DC Comics travel guide : Metropolis
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Connue pour être le fief terrestre de Clark Kent après qu’il ait quitté sa ferme du midwest pour s’installer comme journaliste, Metropolis est une ville emblématique de l’univers DC. Urbaine est complexe, elle a maintes fois manqué d’être détruite mais tient bon, dans les BD, films, séries et jeux vidéo, comme dans le cœur des fans. Visite guidée.
Toronto, Cleveland, New York, Chicago
Pas aussi déshumanisée que le film éponyme de Fritz Lang, la Metropolis de DC ne demeure pas moins frénétique et bouillonnante que les métropoles auxquelles elle fait invariablement penser, New York et Chicago . Avec ses grandes artères et ses gratte-ciels qui tutoient les nuages, elle a de quoi donner le tournis. Étonnamment, la cité du super-héros le plus iconique du rêve américain se situait initialement à Toronto . Une position géographique qui s’explique par l’attachement de Joe Shuster à sa ville d’origine, puisqu’avant de rencontrer l’auteur Jerry Siegel à Cleveland , le dessinateur canadien habitait de l’autre côté de la frontière. Les pères de Superman sont ceux qui ont posé la première pierre de Metropolis, en dessinant ses contours dans l’Action Comics #16 de 1939.
Une ville d’acier correspondant au « Man of Steel » qui la protège et que l’imaginaire collectif a tôt fait de situer sur la côte Est des États-Unis. Un indice manifeste est le plan des tours jumelles qu’on aperçoit dans la série Loïs et Clark, les nouvelles aventures de Superman . A contrario, Smallville reboote la légende métropolissienne en la situant dans le Kansas . Pour Frank Miller , Metropolis et Gotham sont les deux versants de New York : la première la représenterait de jour et la seconde à la nuit tombée. Une théorie qui fait débat au sein de la communauté DC. Beaucoup de dévoreurs de comics ont joué aux sept différences, en cherchant les points de concordance qui relient la Grosse Pomme à son équivalent graphique. Plus précis encore que son confrère, l’auteur Dennis O'Neil suggère que Metropolis serait calquée sur la partie sud de Manhattan, tandis que le Batverse s’inspirerait de sa partie haute.
Et… Metropolis (IL)
À l’instar de Superman, qui s’élance dans les airs quand le devoir l’appel, la cote de popularité du justicier a décollé, au point de susciter les convoitises. Ainsi, la ville de Metropolis existant réellement dans l’Illinois a officiellement destitué Cleveland de son titre de « ville natale de Superman » en 1972. Entre la publication du journal local Metropolis Planet et les festivités annuelles dédiées à l’Homme d’acier, la municipalité ne ménage pas ses efforts pour justifier cette distinction, arrachée de haute lutte. Le paradoxe veut pourtant que cette petite ville rurale de 6.400 âmes ressemble davantage à Smallville .
Un grand homme appelle un décor grandiose. D’inspiration réaliste, l’architecture de Metropolis se concentre autour de lieux incontournables. Manhattan devient New Troy , où Loïs et Clark emménagent dans leur nid douillet du 1938 Sullivan Lane , conduisant notre justicier encapé à délaisser son appartement de célibataire du 3B, 344 Clinton Street pour vivre le grand amour. Plus modeste, Bakerline est le quartier de Jimmy Olsen . Pour trouver les bureaux du Daily Planet et de LexCorp, il faut se rendre sur Planet Square et, non loin de là, les locaux de la chaîne de télévision WGBS ainsi que les labos de S.T.A.R. Labs complètent l’éventail d’infrastructures. Pour fuir l’agitation du centre, rien ne vaut de traverser les rivières West et Hobb's . Attention toutefois à ne pas s’aventurer au nord-ouest de la ville si on veut éviter Suicide Slum , bidonville où les habitants sont livrés à eux-mêmes.
Sur la Planète bleue comme sur Krypton, l’équilibre est fragile, comme en témoigne la destruction partielle de la ville de Man of Steel ayant entraîné l’affrontement de Batman v Superman : L'Aube de la Justice . Revoyez ce crossover choc en version longue Blu-ray™ en cliquant ici et digitale en cliquant là.