CREED - L’Héritage de Rocky Balboa met la critique US au tapis

Sorti aux États-Unis la semaine dernière, CREED - L’Héritage de Rocky Balboa était très attendu. S’il faudra patienter jusqu’au 13 janvier pour le découvrir de ce côté de l’Atlantique, nul doute que le public US est d’ores et déjà conquis, au vu du beau démarrage que le spin-off de Rocky enregistre ; avec 30M$ de recettes sur le sol américain et une troisième place sur le podium des sorties. Septième opus de la saga éponyme, il perpétue la tradition du boxeur qui reprend sa vie en main en enfilant ses gants de boxe. Une aventure qui va mener Adonis Johnson ( Michael B. Jordan ) sur le ring, en suivant les traces de celui qui l’a foulé avant lui : l’inégalable Rocky ( Stallone ), qui accepte de coacher jeune novice. Un pitch puissant, pour un film qui met l’eau à la bouche et que le New York Post qualifie de « meilleur Rocky depuis l’original ».

La boxe dans le sang

Fils illégitime de l’ancien rival de Rocky, Adonis Johnson cherche à devenir un compétiteur de la trempe d’Apollo Creed, le champion contre qui Rocky se battait dans le volet initial de 1976. Une quarantaine d’années plus tard, après avoir décroché sa revanche contre lui et avoir été son élève dans L’Œil du Tigre (1983), Rocky va entraîner celui qui, à défaut de porter son nom, porte son héritage. Un spin-off qui joue sur les leitmotivs de la franchise, tout en permettant aux fans de la première heure de faire connaissance avec un boxeur d’aujourd’hui. Ancré dans sa génération, mais animé de la même rage de vaincre que ses prédécesseurs.

« Excitant, amusant et bien interprété, (…) CREED - L’Héritage de Rocky Balboa frappe un grand coup » (New York Daily News)

Aux manettes de la réalisation, Ryan Coogler (Fruitvale Station) retrouve son acteur fétiche pour la seconde fois et signe son film de la maturité. Saluant la réussite de ce spin-off « par KO », le Los Angeles Times détaille : « Le plus grand atout de Coogler est sa maîtrise de la mise en scène », tout en saluant sa qualité d’images, en disant de Maryse Alberti , la directrice de la photographie, qu’elle est « experte dans l’art de rendre l’action vivante ». Non moins enthousiaste, USA Today loue une œuvre « aussi excitante qu’émotionnelle », résumant : « Stallone est incroyable ».

Un film percutant

Évoquant « un film qui a du cran, une âme et qui tient la distance », AP s’enjoint à ses confrères en faisant part de son enthousiasme vis-à-vis de ce « formidable film de boxe », comme le décrit le New York Times : « Les directs volent, la musique transcende », observe le quotidien new-yorkais. Porté par une BO à laquelle figurent notamment les rappeurs Lupe Fiasco et Future , avec le titre efficace Last Breath , le film abat ses cartes en musique, grâce à des morceaux aussi punchy que les uppercuts qu’Adonis envoie sur le ring. Ne tarissant pas d’éloges sur le film, Rolling Stone Magazine est aussi direct que le jeune boxeur lorsqu’il combat, en lui décernant 4 étoiles et en proclamant :

« Nous avons un gagnant ! »

Disant de son interprète qu’il est « superbe » et de Sylvester Stallone « qu’il n’a jamais été aussi bon qu’en boxeur vieillissant, avec son irrésistible mélange de dureté et de tendresse », Rolling Stone conclut ses louanges en attribuant sa palme à Ryan Coogler, qui « dope la franchise Rocky ». Un compliment qui abonde dans le même sens que les papiers des autres médias, qui s’accordent tous à retranscrire la force du film dans leurs colonnes, à l’instar d’US Weekly , pour qui « CREED - L’Héritage de Rocky Balboa est un drame puissant et émouvant ». Même son de clochez chez Metro , qui parle d’un long métrage « qui, avec un pied dans le passé et un dans le futur, parvient à être un digne successeur ». Enfin, le mot de la fin revient à Indiewire , qui note :

« Coogler livre des scènes de combat qui sont parmi les plus accomplies sur le plan technique et cinématographique de ces dernières années »

Pour découvrir CREED - L’Héritage de Rocky Balboa à votre tour, rendez-vous au cinéma le 13 janvier !