Warner Bros. Actualités Collection Patrimoine : La vague chantante et dansante des Comédies musicales

Collection Patrimoine : La vague chantante et dansante des Comédies musicales

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Collection Patrimoine : La vague chantante et dansante des Comédies musicales

« La musique met l’âme en harmonie avec tout ce qui existe ». Cette citation d’Oscar Wilde pourrait aussi bien s’appliquer à la danse et rappelle que la comédie musicale met les 5e, 6e et 7e Arts au diapason. Propice à la cinéphilie, elle prend sa source dans les prémices du cinéma, du temps où spectacles forains et vaudevilles étaient l’apanage et que l’accompagnement musical était encore désynchronisé. Introduite par l’ère du parlant, la comédie musicale connaît son Âge d’Or durant les années 1930-1940. Permettant aux acteurs de révéler tous leurs talents, elle concentre de nombreuses formes d’expressions artistiques, comme le montre Chantons sous la pluie – projeté ce dimanche à Paris, au Café De La Presse – film hommage devenu modèle du genre en 1953. Difficile de savoir qui de Kelly ou d’Astaire cristallise le mieux la magie de ce registre et là n’est pas la question, puisque, chacun l’a façonnée dans son propre style. Si les trésors musicaux ne manquent pas, l’une des 'sagas' les plus emblématiques est celle qui est née de la légendaire collaboration de Fred Astaire et Ginger Rogers. 10 films à (re)découvrir dans la collection Patrimoine dès à présent.

Du swing et de la bonne humeur

En regardant Fred Astaire et Ginger Rogers danser, la cinéphilie prend tout son sens. Se donnant la réplique pour la première fois en 1933, ils ne savent pas encore que Carioca fera naître l’une des plus belles séries de comédies musicales du cinéma américain. Ce film de Thornton Freeland est celui qui initie le mythe, bien que le tandem ne tienne pas encore le haut de l’affiche, qu’occupe un autre duo formé par Dolores del Río et Gene Raymond . En dépit de la suite de leur fructueuse collaboration, au départ, l’alchimie n’était pas manifeste entre Fred Astaire et Ginger Rogers, qui ne dansent pas sur un pied d’égalité en ce début d’années 1930.

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Ayant fait ses premiers entrechats quasiment en même temps que ses premiers pas, Astaire a grandi sur les planches et possède déjà une foisonnante carrière théâtrale et chorégraphique, lorsqu’il se glisse dans le costume de l’assistant d’un chef d’orchestre, tombant sous le charme d’une spectatrice. Rogers , quant à elle, fait figure de novice en incarnant Honey Hale, jeune femme curieuse et instinctive. Respectivement âgés de 34 et 22 ans lorsqu’ils jouent pour Freeland, Fred Astaire et Ginger Rogers poursuivent sur leur lancée en campant les protagonistes de La Joyeuse divorcée , l’année suivante. Au-delà de la promotion qu’ils obtiennent en passant du second au premier plan, tous deux font une rencontre déterminante grâce à ce second projet commun, celle de Mark Sandrich , metteur en scène qui les dirigera à quatre autres reprises en s’imposant comme le Pygmalion de leur sacre hollywoodien.

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Invitation au voyage

Si chaque comédie musicale est unique, des similarités de thèmes dessinent ses grands axes, à l’instar du ton enjoué propre à ses intrigues, des numéros chantés et dansés , bien sûr, mais aussi de l’exotisme que nombre de cinéastes ont cherché à insuffler au courant des années 1930, période où le dépaysement avait spécialement la cote. Les longs métrages dans lesquels se produisent Fred Astaire et Ginger Rogers n’échappent pas à la règle : Roberta (1935), qui relate les déboires d’un jazz band expatrié sans le sous, se déroule à Paris , Le Danseur du dessus (1935) à Venise , En suivant la flotte (1936) dans la baie de San Francisco , Sur les ailes de la danse (1936) à New York , L'Entreprenant Monsieur Petrov (1937) entre l’Europe et l’Amérique, sur un bateau de croisière traversant l’Atlantique, Amanda (1938) aux États-Unis, La Grande Farandole (1939) encore à Paris et, enfin, Entrons dans la danse (1949) a lieu au pays de l’Oncle Sam.

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Fidèle au rendez-vous, le public de l’époque se délecte des aventures de Fred Astaire et Ginger Rogers, ravi de découvrir quelle histoire pleine de rebondissements leur réserve chaque nouveau film, où trônent leurs noms en lettres capitales. Hermes Pan , chorégraphe qui signe leurs enchaînements et imagine les figures acrobatiques dont les spectateurs raffolent, œuvre en coulisses. Homme de l’ombre, c’est celui grâce à qui la magie opère, puisqu’on le retrouve aux génériques de l’ensemble de leurs projets communs , à l’exception d’Entrons dans la danse , film épitaphe du couple Astaire-Rogers, qui sort après une ellipse de dix ans et sonne comme un dernier adieu du duo à leurs fans.

Pour retrouver les 10 films qui ont façonné la légende de Fred Astaire et Ginger Rogers, rendez-vous avec les Comédies musicales de la collection Patrimoine, en cliquant ici.

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