Warner Bros. Actualités Les pires blagues du Septième Art

Les pires blagues du Septième Art

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Les pires blagues du Septième Art

C’est bien connu, au cinéma, les catastrophes lourdes de conséquences et déboires du quotidien font tout le sel des comédies . Si on se délecte des tracas des loosers qui peuplent les buddy movies, certaines scènes sont particulièrement représentatives de l’adage selon lequel 'on peut rire de tout, pas avec n'importe qui'. Une phrase de Desproges, qui s’applique autant aux affranchis de Scorsese, qu’aux Miller de Rawson Marshall Thurber ou aux célibataires de Christian Ditter. À l’occasion du 1er avril , retour sur ces scènes à mourir de rire.

Les Affranchis

« Autant que je me souvienne, j'ai toujours rêvé d'être gangster », dit Henry Hill (Ray Liotta) en ouverture des Affranchis. Si c’est vrai pour le caïd en quête de pouvoir et d’argent facile qu’il est au moment où il prononce ces mots, le rêve tourne au cauchemar pour le petit serveur de la séquence de poker, Sipder (Michael Imperioli) ; une scène devenue d’autant plus culte que, moins de dix ans plus tard, son interprète prendra sa revanche en campant un capo se trouvant cette fois du bon côté du calibre. On y voit l’infortuné Spider servir à boire aux mafieux réunis dans une pièce enfumée, où l’alcool semble déjà avoir imprégné les esprits. Dans ce contexte propice à ce que les nerfs s’échauffent, Tommy DeVito (Joe Pesci) reproche à Spider de le négliger.

LesAffranchis

Le ton monte jusqu’à ce que le gangster sorte son pistolet pour « jouer à Oklahoma Kid » et tire. Le coup mortel partira après que Jimmy Conway (Robert De Niro) ait envenimé, sans le vouloir, la situation. « Je te faisais marcher (…) et toi tu le descends », s’exclame-t-il. Une autre célèbre blague intervient dans la scène du club où Tommy – toujours lui – raconte une anecdote à ses hommes. L’ambiance décontractée conduit Henry à dire qu’il le trouve drôle. Sa réponse « Comment ça je suis marrant ? » jette un froid glacial, qui n’est pas sans faire écho à une scène hommage de Strictly Criminal , où Whitey Bulger (Johnny Depp) traite son hôte de balance après que ce dernier lui ait confié, sur le ton de l’humour, le secret de sa recette de famille.

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Les Miller, une famille en herbe

La plus grande farce des Miller est la 'famille' que prétendent constituer ses membres. Simples voisins, Rose ( Jennifer Aniston ), Kenny ( Will Poulter ), Casey ( Emma Roberts ) et David ( Jason Sudeikis ) font mine de former un cocon aimant, en route pour d’innocentes vacances au Mexique. La réalité est toute autre puisque David veut, en fait, passer la frontière sans encombre avec une pleine cargaison de marijuana et, pour tromper la vigilance des douaniers, il a l’idée d’embarquer une fausse épouse et de faux enfants à bord de son camping-car d’apparence anodine.

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Mais, sur le chemin, les Miller vont croiser une véritable famille… les Fitzgerald . Jouant avec eux à deviner un mot qu’il doit dessiner, Kenny sera pour le moins embarrassé par sa mère de substitution, qui ne décèle pas la forme du skateboard qu’il tente d’esquisser. Mais la séquence qu’on retiendra au registre des blagues à ne pas faire, reste celle du bébé . Rassemblées au bord de l’autoroute, les deux familles parlent camping. Ne sachant que faire lorsque Mme Fitzgerald s’avance pour prendre son faux bébé dans les bras, 'Mme Miller' a le réflexe malheureux de le jeter sur la route où le passage d’un camion à vive allure lève définitivement le doute quant à son existence factice . Une scène drolatique, rappelant toutefois que les blagues les plus courtes sont les meilleures !

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Célibataire, mode d’emploi

Ayant plus d’un tour dans son sac – comme dans son décolleté – la déjantée Robin (Rebel Wilson) réserve bien des surprises à sa protégée, Alice (Dakota Johnson) , fraîchement arrivée à New York et, surtout, fraîchement célibataire. Si l’épopée de cet improbable duo fait des étincelles dans la ville qui ne dort jamais, c’est en grande partie grâce au tempérament de tête brûlée de la coach autoproclamée qui guide Alice dans la jungle du célibat . Avec elle, les verres ne se payent, le remède anti-gueule de bois se trouve dans la boutique du coin de la rue et toute amitié homme-femme dépend d’une consommation d’alcool raisonnée.

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Au registre des blagues, Robin est inépuisable, comme lorsqu’elle confie à demi-mot être positive à la drogue. Cependant, le champion de la blague reste Tom (Anders Holm) , le séduisant patron du bar où Lucy (Alison Brie) a ses habitudes. N’hésitant pas à prétendre être son petit-ami pour lui sauver la mise face à une ancienne connaissance qu’elle croise en plein enterrement de vie de jeune fille, il excelle dans l’art tromper les apparences. Une blague dont il n’a, en revanche, pas l’initiative, est celle de la soirée qu’il passe avec Alice, lorsque celle-ci dépasse le nombre de verres autorisés par la règle tacite de Robin. Ce n’était pourtant pas faute d’avoir cherché à la mettre en garde.

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