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Écrivains à Hollywood : Maya, un conte entre deux âges

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Écrivains à Hollywood : Maya, un conte entre deux âges

« Les voyages forment la jeunesse » dit le célèbre adage. Un diction que John Fante a mis au cœur du scénario de Maya (1966), film plein d’émotions, sur le passage à l’âge adulte et la filiation. Réalisé par John Berry, il fait partie des rares films des sixties à mettre deux adolescents à l’honneur, dans le décor d’une Inde fraîchement affranchie de son passé colonial. Lorsque Berry pose sa caméra dans ce paysage exotique, il fait le choix de filmer à hauteur d’homme. Un parti-pris artistique qui lui permet de donner à ses jeunes comédiens tout le loisir d’exprimer le talent dont ils sont doués.

Des acteurs authentiques

Si Jay North est, à cette époque, bien connu du public américain pour avoir prêté ses traits à Denis la Malice en de multiples occasions, la petite tête blonde adopte un jeu plus naturel pour se glisser dans la peau de Terry Bowen. Tandis que l’espièglerie de ce personnage lui est familière, ce rôle appelle aussi une tonalité plus sombre, qui permet à l’acteur de prouver qu’il a grandi depuis ses débuts d’enfant-star. Pour lui donner la réplique, Sajid Khan (Raji) fait quant à lui figure de novice des plateaux de tournage, puisqu’il s’agit de son premier rôle. Un tandem complémentaire, à l’alchimie prégnante et qui porte ce film avec une belle complicité.

Maya

À leurs côtés, on retrouve un habitué du western, Clint Walker, qui quitte son genre de prédilection le temps de ce long métrage tout en nuances. Il joue Hugh Bowen, le père de Terry, et en profite pour rappeler à son public qu’il a plus d’une corde à son arc. Lui qui était considéré comme l’homme fort d’Hollywood, en raison de sa carrure athlétique et de son physique avantageux, sort des sentiers battus en incarnant une figure paternelle emprunte d’authenticité. Entre drame et film d’aventure, Maya suit l’épopée de Terry vers l’âge adulte. À 15 ans, il se retrouve orphelin de mère et part donc à la recherche de son père, qui ne vit plus aux États-Unis mais en Inde.

Une histoire attachante

Une fois sur place, il tente de renouer avec ce père qui lui paraît aussi étranger que le pays dans lequel il est arrivé et dont il ignore tous les us et coutumes. La personnalité trouble de cet unique parent qui lui reste ne facilite pas les choses, car Hugh Bowen se révèle nerveux et déséquilibré. Une dispute ne tarde pas à éclater entre eux, poussant Terry à s’enfuir pour fuguer dans la jungle. Sa rencontre avec Raji, un Indien de son âge, lui apporte toutefois un précieux soutien. Ensemble, ils vont braver les dangers qui les guettent et, sans même s’en rendre compte, mûrir.

Née de la plume de Fante – à qui l’on doit Demande à la poussière – l’histoire de Maya fait forcément écho à celle de Mowgli dans Le Livre de la jungle. Pour autant, avant d’être un récit d’apprentissage, le film se veut d’abord le miroir des relations père-fils et un vibrant hommage à l’amitié. Idéal pour la Fête des Pères, qui approche à grands pas, il fait la part belle à un casting qui ne manquera pas de toucher au cœur les cinéphiles d’aujourd’hui !

Pour (re)voir Maya en DVD, rendez-vous sur la boutique officielle de la collection Écrivains à Hollywood des Trésors Warner, en cliquant ici.

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