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Écrivains à Hollywood : De Trois Camarades à Un nommé Joe

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Écrivains à Hollywood : De Trois Camarades à Un nommé Joe

Si l’Âge d’Or hollywoodien s’est écrit dans les années 1940 , en filigrane d’un contexte géopolitique mondial plus qu’incertain, nul doute que les films qui prennent la guerre comme toile de fond appellent à des enjeux surpassant le cadre fictionnel du récit. C’est le cas de Trois Camarades , pamphlet pacifiste que F. Scott Fitzgerald signe à la veille de la Seconde Guerre mondiale, avec la complicité de Frank Borzage à la réalisation. Réputé pour être le miroir de son époque, l’auteur de Gatsby le Magnifique a nourri l’ensemble de son œuvre des préoccupations de ses contemporains et ce scénario – le seul qu’il a écrit de A à Z pour le cinéma – n’échappe pas à la règle.

La guerre comme inspiration

Projeté sur les écrans en 1938, Trois Camarades prend la forme d’un instantané, dont la portée prend une dimension d’autant plus tragique à la lumière des évènements qui rythmeront les années suivant sa sortie. La relecture qu’on peut en faire aujourd’hui fait écho à celle d’Un nommé Joe (1943), autre long-métrage entre deux âges qui prend la guerre pour décor. Dans une veine plus romantique et même un brin fantastique, il fait lui aussi le portrait d’hommes et de femmes pris en tenailles dans les rouages de la Seconde Guerre mondiale . Deux œuvres qui, à défaut d’être jumelles, donnent l’impression d’être cousines et qui sont toutes deux éditées au sein de la collection Écrivains à Hollywood des Trésors Warner.

Lorsque la Seconde Guerre mondiale frappe l’Europe et le reste du monde, elle crée une onde de choc qui se répercute, comme souvent, à travers le cinéma, la musique, la littérature et les arts en général. Tantôt outil de propagande au service de régimes dictatoriaux, tantôt instrument de défense des libertés , le Septième Art concentre les doute et les aspirations de ceux qui regardent le monde avec des yeux d’artistes. Faisant partie de la seconde catégorie, F. Scott Fitzgerald imagine une histoire empreinte de mélancolie, en dressant le portrait de trois soldats allemands – trois camarades – et d’une femme ( Margaret Sullavan ) avec laquelle ils tissent des liens au lendemain de la Première Guerre mondiale.

Deux films qui se répondent

Une intrigue qui échappe au traditionnel cadre de la haute société américaine auquel Fitzgerald a longtemps habitué ses lecteurs, mais dont le romantisme nuancé laisse entrevoir sa patte. Disparu seulement deux ans après la sortie du film, il a insufflé une part de lui-même à cette œuvre épitaphe, qui pose une question essentielle : Comment se relever du chaos pour avancer vers la paix ? En 1938, alors que la menace d’une Seconde Guerre mondiale se précise, l’auteur sait déjà que l’idéal de 'la Der des Ders' était illusoire et que la seule réponse à apporter est celle de la fiction .

Cinq ans plus tard, c’est Dalton Trumbo – que le grand public connaît surtout pour le magistral Johnny s’en va-t-en guerre (1971) – de dénoncer les ravages de la guerre, à travers l’histoire singulière d’un pilote de l’US Air Force ( Spencer Tracy ) qui revient sur Terre sous la forme d’un ange gardien, après que son avion ait été abattu. S’en suit un triangle amoureux pour le moins anticonformiste, puisque le pilote disparu assiste, impuissant ou presque, au rapprochement de sa fiancée éplorée ( Irene Dunne ) avec le jeune pilote chargé de la remplacer dans les airs ( Van Johnson ). De quoi rappeler que la portée dramatique de la guerre ne cesse d’inspirer le Septième Art, dans de multiples registres et à toutes les époques.

Rendez-vous sur la boutique officielle de la collection Écrivains à Hollywood des Trésors Warner, pour retrouver Trois Camarades et Un nommé Joe en DVD !

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