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Écrivains à Hollywood : Nicholas Clay, l’enfant terrible du Septième Art

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Écrivains à Hollywood : Nicholas Clay, l’enfant terrible du Septième Art

Entré à la postérité grâce aux rôles en costumes qu’il campait dans les films médiévaux qui constituent l’essentiel de sa filmographie, Nicholas Clay est moins connu pour le tempérament rebelle qui se devine en filigrane de ses œuvres plus confidentielles. Pourtant, en 1971, c’est avec un regard espiègle à la James Dean qu’il incarne Billy Jarvis dans The Night Digger, d’Alastair Reid. Un personnage aussi trouble que fascinant, dont transparaît le talent de ce diamant brut, qui n’aura jamais réussi à obtenir la reconnaissance critique à laquelle il aspirait.

Dans ce film que Roald Dahl scénarise en y insufflant une désarmante noirceur – contrastant avec les histoires pour enfants qui entretiennent sa réputation galvaudée d’auteur-rêveur – Clay livre une interprétation glaçante, qui donne toute sa saveur à ce thriller psychologique, au carrefour de l’horreur et de l’épouvante. Un film sans concession, emmené par un acteur entier, à (re)découvrir sans plus attendre dans la collection Écrivains à Hollywood des Trésors Warner ! À cette occasion, retour sur son parcours.

Originaire de Londres, Nicholas Clay grandit dans le quartier tranquille de Streatham, surnommé le hameau par les Londoniens. Après une enfance sans encombre passée au cœur de la capitale britannique, il commence toutefois à vouloir vivre de plus grandes aventures que celles que son quotidien sans vague lui destine et s’inscrit à la prestigieuse Royal Academy of Dramatic Art (RADA) pour y apprendre les subtilités du métier d’acteur ; une perspective de carrière qui s’est progressivement imposée à lui au cours de son adolescence.

Nous sommes à la veille des années 1960 et, du haut de sa quinzaine d’années, le jeune homme fait déjà preuve d’une belle prédilection à l’actorat. Très vite, les choses s’accélèrent et, grâce au physique avantageux dont il est doté, Nicholas décroche plusieurs petits rôles à la télévision. Jusqu’en 1963, il apparaît dans des feuilletons et, parallèlement, s’essaie au théâtre en montant sur les planches et en mettant en pratique les enseignements de la RADA. Son naturel et sa révolte contenue font du comédien débutant l’une des étoiles montantes de la scène dramatique de l’époque.

Après avoir collaboré avec Laurence Olivier et avoir fait ses preuves au registre classique dans l’adaptation anglophone du Misanthrope de Molière, Nicholas Clay décroche l’opportunité qu’il attendait depuis ses débuts en tant qu’acteur : un rôle sur grand écran. C’est Joseph Losey qui la lui offre, en lui confiant le personnage de Richard dans Les Damnés (1963). Un baptême du feu qui montre d’emblée que le jeune homme ne craint pas de se confronter à des genres cinématographiques exigeants. Drame fantastique résolument sombre, Les Damnés marque son époque en faisant frissonner d’angoisse un large public et conforte Nicholas dans son choix de carrière.

Fort de cette incursion réussie dans le monde du Septième Art, Clay fait un bref crochet par le petit écran en participant à deux téléfilms, avant de regagner le chemin des plateaux de cinéma avec The Night Digger, un film audacieux qui lui vaut d’aborder les années 1970 sous de favorables auspices, comme ce film sera son premier projet de grande ampleur. Formant un trio atypique avec Pamela Brown et Patricia Neal – qui jouent respectivement une mère tyrannique et sa fille adoptive – le comédien se glisse dans la peau d’un homme à tout faire renfermant un terrible secret, que ses habitudes noctambules finiront par trahir…

En dépit d’un dernier long métrage du même acabit en 1977 – Victor Frankenstein, mis en scène par Calvin Floyd – Nicholas Clay dédiera le reste de sa carrière à des films en costumes et à des séries télévisées. Tandis que le grand public retiendra son incarnation de Lancelot dans l’Excalibur (1981) de John Boorman, sa carrière prend fin à l’aube des années 2000, lorsqu’il succombe à un cancer sans jamais avoir rencontré le succès dont il rêvait, mais en étant parvenu à inscrire quelques pépites à sa filmographie.

Pour voir ou revoir The Night Digger, découvrez sans plus attendre la collection Écrivains à Hollywood des Trésors Warner, en cliquant ici.

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