regard de sa jeune carrière – 20 ans de métier seulement – et une spécialisation assumée dans un genre qui lui tient particulièrement à cœur et auquel il excelle, l’horreur. C’est dans un crédo encore plus spécifique qu’il a gagné ses galons hollywoodiens, en devenant une référence en matière de films à petits budgets mais à effet maximal. Un processus gagnant-gagnant qu’il a mis en pratique très tôt, après avoir appris les ficelles du métier en tant que producteur-associé. Un changement radical de parcours pour cet ancien vendeur d’abonnement de chaînes câblées, qui rêvait de faire du cinéma.

Gallows

Une leçon au goût de revanche

C’est au milieu des années 1990 que Blum fait ses premiers pas à Hollywood mais, bien qu’il soit déjà animé d’une belle motivation, son instinct le trahit avec Le Projet Blair Witch (1999), le film auquel aucun financeur ne croyait – Jason Blum y compris – et dont le triomphe au box-office rebat entièrement les cartes du cinéma d’horreur. Désormais, il faudra compter sur le found footage comme faisant partie intégrante des ramifications du film d’horreur. Passé à côté du phénomène Blair Witch, le jeune producteur retient la leçon et comprend que l’avenir de l’angoisse se situe au plus près de la réalité, sans qu’il faille systématiquement avoir recours à des décors pharaoniques et des effets spéciaux de post-prod coûteux.

Après avoir tiré les enseignements de ce faux-pas, il redouble d’efforts et donne un bel élan à sa carrière naissante. Pour autant, il lui faudra attendre l’année 2009 et le tsunami que provoque le premier opus de la franchise Paranormal Activity pour voir ses rêves se concrétiser. Succès surprise de l’hiver, il s’impose comme son film de la consécration. Dès lors, Jason Blum multiplie les records au box-office et gagne, de film en film, un statut d’expert du film d’angoisse pour ado. Rompu à l’exercice avec Insidious (2011) – aux manettes duquel on retrouve un autre maître du genre, James Wan – Sinister et le diptyque American Nightmare, il s’apprête à faire une nouvelle fois état de son efficacité avec Gallows, dont la sortie française est prévue le 22 juillet.

Dans les salles obscures, il va falloir bien s’accrocher à son paquet de popcorns !

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