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Dans le noir investit les salles obscures

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Dans le noir investit les salles obscures

Succès surprise de l’été, Dans le noir a conquis le public US en s’offrant un joli démarrage sur la troisième marche du podium, le mois dernier, et enregistre actuellement près de 111M$ à l’échelle internationale, dont 64M$ sur le sol américain. De quoi braquer les projecteurs sur ce film qui réveille nos peurs enfantines, signé d’un réalisateur prometteur venu de Suède, David F. Sandberg . Avec James Wan à la production, nul doute que ce thriller horrifique devrait aussi faire trembler les Français, comme en témoignent les chiffres de la séance parisienne de 14h, avec 427 billets vendus. Un conseil : accrochez-vous à vos popcorns !

Peur omniprésente

Premier long métrage de David F. Sandberg, Dans le noir est l’aboutissement d’un projet entamé au format court, déjà baptisé Lights Out ; le titre VO du film. Un très court métrage même, puisque ce film initial n’excédait pas 3 minutes. Il n’en n’aura pas fallu plus à l’Académie des Fright Meter Awards pour lui décerner le meilleur prix, ni à James Wan pour s’intéresser à ce jeune cinéaste maîtrisant parfaitement les rouages de l’angoisse. En le prenant sous son aile, Wan a permis à Sandberg de laisser son talent s’exprimer sur 1h21 de sueurs froides, de battements de cœur, et de jump scares .

« On n'attendait pas forcément beaucoup de ce long-métrage en forme d'exercice de style, mais (…) le résultat se hisse au panthéon du genre en atteignant son unique objectif : faire peur » (L’Écran Fantastique)

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Au fur et à mesure que l’intrigue progresse, c’est un sentiment d’angoisse de plus en plus intense qui gagne le spectateur. Dans le noir est centré sur un jeune garçon, sa grande sœur d’une vingtaine d’années et leur mère. Quand une créature cauchemardesque se dessine dans l’encadrement de la porte, dès lors qu’on éteint la lumière , cette famille d’apparence ordinaire comprend qu’un mal surnaturel pèse sur elle. Le début de nuits sans sommeil, où la moindre source lumineuse devient une lueur d’espoir. Qui a dit que la peur du noir était réservée aux enfants ?

Hommage à Wes Craven et Robert Wise

Dans un style à la fois intimiste et authentique, David F. Sandberg joue la carte du minimalisme pour être au plus près des émotions de ses personnages. Ainsi, leur souffle court, et les tressautements qui entrecoupent les dialogues, sont ressentis avec d’autant plus d’impact par le public. Pour Télérama , le monstre « suscite l'intérêt comme l'effroi ». Évoquant un « film d’épouvante extrêmement bien troussé », À voir à lire explique que le cinéaste suédois revient à l’essentiel du genre : « la peur ». Tandis que Le Parisien annonce « des cauchemars à venir », Le JDD compare son film aux Griffes de la nuit (1984) de Craven, et Culturebox à La Maison du Diable (1963) de Wise, en résumant :

« L’Effet est garanti »

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Sans se contenter d’enchaîner les sensations fortes, ce film d’épouvante parvient à être fidèle aux classiques du genre tout en instaurant ses propres codes. Un double niveau de lecture qui n’a pas échappé à la critique, Dans le noir culmine aujourd’hui à 76 % de satisfaction sur Rotten Tomatoes . Total Film souligne qu’il s’agit d’un film « avec autant de tripes que de gore ». Pour porter l’histoire, Teresa Palmer (Rebecca), Maria Bello (Sophie), et le jeune Gabriel Bateman (Martin) se donnent la réplique. Également au casting, Billy Burke (Revolution) confirme être dans son élément au registre du fantastique. Avec la touche Wan en plus, le film se dote d’atouts de poids, d’autant que le nom de David F. Sandberg a déjà été annoncé pour un projet non moins terrifiant : Annabelle 2 , en tournage en ce moment et dont la sortie est prévue pour le courant 2017.

Dans le noir, actuellement à l’affiche ! Âmes sensibles d’abstenir.

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