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Westerns : King Vidor, l’âme d’un aventurier

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Westerns : King Vidor, l’âme d’un aventurier

King Vidor aurait pu ne jamais devenir le réalisateur exceptionnel que l’on connaît. Ayant réchappé, à l’âge de six ans, au terrible ouragan de Galveston – entré dans le annales pour avoir été l’un des plus dévastateur du Texas et qui servira de thème à son premier court – le jeune King vivra toujours avec l’impression d’être un miraculé. Si cet épisode peu commun éveille sa fibre d’aventurier, c’est à travers le cinéma qu’il choisit de l’exprimer. 

Grâce à une filmographie à la fois baroque et épique, le cinéaste laisse paraître un style unique, récompensé de nombreux succès et d’œuvres phares à l’image de La Foule, qui lui vaut une première nomination aux Oscars en 1929. L’année suivante, il signe un Western inspiré, dans lequel il retrace le mythe du bandit le plus célèbre du Far West : Billy The Kid. Une première adaptation cinématographique du best-seller du Shérif Pat Garrett, que vous pouvez (re)découvrir dès à présent dans le formidable écrin de la Collection Westerns des Trésors Warner. À cette occasion, retour sur le parcours de son réalisateur, King Vidor.

Après avoir survécu au fameux ouragan de Galveston, le petit King comprend qu’il lui faut profiter de tout ce que la vie a à lui offrir. Curieux du monde qui l’entoure et sensible à l’essor hollywoodien du cinéma des premiers temps, il décide de s’essayer au métier de réalisateur dès 1913 alors que le Septième Art est encore dans une phase de grande expérimentation et que le premier long métrage de l’histoire du cinéma n’a pas encore été tourné*. King Vidor n’a pas 20 ans mais des rêves plein la tête et perçoit dans le cinéma un moyen privilégié d’exprimer le talent qu’il sent bouillonner en lui.

Le premier véritable tournant de sa carrière intervient à partir de 1920, lorsqu’il signe Jack-Knife Man qui marque un premier portrait de criminel – Jack l’éventreur – lui permettant de s’écarter pour de bon des petits boulots de projectionniste, figurant ou d’accessoiriste qu’il tenait pour avoir un pied dans le monde du cinéma. La renommée sera, elle, un peu plus tardive puisque Vidor parvient seulement à percer auprès du grand public grâce à La Grande Parade (1925), un drame mêlant guerre et romance avec, en vedette, le charismatique John Gilbert.

Si son incursion dans le genre du Western est généralement éludée des portraits qui lui sont consacrés au profit du pan plus baroque de sa carrière, Billy The Kid prouve qu’il s’agit d’un facheux oubli. Porté par le tandem Johnny Mack Brown (Billy) / Wallace Beery (Shérif Garrett), le film relève d’une mise en scène magistrale, qui rappelle que l’Amérique s’est aussi construite au travers de figures non-manichéennes.

Grâce à la Collection Westerns des Trésors Warner, découvrez la panacée des films rares ou méconnus qui constituent l’essence de ce genre fondamental du cinéma américain !

Pour rappel, l’ensemble des films de la collection Westerns est disponible sur le portail officiel Warner.

L’épopée radicale patriotique Naissance d’une nation, que D. W. Griffith réalise en 1915 est considéré comme le premier long métrage de l’histoire du cinéma.

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