Conjuring 2 prend possession des salles obscures

Inspiré de faits réels , Conjuring 2 offre un aller simple vers l’effroi le plus total. Sous la houlette de James Wan – maître du genre, comme l’a prouvé le précédent volet – cette suite glaçante prolonge l’enquête des Warren, en ouvrant un autre de leurs terrifiants dossiers : le cas Enfield . Il fait référence à la banlieue londonienne où se trouvait la maison des Hodgson, une famille qui vivait modestement mais paisiblement jusqu’à l’année 1977, lorsque d’étranges phénomènes ont commencé à se produire… Vous avez le cœur bien accroché ? Alors plein feu sur Conjuring 2, actuellement à l’affiche !

Quand la réalité dépasse la fiction

Les fans de James Wan le savent, avec lui la peur prend tout son sens. Réalisateur de Saw et des deux premiers Insidious , il sera prochainement au générique de l’inquiétant Dans le noir (24 août) en tant que producteur. Dans son élément avec Conjuring 2, Wan enfile les deux casquettes, plus celle de coscénariste, et réunit son équipe de fidèles avec, à nouveau, Patrick Wilson et Vera Farmiga dans les rôles d’Ed et Lorraine Warren. Popularisé auprès de la jeune génération par le précédent opus, le couple d’enquêteurs paranormaux a dû relever un défi dont il n’imaginait pas l’ampleur avant de mettre les pieds à Enfield.

Élevant seule ses quatre enfants, Peggy Hodgson ( Frances O'Connor , vue dans The Missing) tente de joindre les deux bouts. Quand sa fille cadette, Janet, âgée de 11 ans , développe un mal inexpliqué, la mère célibataire comprend que quelque chose qui les dépasse est en train d’arriver. Alors que la situation prend un tour dramatique, les Warren sont avertis par un prêtre qui les missionne pour venir en aide à la fillette, dont le cas fait désormais la une de tous les journaux. Mais Ed et Lorraine parviendront-ils à sauver Janet et, surtout, à ne pas périr eux-mêmes ? Au regard des enregistrements audio et vidéo , mais aussi des photographies d’époque, rien n’est moins sûr.

« Oui, Conjuring 2 fait bien mourir de peur ! »

Cette mise en garde de Metronews est à l’image des réactions d’une presse française conquise, qui rivalise d’inventivité pour traduire les frissons ressentis en mots. Si Le Figaro titre : « La foi et les foies », Culturebox évoque un film « sang pour sang épouvante », qui « s'offre le luxe d'être encore plus abouti que son premier opus. Un vrai train fantôme ». Pour restituer le démoniaque poltergeist d’Enfield, James Wan reprend une recette qui a fait ses preuves : peu d’effets spéciaux et beaucoup de suspense. Une approche minimaliste , sublimée par une caméra donnant une déstabilisante sensation de flottement, de la première à la dernière minute.

La patte Wan est là, l’angoisse aussi. « La mise en scène étourdissante et sophistiquée se réinvente en permanence », souligne Le JDD , qui détaille : « La peur, sourde et diffuse, s’imprègne durablement grâce aux effets élégants », concluant : « Déjà un classique ». Le triomphe du premier Conjuring (2013) a fait date, puisque le long métrage s’était imposé comme le film d’épouvante le plus vu en France depuis 2001, battant tous les records en attirant 1.2 millions de spectateurs dans les salles. Si l’immense attente qui entoure la sortie de Conjuring 2 présage d’un nouveau succès, les critiques dithyrambiques qui accompagnent le film vont aussi dans ce sens. Tandis que 20 Minutes le compare à « L’Exorciste de William Friedkin pour l’intensité des scènes de possession », Mad Movies résume ce thriller horrifique en ces termes :

« Un Amityville british intense où James Wan signe sa mise en scène la plus solide »

Conjuring 2, actuellement au cinéma .

Pour rappel, la Fête du Cinéma s’achève aujourd’hui, profitez-en pour y aller à plusieurs !