Warner Bros. Actualités Westerns : Ryan O’Neal, un cowboy qui s’est brulé les ailes

Westerns : Ryan O’Neal, un cowboy qui s’est brulé les ailes

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Westerns : Ryan O’Neal, un cowboy qui s’est brulé les ailes

Consacré par le Barry Lyndon (1976) de Stanley Kubrick – dans lequel il campe le rôle-titre – Ryan O’Neal a connu une ascension hollywoodienne aussi fulgurante qu’aura été sa chute. Broyé par les rouages du star system, ce comédien majeur des seventies a marqué l’histoire du cinéma américain grâce à des personnages aussi éclectiques que fascinants, avant de se voir cantonné à des rôles de second rang.

Plus de 40 ans après avoir parcouru le Montana aux côtés de William Holden dans Deux Hommes dans l’Ouest (1971), il laisse l’impression d’une carrière en demi-teinte, qui ne fait pas honneur à son talent. Ce film, qui est l’unique Western de Blake Edwards, lui a permis de conquérir un public plus adulte que celui qui l’avait découvert l’année précédente à l’affiche de Love Story. Sa sélection dans la collection Westerns des Trésors Warner est l’occasion de décrypter le vrai du faux, pour mieux comprendre qui est Ryan O’Neal.

Enfant de la balle, le jeune Ryan grandit à Los Angeles, en ayant pour modèle un père scénariste et une mère actrice. Si le Septième Art coule déjà dans ses veines, il attend d’avoir atteint l’âge de 19 ans pour profiter des facilités que lui offre son patronyme et se lancé devant la caméra. Avant de faire ses preuves dans la série familiale Dobie Gillis (1960) – qui a aussi révélé Warren Beatty, Tuesday Weld et Ron Howard – Ryan s’est d’abord illustré dans la boxe, en remportant l’emblématique tournoi des Golden Gloves. Son physique avantageux et sa carrure athlétique sont un coup de pouce indéniable à son entame de parcours, pour autant il cherchera toujours à se dédouaner de cette image trop lisse, afin d’incarner des rôles plus ambivalents et plus profonds.

En dépit de plusieurs participations à des Westerns télévisés – Laramie, Two Faces West, Le Virginien et surtout le feuilleton Empire, dans lequel il joue le rôle régulier de Tal Garrett – c’est le registre du soap qui voit naître sa notoriété. Donnant la réplique à Mia Farrow dans Peyton Place durant toute la seconde moitié des années 1960, Ryan O’Neal devient un visage familier des téléspectateurs outre-Atlantique. Sans relâche, il maintient le rythme des séries et téléfilms en alternant entre comédie, polar et aventure tout en rêvant de cinéma. À l’aube des années 1970, la chance lui sourit puisqu’il est retenu pour un film dramatique, Une si belle grâce (1969), dont il tient de surcroît le rôle principal.

Voyant dans ce premier rôle sur grand écran une opportunité de faire sa place à Hollywood, Ryan redouble d’efforts et enchaîne avec un nouveau projet alléchant : The Games (1970), un drame qui retrace le parcours de quatre sportifs lancés dans la course des Jeux Olympiques. Un film exigeant sur le plan physique, qui ne pose aucun problème au comédien, heureux de trouver un écho personnel dans cette intrigue qui lui rappelle son passé. La même année, Ryan O’Neal décroche le rôle de la révélation en prêtant ses traits à Oliver, l’étudiant au cœur tendre de Love Story.

Propulsé instantanément au rang d’emblème romantique, Ryan brise aussitôt le code tacite hollywoodien qui veut qu’un acteur se spécialise dans un genre pour être facilement identifiable. Véritable électron libre, il rejoint le tandem de légende de Deux Hommes dans l’Ouest (1971), avant de s’illustrer dans un autre tandem d’exception ; celui qu’il forme avec sa fille Tatum dans La Barbe à Papa (1973) et qui vaut à la fillette de 9 ans de recevoir un Oscar pour son premier rôle au cinéma, tandis que son père n’aura jamais ce privilège.

L’année 1976 est un moment-charnière pour lui puisqu’elle marque la sortie internationale de Barry Lyndon, représentant à la fois l’apogée de sa carrière et le début de son déclin. Depuis ce rôle antipathique qui provoque le désaveu du public, l’acteur n’a jamais réussi à 'redécoller', faisant les frais de ses nombreux excès et du manque de soutien de la profession. Les fans de Bones peuvent toutefois retrouver cet éternel cowboy dans la série d’Hart Hanson, où il incarne Max Keenan.

Grâce à la Collection Westerns des Trésors Warner, découvrez la panacée des films rares ou méconnus qui constituent l’essence de ce genre fondamental du cinéma américain !

Pour rappel, l’ensemble des films de la collection Westerns est disponible sur le portail officiel Warner.

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