#DCSuperBattle : Le Joker et Harley Quinn, les as des hold-up ?

On ne s’improvise pas braqueur. Les gangsters septuagénaires de Braquage à l’ancienne en donnent la preuve dès aujourd’hui dans les salles obscures. Au cinéma ou dans les vignettes de BD, les méchants DC Comics semblent rodés à l’art délicat du hold-up. Encore faut-il prévoir un plan de fuite, car il ne suffit pas d’entrer arme à la main en clamant comme Bonnie et Clyde : « Nous braquons des banques ». Focus sur les do et don’t des casses DC, avec le Joker et Harley Quinn.

Le Joker, braqueur au rictus explosif

Lorsque Christopher Nolan prolonge sa trilogie du Chevalier noir avec un deuxième opus, The Dark Knight (2008), il signe une scène d’ouverture magistrale. Hommage appuyé à Heat , elle est sublimée par la puissance de l’IMAX et la BO nerveuse d’Hans Zimmer. Dans un Gotham faussement tranquille, on assiste à la mise à sac de la banque municipale par le Joker et ses sbires. Campé par le regretté Heath Ledger , l’antagoniste de Batman est introduit avec brio par le réalisateur de Dunkerque (19 juillet) avec le mantra : « ce qui ne vous tue pas vous rend plus bizarre ».

Ses hommes pensaient qu’il pilotait les opérations à distance… ils ignoraient que le Joker avait en réalité infiltré leur groupe pour se débarrasser d’eux. Le redoutable clown tombe le masque en laissant apparaître son visage grimaçant dans un final glaçant, avant de s’échapper à bord d’un bus scolaire pour se fondre dans la circulation. Premier coup d’éclat de la longue série qui rythme ce film d’action que Positif décrit comme « captivant et culotté ». Dénué de scrupule, le méchant de Finger, Kane et Robinson prouve qu’il n’a aucune leçon à recevoir en matière de braquage. Les dés sont jetés, il peut abattre ses cartes.

Harley Quinn, cambrioleuse en herbe

Plus approximative que le Joker dans sa conception du « métier » de super-méchante, Harley Quinn a basculé du mauvais côté de la justice au contact de ce dernier, en tombant sous son emprise. Avec un mentor comme lui, on pourrait penser que l’ancienne psychiatre d’Arkham a été à bonne école en matière de criminalité. Pourtant, sa première tentative de vol est loin d’être concluante. La blonde bipolaire entame en effet son palmarès par un cambriolage raté .

Il a lieu dans un épisode de la série d’animation Batman , qui marque la genèse du personnage. On y découvre celle que le Joker surnommera Quinny en piètre posture. Désireuse de faire ses preuves, elle décide de passer à l’action à la nuit tombée mais ce n’est pas une banque qu’elle attaque. Jetant son dévolu sur un musée , la jeune femme manque de se faire arrêter par le gardien de nuit. Elle aurait retrouvé la case prison sans l’intervention de Poison Ivy , qui avait prévu de dérober des pièces de collection dans le même musée et qui vole à son secours. Le début d’une belle complicité entre les méchantes DC !

Retrouvez le duo de super-méchants dans Suicide Squad , en Blu-ray™ Steelbook version longue ici.