5 bonnes raisons de rejoindre Creed sur le ring

Adonis Johnson n’a jamais connu son père ; l’ancien champion de boxe Apollo Creed , mort sur le ring avant sa naissance. Bien qu’il ne porte pas son patronyme, c’est dans ses traces qu’il a choisi de marcher en se lançant, à son tour, dans la compétition de haut niveau. Mais, enfiler des gants et se muscler ne suffit pas, encore faut-il être à la hauteur de l’enjeu. Conscient que le meilleur des entraîneurs serait l’ancien adversaire de son père, Donie contacte alors Rocky pour qu’il accepte de le coacher et qu’il fasse de lui le boxeur qu’il rêve de devenir. Mais parviendra-t-il à assumer le poids de cet héritage ?

Il y en a de nombreuses mais nous avons choisi 5 bonnes raisons d’aller voir CREED – L’Héritage de Rocky Balboa :

1.Pour le retour de Rocky

Saga culte initiée il y a 40 ans , l’heptalogie Rocky retrouve le grand écran à travers un spin-off doté de la même énergie que le premier opus. À l’instar du film original, on suit la transformation d’un jeune en quête de repères, vers un idéal qui le pousse à se surpasser. Une nouvelle déclinaison du rêve américain, ancrée dans « l’ère Obama » selon Le Monde , qui rappelle que ce modèle scénaristique est intemporel. Entre clins d’œil à l’intrigue de 1976 et belles surprises, CREED – L’Héritage de Rocky Balboa est le film de la reconnaissance pour Stallone , qui renoue avec le prestige académique 4 décennies après la triple citation des Oscars qui avait lancé sa carrière. Lauréat d’un Golden Globe et d’un Critics’ Choice Award du Meilleur acteur secondaire, le comédien est nommé dans cette même catégorie aux prochains Oscars , qui se tiendront le 28 février.

2.Pour la puissance de la relève

Marchant dans les traces du légendaire Rocky Balboa, Michael B. Jordan (Adonis Johnson) avait confié : « Quand le projet s’est concrétisé, j'ai voulu m'y investir et là je me suis rendu compte qu'il s'agissait d'une énorme responsabilité puisqu'on poursuivait la tradition de 40 ans de Rocky ». Conscient de l’immense attente du public, le comédien a suivi un véritable entraînement de boxeur, face à des sportifs professionnels et des champions de MMA. Tony Bellew , qui joue son rival à l’écran, loue sa performance en ces termes : « C’est un athlète épatant. Il s’est très bien adapté à ce sport (..) il peut être fier ». Même son de cloche du côté de la presse :

« Ce film est un bel hommage, respectueux, qui doit beaucoup au jeune comédien qui incarne Creed, Michael B. Jordan » (RTL)

3.Pour la maîtrise de Ryan Coogler

Également dans les petits papiers de la critique, Ryan Coogler impressionne par sa maîtrise de la mise en scène et la maturité dont il fait preuve vis-à-vis de ce sujet, qui pourrait effrayer plus d’un de ses confrères. Pour sa seconde réalisation , le jeune cinéaste relève le défi avec panache et offre à Stallone (également producteur du film) une occasion en or de montrer une facette émouvante de son personnage fétiche. Co-scénariste du film avec Aaron Covington, le réalisateur de Fruitvale Station insuffle la juste dose de tendresse à cette histoire, aussi prégnante que spectaculaire. Le résultat est sans appel.

4.Pour les lauriers de la presse

Au top du box-office international, avec un démarrage record aux États-Unis – le meilleur de la saga – comme en France où il a enregistré près de 100.000 entrées (97.271) dès son premier jour d’exploitation, le film de Coogler frappe fort. Encensé par la critique, il met tout le monde d’accord et culmine actuellement à 94% de satisfaction sur Rotten Tomatoes . Dans l’Hexagone, l’enthousiasme est aussi très vif, avec un florilège de bonnes notes, à l’image de Cinemateaser qui décerne 5 étoiles et salue « un film actuel, émotionnellement riche, qui confine parfois à la perfection », tout en précisant :

« Plus qu'un hommage, CREED – L’Héritage de Rocky Balboa donne un second souffle à Rocky »

5.Pour la BO musclée

Dans la veine de l’hommage stylistique rendu aux prémices de la franchise, la BO de ce spin-off rend un hommage musical intense au volet de 1976, en revisitant le fameux thème de Bill Conti à travers un titre urbain et efficace signé Future , Last Breath . Aussi de l’aventure, les rappeurs Nas et Childish Gambino donnent de la voix, ainsi que 2Pac avec le dernier morceau qu’il a enregistré avant sa mort, le poignant Hail Mary . The Roots en featuring avec John Legend et Tessa Thompson , qui chante en plus de camper Bianca, figurent aussi sur la BO. Cerise sur le gâteau, le public français a droit à une chanson supplémentaire de Nekfeu avec le S-Crew, composée spécialement pour le générique de fin du film, Jusqu’au bout (CREED) .

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