Warner Bros. Actualités Quand les mamans s’emparent du grand écran

Quand les mamans s’emparent du grand écran

Publié

Quand les mamans s’emparent du grand écran

À l’honneur chaque année pour la fête des mères, les mamans sont celles qui, dans l’ombre, voient naître les grands cinéastes, acteurs et autres artistes du Septième Art dont les œuvres nourrissent l’imaginaire collectif. Aussi multifacettes dans la vie qu’à l’écran, elles sont représentées de nombreuses façons dans les films. Tolstoï écrivait, dans Anna Karénine : « L'épouse, c'est pour le bon conseil, la belle-mère, c'est pour le bon accueil, mais rien ne vaut une douce maman ». Une citation qui n’aura pas manqué d’inspirer les cinéastes d’hier et d’aujourd’hui ; à l’instar d’Hitchcock qui, fasciné par sa mère, n’aura de cesse de mettre en scène des relations mère-fils conflictuelles dans ses thrillers. Qu’elle soit au premier plan ou qu’elle occupe une place plus discrète, la figure maternelle est un leitmotiv qui apporte souvent une émotion supplémentaire à l’intrigue. Passage en revue – sélectif – de ces mamans de cinéma qu’il est de bon ton de célébrer.

En recevant un prix, comédiens et metteurs en scène ont coutume de remercier leur mère, « sans qui ils ne seraient pas là ». Au-delà de ces remerciements-fleuves 'sans lesquels les Oscars ne seraient pas ce qu’ils sont', les parents sont souvent les premiers spectateurs d’un artiste en devenir. Ayant passé de longues heures dans les salles obscures du Little Italy de son enfance, Martin Scorsese n’a jamais oublié que ce sont ses parents qui l’ont initié à la cinéphilie. Ainsi, en 1990, il rend un bel hommage à sa madre, en lui confiant le rôle de la mère de Tommy DeVito (Joe Pesci) à travers un caméo qui vaut son pesant de popcorn !

Dans un autre registre, le cinéma est parfois l’occasion de représenter l’absence de la mère, à l’image d’À l’Est d’Eden (1955), où Cal Trask (James Dean) s’aperçoit que sa mère, qu’il croyait morte, est en vie mais qu’elle a fait le choix de l’abandonner. Plus largement, le cinéma a engendré de nombreux orphelins devenus célèbres : Bruce Wayne (Batman) qui assiste, impuissant, au meurtre de ses parents dans une ruelle de Gotham, Kal-El (Superman), envoyé sur Terre alors que Krypton explose, Harry Potter qui échappe de peu au joug de Voldemort étant bébé, ou encore – le plus emblématique de tous – Peter Pan, l’enfant qui ne voulait pas grandir.

Si, dans le Godzilla (2014) de Gareth Edwards, la mère de Ford (incarnée par Juliette Binoche) disparaît dès le début du film, ce n’est pas tant cette mère qui guide le récit mais plutôt Mère Nature, symbolisée par le lézard géant qu’Ishiro Honda avait imaginé en réponse au bombardement d’Hiroshima par les Américains. Non moins iconiques, les femmes qu’Immortant Joe réduit en esclavage pour en faire les mères de ses futurs héritiers à naître, incarnent aussi une vibrante facette de la maternité. Lancées dans une course-poursuite dans le désert de Mad Max : Fury Road (actuellement en salles), elles peuvent compter sur le soutien indéfectible de l’impétueuse Furiosa, alias Charlize Theron.

Une bienfaitrice dont aurait besoin d’autres mères de Septième Art… Le cinéma horrifique regorge de mères courage qui tentent de protéger leurs enfants des forces du Mal, à l’instar de Conjuring (2013) et d’Annabelle (2014), où Carolyn Perron (Lili Taylor) et Mia Form (Annabelle Wallis) deviennent toutes deux victimes de la malédiction qui frappe leur famille. Un sort qu’ont connu avant elles Chris MacNeil dans L'Exorciste (1973) de Friedkin et Wendy Torrance pour Shining (1980). La légende veut d’ailleurs que Kubrick ait tellement poussé Shelley Duvall à bout qu’elle aurait été internée à l’issue du tournage.

Résolument plus positives, d’autres mères courage ont marqué le cinéma. Dans la veine de Molly Weasley au fil de la saga Harry Potter, de Rose dans Les Reines du Ring (2013) – devenue catcheuse pour réaliser le rêve de son fils – ou de la mère de Mia dans Si Je Reste (2014), dont le style très rock tranche avec le tempérament sage et discret de sa fille. Des mamans qui deviennent l’ancre à laquelle s’accrocher lorsque les aléas de la vie surviennent, à l’instar de la matriarche qu’incarne Jane Fonda dans This Is Where I Leave You (disponible en Blu-ray et DVD) ou de Sandra Bullock dans Extrêmement fort et incroyablement près (2011), centré sur les évènements du 11 Septembre.

Le cinéma sait aussi faire la part belle aux mamans de cœur, comme Sandra Bullock – encore elle – pour The Blind Side, le film qui lui a valu de décrocher l’Oscar de la Meilleure actrice en 2010 et dans lequel elle joue une femme qui prend sous son aile un jeune afro-américain issu d’un milieu défavorisé. Un rôle qui n’est pas sans rappeler celui de Catherine Zeta-Jones dans Le Goût de la vie (2007) ou celui de Katherine Heigl avec Bébé mode d'emploi (2010), deux films dans lequel des enfants sont élevés par u proche de leurs parents disparus.

Alors que Cette sacrée famille (1951) mettait en scène un couple recueillant une pléthore d’orphelins et de laissés pour compte, Les Miller, une famille en herbe (2013) prend le contre-pied en propulsant Jennifer Aniston dans la peau d’une stripteaseuse qui se retrouve du jour au lendemain mère de deux ados qu’elle ne connait pas. Un road trip des plus désopilants, qui contraste avec un autre rôle de mère majeur dans sa filmographie : celui de Claire dans Cake (2014), un film tout en nuances qui montre le combat d’une femme suite à la perte de son enfant.

Enfin, n’oublions pas que Le Chanteur de Jazz (1927), premier film parlant de l’histoire du cinéma, rendait déjà hommage aux mamans avec une chanson d’Al Jolson devenue culte, My Mammy !

Attention

 
 
Your browser is out-of-date!

Update your browser to view this website correctly.

Produit ajouté au panier