Warner Bros. Actualités CREED – L’Héritage de Rocky Balboa : Sport et cinéma

CREED – L’Héritage de Rocky Balboa : Sport et cinéma

Publié

CREED – L’Héritage de Rocky Balboa : Sport et cinéma

Prolongeant la mythique saga de Rocky, CREED – L’Héritage de Rocky Balboa (13 janvier) permet aux inconditionnels du boxeur de Philadelphie de retrouver leur champion pour la septième fois. Désormais septuagénaire, Rocky ( Stallone ) délaisse le ring pour la salle d’entraînement, où il prouve qu’il sait encore tâter du punching ball et qu’il n’a rien perdu de son mental d’acier. De quoi donner envie à Adonis Johnson ( Michael B. Jordan ), le fils de son ancien rival, de le solliciter pour qu’il fasse de lui un poids lourd de la trempe de son défunt père. Un pitch qui perpétue la tradition des Rocky, tout en ouvrant la franchise à la nouvelle génération. En ce 25 novembre, jour qui met le sportif à l’honneur grâce au Creed Day , focus sur les athlètes des salles obscures.

TheWrestler1

La revanche par KO

Une quarantaine d’années après son premier combat, Rocky revient dans un spin-off signé Ryan Coogler (Fruitvale Station). Lorsque le grand public fait sa connaissance en 1976, l’aspirant boxeur a la rage de vaincre mais peu de chances de l’emporter, face au mastodonte qui se dresse devant lui sur le ring. Cristallisant le rêve américain, cet outsider qui décroche le cœur de sa bien-aimée à défaut de remporter le trophée, touche au spectateur en le prenant par les sentiments. Une belle manière de rappeler que, si le sport nécessite d’avoir de bons biceps et abdos, il fait aussi travailler les muscles du cœur . Vecteur d’adrénaline autant que d’émotions, il permet aux personnes qui le pratiquent de se surpasser et renvoie au même registre dramatique que le Septième Art. De sorte qu’il n’est pas surprenant de voir nombre de grands réalisateurs s’essayer au film sportif , un genre pourtant mal considéré ; bien que de récentes initiatives aident à faire bouger les lignes, comme le Festival Kulture Sport, dont la première édition s’est tenue cet été.

LeRoiDeLaPiste1

Théâtre de combats dont la seule issue est le KO – abréviation de knockout – le ring est aussi le lieu où la gloire déchue peut se reconquérir, à la force des poings et avec beaucoup de détermination. Un désir de revanche qui anime Mickey Rourke dans The Wrestler (2008), film de Darren Aronofski (Black Swan) qui possède une singulière résonnance avec le parcours de l’acteur, lui-même dans le creux de la vague avant son retour en tête d’affiche de ce film sacré d’un Lion d’Or à la Mostra de Venise . L’histoire suit l’ancien roi du catch Randy Robinson – alias Le Bélier – un homme aussi perdu dans sa vie professionnelle que dans sa vie personnelle, qui peine à trouver un équilibre. À la suite d’une crise cardiaque, Randy va pourtant devoir faire le point s’il veut aller de l’avant. Un pitch qui rappelle l’ascension et la chute d’un autre Mickey, Rooney cette fois, qui incarne un champion de patins à roulettes dans Le Roi de la Piste (1950). Tourné en noir et blanc par Tay Garnett, le long métrage montre que ce thème a toujours fasciné le cinéma. Pour l’anecdote, Marilyn Monroe – encore inconnue à cette époque – y fait l’une de ses premières apparitions.

LEnferDuDimanche1

Sur les terrains de foot , le match peut a aussi un goût de revanche, comme dans L’Enfer du Dimanche (1999) d’Oliver Stone, porté par un Al Pacino qui revêt le costume du coach d’une équipe de joueurs de football américain, empêtrés dans la tourmente d’un tournois qui tourne en leur défaveur. En prenant comme toile de fond ce sport au combien patriotique, le réalisateur de Né un 4 juillet écorne, comme à son habitude, l' American Dream pour revenir à l’essentiel. Faisant le portrait d’un homme au bord du gouffre, il transmet un message de solidarité et d’espoir. Ses fans le savent, avec Oliver Stone, tout est sujet à un double niveau de lecture, à l’image de la fameuse réplique que prononce Pacino dans le film pour motiver ses troupes : « Make me a believer ! ». Sans quitter la pelouse mais en foulant, pour sa part, un terrain de baseball , Clint Eastwood incarne un découvreur de talent atteint d’un début de cécité dans Une Nouvelle Chance (2012). Un film réalisé par Robert Lorenz, complice de longue date d’Eastwood, qui permet à ce dernier d’incarner un rôle tout en nuances.

421

Le sport militant

Autre film de baseball , mais ancré dans l’Histoire, 42 (2013) est un biopic qui retrace le destin hors norme de Jackie Robinson, légende du baseball ayant connu la gloire sous le maillot n°42 des Dodgers de Brooklyn. Premier sportif afro-américain à évoluer en Ligue majeure, il a ouvert la voie à toute une génération de futurs athlètes, en se hissant sur le podium et en œuvrant en faveurs des droits civiques. « Le film raconte une histoire émouvante tout en délivrant un message essentiel », souligne le Daily Mail . Avec Chadwick Boseman de la série Fringe dans le rôle-titre et Harrison Ford pour camper Branch Rickey, son manager, le film revient sur un héros méconnu de ce côté de l’Atlantique, mais dont les prouesses sportives ont montré qu’on peut améliorer le monde avec une batte et une petite balle blanche. Un message de paix, qui fait écho à une autre page de l’Histoire retranscrite en film : le mondial de rugby de 1995, mis en images par Eastwood dans le bouleversant Invictus (2009), du nom du poème favori de Nelson Mandela.

Invictus1

Un an après l’élection de Madiba ( Morgan Freeman ), l’Afrique du Sud organise la Coupe du Monde de rugby. Dans un pays qui peine à s’unir, le sport peut faire des miracles. C’est le pari que vont faire Mandela et le Capitaine de l’équipe des Springbroks, Francois Pienaar ( Matt Damon ), en transmettant un sentiment d’union nationale à travers ce sport fédérateur. Un synopsis empreint d’émotions, qui a valu à Invictus une double nomination aux Oscars . « Un film magnifique (...) La mise en scène de Clint Eastwood est éblouissante. Maîtrisant parfaitement les codes du grand récit classique, le cinéaste signe l'un de ses plus beaux films », loue La Croix . S’inspirant également de faits réels, The Blind Side va dans le même sens en montrant que le sport peut venir à bout de la discrimination et de l’aveuglement de la société à l’égard de ceux qui sont différents. D’abord adapté par Michael Lewis sous forme de roman, ce film a valu à Sandra Bullock son premier Oscar . Au-delà de la leçon de vie qu’il met en scène, The Blind Side a touché un large public, en devenant le succès surprise de l’année 2010.

Creed5

Enfin, si on a aussi une pensée pour les spectaculaires envolées des joueurs de Quidditch de la saga Harry Potter ou pour l’inoubliable Bruce Lee qui, muni de son nunchaku, redéfinissait les codes du kung-fu dans Opération Dragon (1973), Adonis Johnson est désormais celui vers qui tous les regards se tournent. Pour le découvrir sous l’aile protectrice de Rocky dans CREED – L’Héritage de Rocky Balboa , rendez-vous au cinéma le 13 janvier !

Attention

 
 
Your browser is out-of-date!

Update your browser to view this website correctly.

Produit ajouté au panier