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Elvis & Nixon : Les confidences du casting

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Elvis & Nixon : Les confidences du casting

Aux États-Unis, le service des archives de la Maison Blanche reçoit une demande récurrente depuis Noël 1970 : la copie de la photo immortalisant la poignée de main entre Elvis Presley et Richard Nixon . Un moment historique, dont les Américains ne connaissent toutefois qu’une infime partie. Car, sous le glamour de ce choc des titans, le King et le Président ont discuté de tout autre chose. Aussi surprenant que cela puisse paraître, l’interprète de Hound Dog voulait intégrer les services secrets et, quoi de mieux pour devenir agent infiltré que de s’adresser directement au président Nixon ? Un sujet dont Liza Johnson a fait un film, à voir de toute urgence au cinéma ! Indiscrétions et secrets de tournage avec les confidences du casting.

Plus que l’imitation, l’incarnation

Intitulé Elvis & Nixon , le film aurait pu s’appeler Elvis vs. Nixon, tant le face-à-face de ces deux antagonistes étonnamment complices vaut son pesant de popcorns. Une matière idéale pour insuffler de l’humour à ce troisième long métrage de fiction signé Liza Johnson. Devant sa caméra, Michael Shannon et Kevin Spacey – savoureusement méconnaissables – se partagent l’affiche en revêtant chacun un look désarmant d’authenticité. « Jamais, au grand jamais, je ne me serais vu un jour jouer Elvis », concède Shannon, nuançant son propos en expliquant : « Lorsque j’ai commencé à travailler le rôle, je me suis rendu compte qu’il était beaucoup plus complexe que l’image habituelle qu’on en a ». L'électron libre du cinéma indé adopte les codes du King, à grand renfort d’accessoires clinquants, de larges rouflaquettes et de lunettes de soleil résolument bling bling .

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Si une séquence du film souligne le travail nécessaire à une telle transformation – quand Elvis se change dans la salle de bain de son hôtel – en coulisses, ce sont l’oscarisée chef coiffeuse Adruitha Lee (Dallas Buyers Club) et la chef costumière Peggy Schnitzer (Matrix Reloaded) qui ont permis à la magie d’opérer. De son côté, Kevin Spacey fait figure d’habitué de l’habit présidentiel, comme cela n’aura pas échappé aux fans d’House of Cards. Fort des deux Oscars trônant à son palmarès, l’interprète du 37e président des États-Unis n’a pas eu de mal à se fondre dans son rôle : « Il a joué Nixon à la perfection », s’enthousiasme le coproducteur et coscénariste Cary Elwes. « C’est une histoire à mourir de rire », confie le principal intéressé qui, de la même manière que son partenaire s’est rendu à Graceland sur les traces d’Elvis, confiait :

« J’ai écouté des heures d’enregistrements téléphoniques du président (…) Il n’était pas bien dans sa peau, j’ai essayé de retrouver ce côté mal à l’aise en le jouant » (Kevin Spacey)

Au plus près de la réalité

« Nixon était un grand manipulateur et Elvis savait user de son charme pour obtenir ce qu’il voulait », résume Spacey. Si l’intrigue se noue autour de ce rapport de force tacite, Elvis & Nixon regorge de rebondissements. « À l’heure actuelle, la politique s’est transformée en une sorte de show médiatique permanent », souligne Liza Johnson, en resituant le scénario du couple Sagal et Elwes dans le contexte balbutiant de l’époque. Loin d’être un cador de la communication, celui qui deviendra le président le plus détesté de l’histoire des États-Unis offre des pépites comiques involontaires par la voix de Kevin Spacey. Concernant Elvis, la réalisatrice note :

« La lettre qu’il a écrite à Nixon permet de mieux cerner sa nature profonde » (Liza Johnson)

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La lettre en question est celle que le King est venu déposer en personne à la Maison Blanche pour solliciter un entretien présidentiel. Entièrement basé sur des faits réels, le film s’attache à faire le portrait de l’homme derrière le mythe. Échappant au cadre du biopic, il livre ainsi l’instantané d’un moment clé et paradoxalement peu connu. « *Elvis est une personnalité hors du commun* , qui incarne des choses très différentes pour beaucoup de gens », indique Johnson, qui a vu son film bénéficier des bons auspices de Sundance , puis culminer à 77 % de satisfaction sur Rotten Tomatoes . Pour l’anecdote, la genèse du projet est née d’un dîner, au cours duquel Joe Sagal (imitateur d’Elvis en plus d’être scénariste) a suggéré l’idée à son ami Cary Elwes. S’appuyant sur les conseils de Jerry Schilling – qui a côtoyé le King et qui est incarné par Alex Pettyfer** – les deux hommes ont imaginé cette histoire, avec le concours d’Hanala Sagal.

Le mot de la fin revient à Egil 'Bud' Krogh , également conseiller sur le film et campé par Colin Hanks , qui, en recevant la fameuse lettre, s’est dit que « ça ne pouvait être qu’une blague ».

Et pourtant, tout est vrai. À vous de le découvrir dans très rock’n’roll Elvis & Nixon, actuellement à l’affiche !

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