Warner Bros. Actualités Forbidden Hollywood 2013 : Mervyn LeRoy, l’œil du cinéaste

Forbidden Hollywood 2013 : Mervyn LeRoy, l’œil du cinéaste

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Forbidden Hollywood 2013 : Mervyn LeRoy, l’œil du cinéaste

Cinéaste emblématique des débuts du parlant, Mervyn LeRoy a consacré sa carrière à réaliser des œuvres porteuses d’un message ou d’un idéal lui tenant à cœur. À la fois ancrée dans la dénonciation des travers de son époque et alimentée par un suspense constant, sa filmographie traduit son regard d’artiste à part entière.Étendard de l’Âge d’Or hollywoodien, il a aidé à révéler Bette Davis ou James Cagney au grand public en se forgeant une solide réputation auprès de ses pairs. Désormais, vous pouvez découvrir ses œuvres de jeunesse dans la collection inédite Forbidden Hollywood 2013. Mais connaissez-vous vraiment ce cinéaste de légende ?

Né en Californie, non loin des terres des futures majors, Mervyn LeRoy est un enfant curieux de tout qui grandit au sein d’une famille d’immigrés juifs venus vivre le rêve américain sur le nouveau continent. À l’âge de six ans, il voit pourtant ces espoirs réduits à néant par le tremblement de terre historique de 1906, qui précipite ses parents à la ruine. Avant même d’être en âge de travailler, il quitte l’école pour faire des petits boulots afin d’assurer une source de revenus au foyer. Mervyn a alors douze ans et s’ennuie en vendant des journaux, alors qu’au fond de lui la vocation d’artiste commence à poindre.

Adolescent, il se produit dans des spectacles de music-hall pour échapper à son quotidien monotone et participe à plusieurs pièces de vaudeville. À l’approche de son vingtième anniversaire il est forcé de se rendre à l’évidence que la carrière qu’il espérait est bouchée à San Francisco. Désargenté mais déterminé à percer, il fait le pari de la dernière chance et part s’installer à Hollywood avec son cousin, Jesse L. Lasky. C’est par la petite porte qu’il entre dans l’univers de l’industrie cinématographique naissante, en se faisant embauché sur les plateaux de tournage comme assistant costumier, puis scénariste spécialisé dans les gags de films muets et, enfin, assistant réalisateur.

Si, au cours de cette période, Mervyn LeRoy fait parfois l’acteur, il préfère rester derrière la caméra et tend à une carrière de réalisateur, qui de dessine de plus en plus précisément. C’est en 1927 – année charnière pour le Septième Art – qu’il parvient à tourner son premier film : No place to go, une comédie romantique dont le rôle principal est tenu par Mary Astor. Quatre ans plus tard, voyant dans l’ère Pré-Code la liberté artistique qu’il recherchait, il est propulsé sur le devant de la scène grâce au Petit César (1931). Si la Grande Dépression, qui fait écho à ses propres drames personnels, s’impose comme son thème de prédilection, Mervyn LeRoy n’en oublie pas de mettre en scène des personnages dont les vices fascinent le public. Débauches, addictions, crime et  immoralité rythment ainsi les intrigues d’Une Allumette pour trois (1932) ou Hard to Handle (1933), deux de ses films les plus représentatifs.

Si l’ère du cinéma Pré-Code a porté chance à la carrière de Mervyn LeRoy, elle constitue surtout un condensé d’œuvres exceptionnelles, qui méritent d’être revues dans l’écrin de la collection Forbidden Hollywood 2013.

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