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Creed : Ryan Coogler, un cinéaste à suivre de près

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Creed : Ryan Coogler, un cinéaste à suivre de près

À seulement 29 ans, Ryan Coogler s’apprête à dévoiler son second long métrage : Creed (courant 2016) . Un film très attendu puisqu’il s’agit du spin-off de Rocky (1976), le film qui a lancé la carrière de Stallone 40 ans auparavant. Faisant bien sûr partie de l’aventure, Sly reprend son rôle fétiche de Rocky Balboa pour donner la réplique à Michael B. Jordan (Adonis Johnson), en pleine ascension depuis que Coogler l’a révélé dans Fruitvale Station (2013). S’il faudra patienter jusqu’à l’année prochaine pour découvrir Creed au cinéma, nul doute que son réalisateur fait déjà parler de lui à Hollywood, en s’imposant comme le digne représentant d’une nouvelle génération de cinéastes aussi brillants que créatifs. Mais qui est Ryan Coogler ? Portrait.

Une vocation déterminante

Originaire de la baie de San Francisco, Ryan Coogler a passé une enfance sans encombre à Oakland , entre une mère travailleuse communautaire et un père officier de probation, avant que la famille ne s’installe à Richmond (Californie). Alors âgé de 8 ans, il a beaucoup d’énergie et pratique plusieurs disciplines sportives pour se dépenser. Au lycée, il poursuit cette passion en s’illustrant à la fois en athlétisme et sur les terrains de football américain , tout en enchaînant les bonnes notes dans les matières scientifiques. Si cette aisance scolaire lui permet d’envisager son avenir sereinement, Ryan cherche encore sa voie. C’est finalement sur les bancs de la fac de Saint Mary's College of California – où il suit un double cursus en Chimie et en Sport – que sa vocation va naître. Descellant son fabuleux potentiel, sa professeure de littérature anglaise l’exhorte à prendre la plume pour se lancer dans l’écriture scénaristique .

Cinéaste du réel

Fort de cette perspective artistique qui l’enthousiasme et qui lui sied parfaitement, l’étudiant rejoint Sacramento et intègre la prestigieuse USC School of Cinematic Arts , afin de mettre toutes les chances de son côté. Là, il découvre d’autres facettes de la création cinématographique et, bien qu’il se rêve scénariste, le métier de réalisateur s’impose progressivement à lui. À l’instar de ses camarades de classe, il réalise plusieurs courts métrages dans le cadre de ses études. Ses trois films – Locks, Fig et The Sculptor – tournés entre 2009 et 2011, posent les bases de son style à venir et possèdent déjà des éléments caractéristiques du type de cinéma auquel il aspire : le cinéma du réel. Ancrés dans le décor familier d’Oakland, ils traduisent la vision que le jeune homme porte sur le monde qui l’entoure, tout en pointant les travers d’une société dans laquelle Ryan Coogler ne se reconnaît parfois pas.

Un mécène d’exception : Forest Whitaker

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Des travaux d’étudiants qui témoignent de la maturité de Coogler et qui retiennent l’attention de ses professeurs, mais pas qu’eux… En 2011, à l’occasion de son dernier semestre d’études, le jeune homme a la surprise d’apprendre que son nom figure sur la liste de jeunes talents que Significant Productions (la société de Forest Whitaker ) a retenus dans une optique de parrainage. Sans perdre de temps, il prend contact avec eux.

« Quelques semaines plus tard j’ai rencontré Forest », a-t-il confié en entretien, expliquant : « Je lui ai parlé de Fruitvale Station (…) il m’a dit qu’il aimerait m’aider à faire ce film. J’étais tellement excité qu’aussitôt rentré chez moi j’ai commencé à écrire ».

Un coup de pouce non négligeable puisque ce premier film vaut à Ryan Coogler de décrocher les faveurs des festivals, Sundance en tête, avec pas moins de deux récompenses : le Grand Prix du Jury et celui du Public . Une consécration qui accompagnée d’une vingtaine d’autres trompées et qui permet au réalisateur en herbe d’être courtisé par les grandes majors américaines. Bien que l’aspect social et engagé de ses films prime sur le reste, Ryan Coogler excelle dans l’art de mettre en scène des histoires choc empreintes d’émotions.

Creed, drame nuancé

Un cocktail détonnant qui est à nouveau au cœur de son prochain long métrage, Creed (2016). Avec ce film, le cinéaste rend non seulement hommage à un film culte, mais en profite aussi pour revenir à sa première passion, le sport. Fils du célèbre champion du monde poids lourd Apollo Creed , Adonis Johnson (Michael B. Jordan) a la boxe dans le sang. Toutefois, si cet héritage est dans son ADN, le jeune boxeur n’a pas pu bénéficier des conseils de son père, mort avant sa naissance. Résolu à marcher dans ses pas et à entrer à son tour dans la légende du sport de haut niveau, Adonis part tenter sa chance à Philadelphie.

Dans cette ville, qui a été le théâtre d’un match mythique opposant Apollo à Rocky Balboa (Stallone), Adonis espère retrouver l’ancien adversaire de son père dans l’espoir qu’il accepte de devenir son entraîneur… Retrouvant dans le regard de l’aspirant-champion, la rage de vaincre qui le caractérisait à ses débuts Rocky lui explique qu'il n'est plus dans la course depuis longtemps, mais finit par accepter de l’entraîner. Un défi de taille attend pourtant Rocky et sa nouvelle recrue, puisqu’un match des plus épiques se profile pour le jeune boxeur. Parviendra-t-il à mettre ses efforts à profit de la compétition et à remporter le titre pour devenir, enfin, le champion que son père aurait aimé qu’il soit ?

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« La caméra de Ryan Coogler fait penser à celle de John Cassavetes. Rapide, sans fioriture, allant toujours à l'essentiel », dit Culturebox de ce jeune cinéaste à suivre de près. Pour découvrir sa prochaine pépite , rendez-vous l’année prochaine avec Creed !

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