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Écrivains à Hollywood : Bernard Punsly, l’enfant perdu d’Hollywood

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Écrivains à Hollywood : Bernard Punsly, l’enfant perdu d’Hollywood

De la vingtaine de films qui composent la brève mais intense filmographie de Bernard Punsly, le public américain retient surtout son rôle « d’enfant sans avenir » au sein du groupe des Dead End Kids. Un rôle qui a lancé sa carrière à l’âge de 14 ans et qui rappelle que la lumière des projecteurs hollywoodiens éclaire plus facilement les jeunes acteurs que les comédiens vieillissants, comme l’aventure cinématographique de Bernard prend fin dès 1942, à la veille de ses 30 ans.

Un passage éclair par les arcanes du Septième Art, marqué par sa participation au film choral The Angels Wash Their Faces (1939). Un drame romantique qui a révélé toute une génération de futurs talents, à l’instar d’Ann Sheridan, Billy Halop et même de Ronald Reagan, plus de 40 ans avant qu’il n’accède à la présidence des États-Unis. S’il n’est jamais parvenu à être en tête d’affiche d’un long métrage qui fasse date, Bernard Punsly imprègne en tout cas la trace de son talent sur la pellicule de ce film, à redécouvrir au sein de la collection Écrivains à Hollywood des Trésors Warner. Portrait.

Originaire de New York, Bernard Punsly grandit au cœur de l’effervescence culturelle de la Grosse Pomme. Enfant, rien ne le prédestine à faire du cinéma et c’est presque par hasard qu’il se présente, un jour, à sa première audition. Nous sommes alors en 1935 et, du haut de ses 12 ans, le jeune adolescent fait preuve d’une nonchalance et d’une spontanéité qui lui vaut de décrocher le rôle de Milty dans Dead End, qui sort sur les écrans deux ans plus tard.

Premier surpris de la facilité qu’il a eu à être choisi, Bernard entame ainsi une carrière quasi-fortuite de comédien en herbe ; ce qui ne l’empêche pas de prendre le métier d’acteur au sérieux et de faire preuve d’une belle prédisposition à la comédie. Naturel et authentique, il ne cherche pas à rentrer dans une case et enchaîne les projets au rythme où ils se présentent à lui, sans se préoccuper d’un éventuel plan de carrière.

Une attitude qui s’avère payante pendant environ 15 ans, jusqu’à ce que sa vocation pour les sciences prenne le dessus et qu’il fasse un virage à 180° en devenant physicien, au début des années 1940. Pour autant, il a toujours été délicat pour lui de se faire un nom à Hollywood, d’une part en raison de sa fragile notoriété et, d’autre part, parce que Punsly était fréquemment orthographié 'Punsley' au générique de ses films. Une anecdote révélatrice du manque de reconnaissance de la profession à son égard.

Entre-temps, Bernard Punsly se sera toutefois illustré dans le rôle d’un personnage flegmatique avec The Angels Wash Their Faces (1939), devant la caméra de Ray Enright. Scénarisé par Niven Busch, ce film met en scène la romance d’un avocat (Ronald Reagan) et de la sœur (Ann Sheridan) d’un truand en quête de rédemption, sur fond d’intrigue mafieuse…

Pour redécouvrir ce film ainsi que les autres pépites de la collection Écrivains à Hollywood, rendez-vous sur la boutique des Trésors Warner, en cliquant ici.

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